L'HISTOIRE
« You know what people say : Solveig Saint-Clair is a marshmallow. »
▹ Petit dernier de la fratrie Saint-Clair, je suis né à Paris même et je n'ai jamais pu partir de la capital. Mon cœur et mes tripes me ramenaient toujours à Paname. Paris était ma ville coup de cœur. Paris était une pure merveille, un paradis édulcoré qui me fascinait de jour en jour, d'année en année. Je suis un
parisien dans l'âme et jamais personne ne pourra venir entraver la vision que je me fais de cette ville historique aux monuments splendides.
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« Papa, maman, je suis gay. » J'avais à peine 16 ans quand j'ai avoué à mes parents que j'étais homosexuel. Issu d'une famille bourgeoise de la capitale, la nouvelle fut difficile à intérioriser aussi bien pour mon père que pour ma mère.
« La tradition ! » nous répétait-il toujours à mon frère et moi. J'étais ancré dans une société où la tradition était fondamentale et, en cet instant précis, je me mettais à dos le principe même de cette famille à laquelle j'appartenais. Les semaines suivantes furent chaotique et, bien que j'acceptais complètement mon orientation sexuelle, mes parents ne pouvaient comprendre mes choix.
▹ A la mort de Samuel, j'ai complètement perdu la raison. Mon frère aîné, militaire en pleine ascension, a été assassiné lors d'un transfert en Afghanistan pour rejoindre la base française et revenir dans son pays. J'avais 19 ans, j'étais flic et je n'ai pas su accepter la mort de mon idole, de mon exemple, de mon frère qui m'avait toujours soutenu. Il fut d'ailleurs le premier à connaître toute la vérité sur ma sexualité (m'ayant surpris en plein visionnage d'un porno gay alors que je croyais être seul à la maison). Il m'a toujours accepté tel que j'étais et l'annonce de son décès fut bien plus douloureux que je ne l'exprimais. Je me souviendrais toujours du jour où le colonel de sa brigade est venu frapper à notre porte. Je me reverrais toujours descendre les escaliers en courant, pensant qu'il était de retour, et que je trouvais finalement mes parents effondrés devant l'entrée. Ces souvenirs resteront gravés en moi alors que je ne me souviens pratiquement pas des deux mois suivants. Entre drogue, sexe, alcool et violence, j'étais devenu le dépravé des Saint-Clair, sans limites ni interdits.
▹ A la même époque, peu de temps après l'enterrement de Samuel, je me suis fait tatoué mon
triskèle. Erreur de jeunesse selon ma mère, connerie et absurdité pour mon père, je ne les ai pas écouté et j'ai fais selon mes lois, selon mes directives et mes envies. Et j'en avais envie. Sa mort m'avait touché et je retrouvais en cette marque l'homme qu'il était puisque lui-même c'était fait tatoué cet insigne. Ainsi, je garderais toujours un souvenir de lui, une marque qui le définissait. Je ne regrettais rien, j'assumais mon choix. Et j'espérais simplement qu'il serait fier de la marque d'amour que je lui portais avec ce geste.
▹ Comme je le disais, je suis flic. Suite à l'obtention de mon diplôme à la fin du lycée, j'ai rapidement décidé de passer le concours. Les études et moi ne faisons pas bon ménage. Je déteste travailler, je déteste étudier et c'est avec un grand supplice que j'ai réussi à terminer la Terminal. Grand sportif, c'est avec un petit pas que je me suis adressé à la police. Mais, contrairement à mes préjugés, j'adore ce métier. Je suis même plus qu'heureux d'être agent de police et, actuellement, je m'entraîne d'arrache-pied pour monter encore plus haut dans les échelons ayant pour but d'obtenir le statut d'inspecteur.
▹ D'ailleurs, j'en connais une qui ne cesse de me répéter qu'il était temps que je fasse quelque chose de ma vie. D'abord ennemis, puis amants (la seule exception) et enfin amis et meilleurs amis, nous sommes passés par tous les statuts dans notre relation, régressant parfois à certains stades passés. Elle est détective privée, je suis policier et notre animosité a débuté par une altercation professionnelle.
