Hurry and erase the goodbyes - Coline
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 Hurry and erase the goodbyes - Coline

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MessageSujet: Hurry and erase the goodbyes - Coline   Hurry and erase the goodbyes - Coline EmptyLun 29 Juil - 13:54

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Le plus frustrant dans le fait de ne pas avoir un compte en banque reflétant des économies financières astronomique était, après le fait d’être contraint de prendre une année sabbatique pour se payer ses études, de ne pas pouvoir partir en vacances. Malgré tout l’anti-parisien devait bien avouer que Paris l’été était bien plus agréable que Paris l’hiver. Les fourmis pressées par le temps semblaient laisser place aux touristes flâneurs. Ah ça, les touristes, il avait bien le temps de les observer de son petit trottoir le Jules. Parce que le ridicule ne tue pas, il passait ses journées au soleil, une chemise et un pantalon chicos orné d’un tablier sur le dos, à distribuer des glaces aux enfants qui bien souvent menaçaient leurs mères pour avoir la double dose. Aujourd’hui était une petite journée, M. Perniac s’était vu congédié dès 15 heures, de quoi lui laisser le temps de trainer un peu dans Paris toujours asphyxié par la chaleur que lui procuraient ses vêtements, le tablier en moins. C’est avec une attention tout particulièrement attachante qu’il s’aventura vers le quartier de la Madeleine. Le cœur léger, il pensait déjà à ce qu’il allait concocter ce soir à sa bienaimée. Un petit diner aux chandelles ne leur ferait pas de mal et il était persuadé qu’elle adorerait. C’était évident, les filles adoraient les petites attentions romantiques du genre. Jules, lui, y voyait plus une occasion de ressortir ses poêles et de se mettre sérieusement aux fourneaux comme il avait toujours aimé le faire. La cuisine, la vraie, lui manquait affreusement. Plus le temps passait et plus les nuggets achetées en promo car la date de péremption manquait d’être dépassée lui donnaient la gerbe. S’arrêtant un instant chez Ladurée, ou plutôt une bonne poignée de minutes le temps de faire la queue, il sélectionna avec attention les macarons aux parfums préférés de sa belle et ne manqua pas de remercier l’employé. Reprenant le chemin dans l’autre sens, il s’aventura cette fois-ci dans un magasin de prêt-à-porter féminin. Sans grande conviction il en ressorti deux minutes après, les macarons suffiraient largement, il n’avait pas besoin de s’aventurer dans un cadeau de lingerie. Après tout, il n’avait pas de thunes. Comme un magnétisme, son regard vint se poser sur cette fille qui approchait les bras chargés de sacs. Drôle de coïncidence. Cela faisait une éternité qu'ils ne s'téaient pas directement adressés la parole. A vrai dire cette façon toute naturelle dont elle était sortie de sa vie l'intriguait. Coline Duvauchelle se mêler de ses propres affaires ? Impossible. Contre toute attente elle en venait même à lui manquer, surtout lorsqu'il pouvait l'apercevoir en compagnie de son copain. Leurs regards se croisèrent et, de part la proximité dans laquelle ils se trouvaient, ils ne pouvaient pas s'éviter bien que changer de trottoir aurait été aussi facile qu'un bonjour. « Coline. Ca fait un sacré moment dis-moi. » Et toujours aussi belle, mais passons. Il y avait cette attraction, ce besoin de l'accoster. Il ne pouvait rester là, à la laisser le hanter sans même lui parler ne serait-ce que pour la saluer. Ce point était une vraie source de problèmes au sein de son couple mais il faut dire qu'il ne pouvait se résoudre à abandonner la résolution du mystère Coline. « T'as entreprit de relooker un centre hospitalier ou comment ça se passe ? » Qu'il lui lança en jetant un coup d'oeil à la masse de sacs qu'elle tenait dans l'encolure de ses bras. Elle semblait posséder son propre poids en achats de fringues, peut-être avait-elle gagné à un jeu de radio; bien que ça ne semblait bel et bien pas le genre de Coline.
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Coline M. H. Duvauchelle

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MessageSujet: Re: Hurry and erase the goodbyes - Coline   Hurry and erase the goodbyes - Coline EmptyLun 29 Juil - 15:53

