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L'HISTOIRE « je ne t'ai pas attendu pour exister ... »
Mes parents m'ont obligé à aller voir un psy alors que j'ai vingt-deux ans. Vous vous rendez compte de la honte que je suis en train de subir ? Assis dans la salle d'attente, j'attends qu'on appelle mon nom. Dix fois, vingt fois, cinquante fois, j'hésite à me lever et m'enfuir. Mais là ce n'est pas chez le psy qu'ils m'enverront, c'est à l'hôpital psychiatrique. Oh rassurez-vous je ne suis pas fou, loin de là. Immature et inconscient sont des mots qui me correspondent mieux : je ne prends jamais la tête et je n'obéis à personne. Je vais en cours quand ça me chante, je trompe les filles, je bois, je fume, je m'amuse. Mais il parait que c'est mal. En quoi est-ce que c'est mal ? Je n'en ai aucune idée, et c'est bien pour cela que je suis là aujourd'hui. Pour qu'on m'explique pourquoi je suis un "attardé mental" qui préfère vivre plutôt que se forcer à mener l'existence qu'on lui a imposé. Quand enfin on appelle mon nom, je ne me lève pas et je fais l'air de rien, comme si ce n'était pas moi. Quand je pense avoir réussi mon coup, je remarque que je suis seul dans la salle d'attente et que ça ne peut être que moi, Theodore Beauregard. Je soupire, je me lève, tends la main, suis la femme dans son bureau. Elle a de jolies jambes, le rendez-vous en valait peut-être la peine.
Elle me demande de raconter ma vie, je réponds que j'ai la flemme. Quand elle me demande pourquoi j'ai la flemme, je réponds que je n'en ai aucune idée. Alors elle commence une théorie sur le refus de s'exprimer et je l'arrête bien vite, car encore plus que de raconter mon histoire, j'ai la flemme d'écouter ses raisonnements vaseux de femme un peu trop coincée. Je commence par ma naissance et mon enfance, à Lyon. Ma mère était femme au foyer et mon père pompier, ma famille ne roulait pas vraiment sur l'or. Et puis il faut dire que nous sommes deux enfants, des jumeaux. Alors nous avons déménagé pour un petit appartement miteux. Et comme si cela ne suffisait pas, mon père a eu un accident de travail et a été amputé. C'était vraiment moche à voir, je me souviens que ma sœur se mettait toujours à pleurer quand elle regardait sa jambe. Il est tombé dans la dépression, s'est mis à boire et à me taper dessus. Il n'a jamais touché les femmes de la maison, heureusement. Je ne l'aurais pas supporté. Qu'on me fasse du mal d'accord, mais à ma sœur et ma mère. Pourtant elles-même me menaient la vie dure. Peu importait. Ma mère, elle, a trouvé un travail dans un supermarché pour qu'on arrive à manger. On a souvent mis sur le compte de la naissance de Mary et moi tous nos problèmes, mais je ne me suis jamais senti coupable. Pourquoi ? Ils n'avaient qu'à se protéger ce jour là. J'y peux rien si nous étions indésirable ! Ils m'ont donné pour deuxième prénom le nom Isaia, qui était le prénom du père de mon père. Celui là je ne l'ai jamais vu parce qu'il habite en Sicile, mais il parait qu'il a de l'argent. Je ne sais pas, je n'en ai rien à faire.
Depuis tout petit j'ai donc toujours eu une certaine liberté, et au moindre problème je me faisais tabasser mais ça ne m'empêchait pas de continuer. Quand je voyais la situation financière et sentimentale de mes parents, je n'avais qu'une envie : fuir. Fuir ce monde qui était le mien. Alors j'ai commencé à déconner sévère : j'ai bu mon premier verre d'alcool à treize ans, j'ai fumé ma première cigarette à 14 ans et couché avec une fille cette même année. A quand la drogue direz-vous ? Ça ne m'intéresse pas, je connais mes limites et je ne veux pas les franchir. Et malgré ce choix de vie, j'arrivais à rester un excellent élève, quand je daignais aller à l'école. Je faisais parfois un effort, car c'était là-bas que je me faisais des amis et que je rencontrais des filles. J'avais conscience que ma vie était pathétique ainsi, mais je n'arrivais plus à vivre autrement. C'était ma façon à moi de me protéger de la réalité, d'une famille d'ivrognes et de dépressifs dont j'étais le bâtard indésirable, d'être le frère d'une gamine qui souffrait en silence et se montrait plus courageuse que moi, ma façon d'oublier qu'à cause du manque d'argent, je pourrais très bien finir dans un supermarché comme ma mère. Ainsi, j'avais également l'impression d'être un garçon comme les autres. Lorsqu'à la fin du collège tout le monde a hâte d'intégrer les lycées les plus prestigieux, qu'on parle déjà de la voiture qu'on va conduire, c'est assez difficile à vivre. Mais je l'ai fermé, et j'ai attendu que le temps passe.