▹ Aujourd'hui, l'histoire avec Cassandre est assez compliquée. C'est une sorte de
je t'aime moi non plus qui ne cesse de se répéter depuis quelques mois maintenant. Ensemble depuis un an, il m'a avoué un soir qu'il m'avait trompé avec son ex. Étant un homme particulièrement violent dans ce genre de situation, je me suis vite énervé contre lui avant de mener mon enquête pour retrouver son amant et lui foutre mon poing dans la gueule. Un coup qu'il méritait pour m'avoir fais cocu et également pour avoir fais subir à Cassandre toute une période assez trash qui ne lui correspondait pas. J'ai difficilement repris contact avec le jeune Arnaud. Il me répugnait, je le détestais et, sous l'emprise d'une alcoolisation prononcée, je suis retourné dans ses bras. Croyant que ce n'était là qu'un simple dérapage, j'ai fais face à la situation. Mais cette nuit s'est reproduit plusieurs fois et elle continue encore de se répéter. J'ai pourtant tout fait pour le faire souffrir, l'énerver, le rendre jaloux quitte à coucher avec des hommes, à m'afficher aux bras d'autres et à flirter avec certains. Mais chaque évènement, aussi hasardeux soit-il, nous ramenait toujours l'un vers l'autre.
▹ Et il y a eu Jarek. L'homme marié. Le propriétaire du Moulin Rouge. Le trentenaire qui m'a finalement touché en plein cœur. Avec lui tout était différent. Les autres n'étaient rien. Il était comparable à Cassandre bien que je sache déjà que notre histoire ne mènerait nul part, même s'il s'affichait à mes côtés dans les bars, restaurants et discothèques. C'était en quelque sorte un gay refoulé, père de deux enfants et époux à plein temps. Je ne sais plus comment j'ai pu aller si loin avec lui. J'étais désormais la troisième roue du carrosse. Nous n'avions pourtant aucune attache à proprement parlé. Nous étions libre d'agir à notre guise. C'est pourquoi, je n'arrivais pas à oublier Cassandre. Il était toujours présent dans mes pensées. Entre lui et Jarek, je vivais des histoires de cœur compliquées.
▹ J'ai toujours été un admirateur des animaux. Même si j'adore les chats, je n'ai pu résister à Buzz, mon Husky. Cette petite bouille et ses yeux bleus m'ont tout de suite émerveillé et c'est ainsi que je me suis retrouvé avec un chien dans mon appartement du Marais. Il m'apportait compagnie et réconfort et je ne sortais jamais sans lui lorsque je partais courir.
▹ Je sais que je suis un homme particulièrement mystérieux qui ne dévoile que très peu d'informations sur sa vie, son métier, ses amours mais j'entretiens cette facette pour me protéger en quelque sorte. Il suffit de regarder mes relations amoureuses désastreuses pour comprendre. Je ne fais pas facilement confiance et j'ignore encore actuellement si je peux à nouveau rendre à Cassandre tout ce que je lui avais accordé lorsque nous étions en couple. De plus, je ne suis pas le genre de personne à cracher sur les autres derrière leur dos. Je préfère les rencontres en face à face pour exprimer mon ressenti et mon opinion sur un habitant, un délinquant ou un criminel. La plupart de mes proches ou de mes collègues en ont déjà fais les frais.
HORS JEU ▹
GROUPE : Serge Gainsbourg ▹
AVATAR : Tyler Hoechlin ▹
SCENARIO ou PERSONNAGE INVENTE : Scénario ▹
PSEUDO/PRENOM : Anat/Guillaume ▹
ÂGE : 23 ans (enfin dans 1 semaine et demi) ▹
OU AVEZ VOUS CONNU LE FORUM? : Bazzaaaart ▹
PRESENCE : A peu près tous les jours.