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C’était avec un sourire que les gens s’étonnaient de voir sur les lèvres de Coline Duvauchelle que celle-ci commença sa journée. Les yeux pétillants, le teint frais après une bonne nuit de sommeil (ou plutôt matinée : une nuit s’étendant de une heure du matin à treize heures ne pouvait visiblement pas être considérée comme une nuit), elle avait sauté du lit ayant uniquement sur le dos la chemise que son bien-aimé avait laissé au pied du lit avant de se coucher. Coline était visiblement la seule occupante de l’appartement : le silence y régnait, laissant comprendre à la belle brune que son fiancé avait déserté leur nid d’amour pour aller leur chercher de l’or.
Uniquement vêtue de la chemise de son homme, la richissime Coline Duvauchelle prit la direction de sa cuisine pour se prendre un café. Tout en réfléchissant au programme de sa journée, la demoiselle but son café et alluma une de ses cigarettes qu’elle avait sortie de son café. Elle pouvait fumer dans la cuisine, ouais, son fiancé ne dirait rien : et puis de toute façon, il n’aurait rien à dire. Ouais, Coline faisait ce qu’elle voulait.
Se décidant comme fréquemment ces temps-ci à faire une virée shopping, Marie Hella se vêtit d’une robe blanche ornée de quelques dentelles puis mit à ses pieds une paire de sabots à talons. Elle attrapa en quatrième vitesse avant de sortir de son appartement son chapeau, ses lunettes de soleil ainsi que son sac à main contenant ses clefs de voitures : même si elle n’avait pas réellement le besoin de se presser, ce n’était pas comme si elle avait un emploi du temps à respecter. Elle rentrerait à l’heure qui lui plairait, et encore une fois, l’homme qui partageait sa vie et son lit depuis deux mois n’aurait rien à dire là-dessus.

Le shopping était l’occupation favorite de la jeune femme. Si elle avait longtemps été redoutée par tous les vendeurs de vêtements parisiens, son sourire désormais contagieux était très attendue dans toutes ces boutiques. Ouais : Coline et son portefeuille sans fond  était généralement très apprécié par les commerçants. Même si le placard de la jeune brune était déjà plein, cela ne l’empêchait en rien de continuer à ressortir des magasins les bras chargés. Oui, et puis elle avait une excuse pour trainer dans les boutiques des grands créateurs : sa future robe de mariée. Oui, hors de question de se marier en tailleur de chez Zara ou H&M. Chanel ou Dior seraient perquisitionnés.
L’après midi déjà bien étamée, Coline avait à ses bras bien des sachets tout aussi gros les uns que les autres. Bientôt il lui faudrait un second dressing. A la sortie d’un magasin, lassée par sa virée –et fatiguée par la chaleur parisienne à vrai dire- Coline décida de se rediriger vers le parking où sa voiture de luxe était garée. Et contre toute attente, alors qu’elle fonçait tête baissée vers l’endroit où elle était garée, Coline leva les yeux comme si elle avait sentie qu’on la regardait. Effectivement ; son regard se croisa aussitôt à celui de Jules. Ah… Jules. Il y avait tellement à dire sur Jules Perniac. Coline d’habitude si expressive et sans gêne eut presque envie de l’éviter. Il l’aborda pourtant.
« Coline. Ca fait un sacré moment dis-moi. » Elle lui sourit gênée. Parlait-il du moment où elle n’avait cessé de lui hurler dessus où de la fois où elle l’avait vaguement aperçue alors qu’elle était accompagnée de son fiancée. La première option était plus probable, pensa-t-elle. « Le mois de Mars » souffla-t-elle timidement. Sa voix était faible, discrète : quelque chose qu’elle n’avait jamais fait avant.
Si elle avait espéré que ce moment gênant en reste là, ce n’était pas le cas. Jules poursuivit en effet la conversation. Tant pis : au fond, Coline l’aimait bien ce type et se sentait coupable de l’avoir traité comme un domestique la dernière fois. Elle rit à sa remarque. « Non, même si ça pourrait être une bonne idée j’dois avouer » Coline, faire œuvre de charité : personne n’aurait pu s’y attendre. Elle eut ce petit sourire charmeur que Jules n’avait sûrement pas vu sur son visage depuis leurs quinze ans. « Disons que le temps est propice au shopping et puis je commence à faire du repérage pour… » Elle se coupa. « Peu importe » conclu-t-elle toujours en souriant, comme si parler de son mariage avec Jules la dérangeait.