Ma vie n'a que peu changé depuis. Nous avons encore déménagé, pour Paris cette fois. Ça a l'air excitant comme ça, mais l'appartement est juste pourri. L'évènement le plus marquant de ma vie, c'est sans doute le jour où j'ai failli mourir, assassiné par un arbre. Je ne sais pas ce qu'il m'a pris, j'ai trouvé un équipement de parapente dans les affaires de mon père, je suis monté en haut d'une falaise et j'ai sauté. Le grand frisson vous comprenez, celui où l'on a l'impression d'être immortel. Bon bien sur je ne savais pas m'en servir de l'équipement, et j'ai foncé droit dans un arbre une centaine de mètres plus bas. Mes parents ont pris ça pour une tentative de suicide. J'ai eu beau leur expliquer que je n'avais pas besoin de tout ça pour mettre fin à mes jours, ça n'a servi à rien. Franchement, une boite de médicaments aurait suffit ! Quand on connait mon flegme légendaire en plus ... Et voilà que j’atterris ici, et que je regarde autour de moi sans écouter la blonde qui me sert de psy. Était-elle populaire pendant ces années au lycée ? Je lui coupe la parole et lui demande. La réponse est oui et j'ai réussi, elle est agacée.
Elle me demande alors de lui parler d'elle. Elle touche le point sensible, mon cœur se serre. Je n’ai pas envie de parler d’elle. Je sors mon paquet de cigarette, elle me dit de le ranger, je parle du temps qu’il fait dehors. Mais devant son insistance, je m’exécute. Je lui raconte comment je me suis fait berner, comment elle m’a brisé le cœur. Cette fille, c'était ma première fois. Enfin, pas sexuelle, mais mon premier amour. Le vrai. Le pur. Celui qui m'a permis de croire que je pourrais être heureux. Mais elle se moquait visiblement de moi. Après un an de relation durant laquelle j'ai totalement changé par amour, elle m'a tout bonnement annoncé que je n'étais qu'un ami pour elle, et que ça ne pouvait plus durer. Elle me considérait comme son meilleur ami ... Y a-t-il douleur plus insupportable que celle-ci ? Quand j’ai fini de raconter, j’ai envie de m’achever. De boire, de fumer jusqu’à planer, de ne plus m’écouter. Je la hais. Pourquoi dois-je raconter ça ? C’est une telle honte ! Alors je raconte comment est ma vie avec ma sœur : nous avons quitté nos parents pour un appartement beaucoup plus grand et beau, que nous payons grâce à nos petits boulots à côté de nos études. Moi je travaille comme photographe de temps à autre, je prends des photos de mannequin et c'est terriblement excitant. Et puis ça rapporte. Notre relation s'est considérablement adoucie, même si nous sommes très différents. Ma soeur me reproche souvent de sortir, de fumer, de boire, mais je sais qu'elle m'aime et je l'aime aussi. Parfois, on va tous les deux au bar pour écouter cette fille qui joue de la guitare. Au fil du temps elle est devenue une véritable amie, la meilleure que je puisse avoir. A ses côtés, je me sens invincible et toutes les peines du monde me paraissent bien loin.
Et puis je me mets à raconter n'importe quoi, et je vois bien que la psy s'en fout. Ce qu'elle aimerait savoir, c'est comment j'ai vécu le fait de prendre un 0 en cours d'histoire du cinéma italien la semaine dernière. Mais comme je ne lui parle que de choses sans importances, elle soupire et regarde sa montre. C'est tout juste si de la sueur ne coule pas sur sa tempe. Enfin la cloche annonçant la fin de l'heure retentit dehors. Je sors du bureau d'un pas triomphant, la dame de l'accueil me demande la façon dont je vais régler la consultation. Je lui demande de contacter mon agent. Quel agent ? Je paye, débité de verser les pauvres dollars difficilement gagnés au cours de ma courte existence. Puis je sors. La vie ne fait que commencer.
HORS JEU ▹ GROUPE : Serge Gainsbourg ▹ AVATAR : Logan Lerman ▹ SCENARIO ou PERSONNAGE INVENTE : Personnage inventé ▹ PSEUDO/PRENOM : Alaska/Justine ▹ ÂGE : 18 ans lundi ▹ OU AVEZ VOUS CONNU LE FORUM? : Grâce à Bazzart sans doute ▹ PRESENCE : Quatre jours sur sept.
Dernière édition par Théodore Beauregard le Sam 13 Avr - 12:28, édité 3 fois
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Sujet: Re: theo ▲ the show must go on. Sam 13 Avr - 12:11
Hé Bienv'nue joli minet j'adore ton pseudo ! Et le 1m79, c'est . (à mort les asperges, hein, Vito )
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Sujet: Re: theo ▲ the show must go on. Sam 13 Avr - 12:16
OMG ce BG. Merci beaucoup à toi, et oui, vive les petits (a)
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Sujet: Re: theo ▲ the show must go on. Sam 13 Avr - 12:22
C'toi l'bégé, ET 1M79 C'EST PAS PETIT.
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Sujet: Re: theo ▲ the show must go on. Sam 13 Avr - 12:29
Non, mais c'est pas grand Enfin bon je dis ça, mais du haut de mes 1m62 je fais pas ma maligne
I'M PARISIEN ♥
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Sujet: Re: theo ▲ the show must go on. Sam 13 Avr - 12:34
Bienvenue parmi nous ! Personnage intéressant dis donc ça change de pas voir Lerman jouer un petit gars tout niais En tout cas, je te valide ! Bon jeu
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Sujet: Re: theo ▲ the show must go on. Sam 13 Avr - 12:38
La jolie Miranda ! Merci beaucoup et oui, je suis d'accord (aa) D'habitude le pauvre c'est toujours le même genre, petit paumé traumatisé qui se fait taper dessus par les filles !
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Sujet: Re: theo ▲ the show must go on. Sam 13 Avr - 12:40
Théodore Beauregard a écrit:
La jolie Miranda ! Merci beaucoup et oui, je suis d'accord (aa) D'habitude le pauvre c'est toujours le même genre, petit paumé traumatisé qui se fait taper dessus par les filles !