Dernière édition par Coline M. H. Duvauchelle le Lun 29 Juil - 18:47, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Hurry and erase the goodbyes - Coline   Hurry and erase the goodbyes - Coline EmptyLun 29 Juil - 18:05

Le comportement de Jules lorsque Coline Duvauchelle était dans les parages était tout simplement incompréhensible, autant pour lui que pour les autres. Il s’en voyait parfois lui-même déconcerté lorsqu’il l’abordait tout en ayant la non-envie de discuter avec elle. A maintes reprises c’est ce qu’il s’était produit, les exemples de l’époque où il travaillait au Starbucks étaient nombreux et un nouveau s’ajoutait aujourd’hui à la liste. Inutile de le préciser, le descendant Perniac fut déconcerté par la réaction de Coline. Habituellement elle l’aurait envoyé bouler, lui aurait lancé une pic, là elle semblait carrément avoir envie de reprendre sa route, comme si elle avait prié ciel et terre pour ne jamais le revoir. Peut-être était-ce le cas, après tout qu’en savait-il ? Depuis qu’ils s’étaient retrouvés il avait toujours marché sur des œufs. Visiblement de nombreuses choses avaient changé chez elle, à commencer par son statut matrimonial mais ça évidemment il n’allait pas s’empresser de le souligner. Mieux, il feignait de l’ignorer. Elle lui précisa qu’ils ne s’étaient pas revus depuis le mois de mars. Oh il lui était bien arrivé de l’apercevoir quelques fois, l’observant une poignée de secondes et s’efforçant par la suite à se concentrer sur autre chose. Coline semblait avoir bien changé. Cette fille changeait de personnalité comme de chemises, à vrai dire à l’heure actuelle Jules Perniac se demandait même si elle n’avait pas un peu de bipolarité. Il faut dire que lorsqu’on tombe amoureux d’une fille simple, drôle et adorable puis qu’on la retrouve plus tard pour découvrir une garce en puissance hautaine et sans morale pour ensuite tomber sur une fille qui n’ose même plus vous regarder dans les yeux c’est… déconcertant. Très, très déconcertant.  « Mars. » répéta-t-il, levant ses yeux sur un ciel bleu. Effectivement cela faisait un sacré bout de temps en y repensant. Il s'était passé de nombreuses choses pendant tout ce temps. Ses lèvres se pincèrent un moment avant qu’il ne revienne coller son regard aux sacs que portait la fashionista. Une remarque sarcastique plus tard, il fut surpris que la jeune femme ne le menace pas de lui coller un procès pour humour douteux portant attentat à la mode. Il n’en fut rien, elle alla même dans son sens. « Non, même si ça pourrait être une bonne idée j’dois avouer » S’il y a bien une réponse à laquelle il ne se serait pas attendu c’était celle-ci. Depuis le temps il avait parfaitement compris que Coline avait rayé la notion générosité de sa vie. Encore, si les choses s’arrêtaient à là. Mais non, il eut même droit à un sourire qu’il prit dans un premier temps pour une hallucination tout droit revenue du passé. Elle lui confia que le soleil apparent était propice à une séance d'achats compulsifs. Il était vrai qu'avec ce soleil Jules aussi se mettait lui-même à faire les boutiques bien qu'acheter des macarons n'avait en soit rien de dingue. Apparemment il était aussi temps pour elle de faire du repérage. Pour ? « Peu importe ». Bon d’accord, si elle le disait il n’allait pas insister pour savoir si ses nouvelles paires de chaussures allaient lui servir pour sa soirée de demain ou après demain puisqu’en tout honnêteté il n’en avait rien à cirer. Le sourire de Coline lui fut contagieux puisqu'il s'en glissa un sur ses lèvres, n'étant clairement pas insensible au charme de la belle. « Tu es pressée ? Il amorça. Maintenant qu'il avait commencé sa phrase il était obligé de la terminer. Passant l'une de ses mains derrière sa nuque, il se lança. « Je pensais que peut-être on pourrait se poser à un café... » Non. Ça n'allait pas. Allez savoir pourquoi il se sentait obligé d'enchainer. Qui plus est avec Coline il ne savait jamais sur quel pied danser Elle était toute mignonne là avec ses sourires, ses yeux presque timides et pourtant il avait l'impression de risquer la gifle d'un moment à l'autre.« J'ai besoin d'un brief sur la mode là... c'est devenu un vrai fléau pour offrir des... vêtements. » Oui, oh, de la lingerie quoi. Mais il se voyait mal lui dire ça, surtout à elle. Il avait beau être classe avec son pantalon et sa chemise aux manches retroussées il n'en connaissait pas une brindille sur la mode. il lui était arrivé bien trop souvent d'offrir des cadeaux jugés "ringards" alors forcément pour celui-ci il ne voulait pas se rater. Après tout celle qui partageait en ce moment même sa vie méritait bien ça.


Dernière édition par Jules Perniac le Lun 29 Juil - 20:21, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Hurry and erase the goodbyes - Coline   Hurry and erase the goodbyes - Coline EmptyLun 29 Juil - 19:48

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Ce qu’il y avait sûrement de plus décontenançant pour Jules, c’était qu’il avait à faire à une nouvelle version de Coline Duvauchelle. Transformée, voilà ce qu’elle était. Déjà physiquement : de mars à juillet, la belle blonde était devenue une belle brune, ce qui faisait encore plus ressortir ses yeux clairs. Le sourire de Coline si rare voir presque inconnu aux yeux du monde avait lui aussi fait son apparition sur le visage de la douce. Non, elle n’avait plus ces airs froids & méchants, ni ce regard à vous transformer en glaçon. Ouais, la rencontre avec son fiancé l’avait changé. Elle avait abandonné ses airs de pétasses supérieurs déclenchés par l’annonce de son adoption pour ré-apprendre à aimer la vie. C’était décontenançant, et pas que pour Jules. A vrai dire, le modèle Coline Duvauchelle été 2013 se rapprochait vachement de celui que lui avait connu pendant son adolescence. Elle avait retrouvé un soupçon d’innocence, un sourire était apparu sur son visage. C’était comme si elle avait oublié le désastre qu’était sa famille.
Jules Perniac avait manqué à Coline. Ou du moins, le fait qu’elle soit sociable et appréciable aujourd’hui et son changement de point de vue sur la vie et les choses qui l’entourent, avaient fait qu’elle s’en voulait de lui avoir fait la misère. Elle s’en voulait qu’il ait eu à la craindre aujourd’hui et qu’il soit étonné par sa gentillesse. Même si, quand elle y pensait, c’était tout de même lui qui l’avait abordée…
« Il s’en est passé des choses depuis mars hun… » dit-elle, presque gênée. La nouvelle Coline n’avait plus rien à voir avec l’ancienne. C’était comme si on avait appuyé sur reset pour en créer une nouvelle. Décontenançant : y avait pas d’autre mot. Des choses ? Ouais, elle faisait sûrement référence à son changement soudain de personnalité et à la bague ornée d’un diamant sur son annulaire gauche qu’elle tentait tant bien que mal de cacher à Jules. Mais pourquoi donc cachait-elle à son ex qu’elle avait finit par se fiancer ?
« Tu es pressée ? » finit-il par lui demander. Coline, ne sachant quoi répondre dans un premier temps, se contenta de sourire. Alors comme ça, il voulait rester un peu avec elle. C’était clair que la dernière fois où ils avaient discuté, il ne lui aurait jamais proposé ça. Si elle se souvenait bien, il avait d’ailleurs dis que la prochaine fois que la Duvauchelle se pointerait dans son café, il l’ignorerait. Son point de vue avait visiblement changé, sans aucun doute. « Non, j’ai tout mon temps » En même temps, une héritière friquée sans emploi, ça n’a pas grand-chose à faire de ces journées. Et attendre son fiancé tranquillement à la maison, non merci ! Mais ouais, elle avait un fiancé, elle l’aimait plus que bien ce type là, alors elle aurait peut-être du enlever le sourire niais qu’elle avait lorsqu’elle regardait Jules…
« Je pensais que peut-être on pourrait se poser à un café... » Elle lui sourit. Il avait envie de passer du temps avec elle, d’effacer l’ancienne Coline. Il avait ce petit air gêné qui lui plaisait temps. Elle avait l’impression d’être retournée à l’époque où ils s’étaient rencontrés. « Sans problème » dit-elle en remettant ces nombreux sacs en place. « Si on pouvait trouver une terrasse maintenant ça serait plutôt cool, je suis chargé comme une mûle » Appel à la galanterie.
« J'ai besoin d'un brief sur le mode là... c'est devenu un vrai fléau pour offrir des... vêtements. » Ils se mirent en marche. Il lui demandait des conseils en mode ? Elle n’était pas sûre de comprendre et à vrai dire, ça l’emmerdait un peu. « Tu veux des conseils sur quoi et pour quoi » dit-elle franchement. Un peu moins douce, mais toujours un minimum gentille. Ne cherchez pas, c’est une nouvelle version de la Duvauchelle que nous pouvons observer dès aujourd’hui.
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MessageSujet: Re: Hurry and erase the goodbyes - Coline   Hurry and erase the goodbyes - Coline EmptyLun 29 Juil - 20:40

« Il s’en est passé des choses depuis mars hun… » Oh ça oui et ce n’était rien de le dire. Malgré cette constation de la part de la jeune femme, Jules n’insista pas pour savoir ce dont elle insinuait. Après tout il était dans la suite logique de la vie que des choses se fassent et se défassent. Jules lui-même avait trouvé une copine entre temps et, même s’il balayait ce détail de son esprit à l’heure actuelle cela semblait aussi être le cas de Coline. La gêne dont elle faisait preuve touchait le Lillois. Chez une fille normale c’était mignon mais chez mademoiselle Duvauchelle la fille hautaine des beaux quartiers ça l’était encore plus. « Ca m’en a tout l’air » qu’il se contenta de répondre. Faisant référence au comportement agréablement surprenant de son ex. il aurait été dommage de ne pas poursuivre cet échange. Son regard un doux, cette gêne dont elle faisait preuve, il était clair que cela le déconcertait au plus haut point mais comme si cela n’allait durer qu’une journée, Jules souhaitait à tout prix en profiter au maximum. La retrouver lui faisait du bien, et quand il songe à « la retrouver » cela ne concerne pas Coline Duvauchelle mais bel et bien Coline, cette fille dont il était follement tombé amoureux un été. Un simple été et pourtant si marquant.

Lorsque Jules Perniac demanda à la belle brune si elle était pressée, il ne réalisa même pas qu’il venait de débiter ces paroles. Sa pensé ayant pris le bas sur sa langue, il se retrouva vite gêné à lui proposer un café en terrasse. « Sans problème » Ces simples paroles suffirent à lui décrocher un sourire. Le genre de sourire qui se veut sincère. Là, de suite, il se sentait bien. C’est comme s’ils n’étaient que tous les deux, certes Paris était un peu moins bondé en cette saison estivale mais là son ressenti était un peu trop exagéré pour que ce soit… normal. « Si on pouvait trouver une terrasse maintenant ça serait plutôt cool, je suis chargé comme une mûle » C’était à se demander comment elle faisait pour se trimballer autant de sac d’ailleurs. Mine de rien elle n’était pas si frêle, elle devait bien avoir un peu de force dans les bras pour soulever tout ça car les faire trainer derrière elle aurait aussi pu être une solution comme une autre. Du moins lui c’est ce qu’il aurait fait. Hm. « Donne-moi-en un peu. J’ai l’air ridicule à côté avec mon petit sac. » Il avait l’air d’une tapette avec son petit sac en carton Ladurée, ouais. La débarrassant au maximum de ses sacs, un peu plus de la moitié, il se sentit tout à coup en décalage avec Coline. Le fait de porter ces affaires de grandes marques entre ses mains lui fit prendre conscience que socialement il y avait un véritable fossé. Mais soit, tout se passait pour le mieux, il n’allait quand même pas tout gâcher pour un différend social. « Tu veux des conseils sur quoi et pour quoi » Marchant à ses côtés, il resta silencieux quelques secondes. Non mais honnêtement pourquoi ramener sa copine là-dedans ? D’un côté c’était malsain mais d'un autre... quel intérêt à lui en parler. Pour l'instant il n'y avait qu'eux, pas besoin de ramener Cécile dans le tas. Surtout que s'il le faisait Coline risquait aussi d'aborder le sujet de la personne qui partage aussi sa vie. Papoter comme des vieux amis était pour Jules inconcevable. Leur relation était bien différente de ça. « Pour rien, laisse tomber. » C'en était préférable. Esquissant un sourire de formalité, il ne prolongea pas le sujet. « Elle est pas mal cette terrasse non ? Leurs mojitos sont les meilleurs la ville. » Pour y être venu une fois, effectivement leurs mojitos étaient à se damner. « Par contre pour les jus d'orange je sais pas. » Le regard taquin et un sourire bon enfant, il s'adressa à Coline avec toute la simplicité qui le caractérisait. Sa hargne semblait s'être volatilisée, autant en profiter.
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MessageSujet: Re: Hurry and erase the goodbyes - Coline   Hurry and erase the goodbyes - Coline EmptyLun 29 Juil - 22:19

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Il était évident que Jules avait remarqué que Coline avait changé. En même temps, comment ne pas le remarquer. La fille hautaine avait disparu et ça se remarquait rien qu’au coup d’œil. Ouais, parce que le sourire colgate total de Coline est immanquable. Elle déborde de joie. C’est l’effet « je me suis mise en couple et pour la seconde fois de ma vie je ne le regrette pas » ouais, même si bon, à l’instant présent ce n’était pas le fiancé de Coline qui occupait ses pensées mais bel et bien le beau jeune homme qui se trouvait devant elle. Elle avait balayé de son esprit le type qui l’avait demandé en mariage il n’y avait pas longtemps. Comme si le fait qu’elle soit devenue sympa ait fait remonter ce qu’elle ressentait la dernière fois qu’elle avait été sympa.
C’était l’été où elle avait rencontré Jules. En vacances. Et ça avait été sûrement les plus belles vacances de sa vie, même si elle ne voulait pas se l’avouer. Entre eux, ça avait été parfait. Parfaitement parfait. C’était avec un brin de nostalgie que Coline repensait à tout ça. Ouais, Jules c’était son premier amour, sa première fois. La première et une des rares fois où elle avait ressenti quelque chose pour quelqu’un. Bordel, qu’est-ce qu’elle aimerait bien retourner à cet été là.
Coline était contente que Jules lui ait proposé de prendre un café. Ca l’occuperait pendant l’après midi, et puis elle pourrait discuter tranquillement avec lui. Pas comme la dernière fois. Ouais, fallait éviter la catastrophe de la dernière fois. Elle voulait se rattraper. Et puis elle avait envie d’oublier son fiancé, le temps d’un café. Si seulement son petit-ami était au courant qu’elle allait s’installer en terrasse avec son ex. Perniac n’était pas le seul ex de Coline –au grand désarroi du futur mari- mais c’était bel et bien le seul qu’elle avait aimé. Mais ça, valait mieux pas qu’il le sache. C’était mieux pour Jules comme pour Coline.
Jules proposa alors à Coline de l’aider avec tous ses achats. Elle le gratifia d’un sourire tout en lui passant quelques-uns de ses nombreux sachets. Jules avait l’air en forme, heureux de la voir. Pas comme la dernière fois. Nom de Dieu, pourquoi se sentait-elle obligée de comparer cette rencontre à la dernière qui avait eu lieu ? Elle-même savait qu’elle avait changé. Ce n’était pas comparable ; absolument pas. « Je devrai t’engager pour porter mes sachets lors de mes virées shopping » dit-elle en le voyant encombré de ses affaires. Elle en riait même. Jules ne l’avait sûrement pas entendu rire depuis des mois, même des années.
« Pour rien, laisse tomber. » souffla-t-il. Ca sonnait comme Coline tout à l’heure. Il esquivait quelque chose. Au pire, Duvauchelle n’avait pas envie de se casser la tête avec tout ça. Ils prendraient un café ensemble, et c’était déjà plutôt pas mal.
« Elle est pas mal cette terrasse non ? Leurs mojitos sont les meilleurs la ville. Par contre pour les jus d'orange je sais pas. » Coline leva les yeux aux ciels, puis lui adressa un sourire complice. « Je pensais qu’on allait vraiment prendre un café moi ! Pas que tu voulais me faire boire. En fait tu vas me soûler pour pouvoir faire ce que tu veux de moi après » Elle rit. Ouais, c’était une blague, pas qu’elle soit infidèle hun, ou du moins elle avait décidé de ne plus l’être. Et d’ailleurs, il ne lui semblait pas que ça soit le genre de Jules.
Marie Hella se fichait finalement du café. Elle voulait tester ces fichus mojitos. Ils s’installèrent à la terrasse. Coline mit fin au silence –bien que court- qui venait de s’installer. « Je tenais à m’excuser pour la dernière fois » avait-elle dit avec douceur. Mais bordel Coline, arrête de ressasser le passé ! Mais en même temps… Jules c’est son passé, bien qu’elle ne l’admette pas.
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MessageSujet: Re: Hurry and erase the goodbyes - Coline   Hurry and erase the goodbyes - Coline EmptyMar 30 Juil - 0:16

« Je devrai t’engager pour porter mes sachets lors de mes virées shopping »  Savait-elle au moins que c’était la hantise de la plupart des mecs présents sur cette terre ? Pour rien au monde, et même s’il s’agissait là de la belle Duvauchelle, Jules Perniac ne se trimballerait collé au fesses d’une demoiselle dans des boutiques de luxes pour en récupérer un sac cartonné au logo imprimé. Le cliché du mec engouffré sous les sacs, à d’autres. « Oulà je ne pense pas être taillé pour le poste, tu vas devoir trouver quelqu’un d’autre. » Le rire de Coline lui était agréable, autant que son sourire. Bien qu’il y avait de très fortes chances pour que la proposition ne soit pas sérieuse, il y avait en son sein l’idée de le revoir et ça, bien qu’il fondait son espoir sur une maigre plaisanterie, il espérait que ce ne soit pas du vent. Qui sait peut-être qu’après leur rendez-vous ils prendraient enfin l’initiative de continuer à se voir ? Quoi qu’il en soit pour l’instant il s’en fichait complètement, la douceur de cette situation lui semblait tellement éphémère qu’il comptait ne pas gâcher ce moment privilégié.
Après l’esquive du sujet Cécile, qui bien qu’il l’aimait d’un amour certain n’était pas approprié, il proposa à Coline une terrasse à l’allure sympathique. C’était assez simple, peut-être trouverait-elle ça un peu trop banal, elle qui ne semblait pas se considérer comme étant du commun des mortels. Pourtant elle ne broncha pas. Elle avait changé sous tous les points c’en était incroyable. « Tu insinues que je suis ce genre de type ? Déclara-t-il amusé et faussement outré Ce n’était qu’une simple proposition mais si tu veux prendre un café sous ce soleil de plomb… » Il laissa trainer sa fin de phrase, sous-entendant que les mojitos étaient bien plus adaptés. Boire un café alors qu’il sortait tout juste du travail ne l’enchantait pas des masses, c’était plutôt son rituel post-boulot.
Ils s’installèrent, couverts par l’ombre du parasol. Le silence ne fut que de courte durée puisque Coline le brisa par ses mots. « Je tenais à m’excuser pour la dernière fois » La dernière fois… il aurait aimé l’oublier. Coline était venue faire son show. Jamais elle ne lui était autant sortie par les yeux que ce jour-là. En la comparant à celle qu’elle était aujourd’hui cela semblait tout bonnement pas crédible, il devait y avoir anguille sous roche. Pourtant elle paraissait si sincère, chacun de ses mots étaient prononcés avec douceur et non plus avec toute cette arrogance dont elle débordait autrefois. Lui qui ne se mettait pas souvent en colère, Jules Perniac fut complètement déstabilisé ce fameux jour ; si la demoiselle Duvauchelle était restée dix minutes de plus il lui hurlait dessus pour sûr. Un silence gênant s’installa et dans son extrême gentillesse Jules esquissa, bien que difficilement, un sourire. Il n’avait toujours pas digéré le cinéma qu’elle lui avait fait. Pourtant ce n’était pas le premier –et ce fut le dernier- mais elle l’avait vraiment agacé. « Ce n'est pas grave. » Ca ne l'était pas, en effet, mais il prononça ces mots par simple politesse. Il voyait là l’occasion d’en savoir un peu plus. « Je t’avoue que j'ai essayé plusieurs fois de comprendre. Mais les résultats ne sont pas fructueux. » Par-là il insinuait bien sûr le changement de personnalité de Coline, ce qui avait pu la transformer de fille totalement adorable à garce en puissance. En son fort intérieur il s'était construit des dizaines d'hypothèses sans jamais qu'on ne l'éclaire sur la réelle raison. Au fond était-ce si important maintenant qu'elle était redevenue "normale" ? Il ne souhaitait pas s'étendre sur le sujet, celle qui devait le faire c'était elle.
Un serveur se planta à leurs côtés. Hm, le moment de passer la commande donc ? Décidément qu'il soit au boulot ou en repos il ne quittait pas ces terrasses de café. « Alors finalement ce sera café ou mojito pour la demoiselle ? » Pivotant légèrement la tête, il la regarda le regard plein de défi. Avec elle il reprenait ses aises si vite que c'en était étonnant. L'époque où il ne souhaitait que sa disparition paraissait bien loin.
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