L'HISTOIRE
« L'homme ne peut jamais savoir ce qu'il faut vouloir car il n'a qu'une vie et il ne peut ni la comparer à des vies antérieures, ni la rectifier dans des vies ultérieures. » Kundera

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Vous croyez qu’avoir des parents riches suffit pour être heureux ? Figurez vous que c’est la question à laquelle Cayden essaie de répondre depuis sa naissance. Pour résumer la situation, il a des parents hyper riches – c’en est même indécent tellement ils sont riches – mais égocentriques et égoïstes à un point inimaginable. Quand vous êtes enfant, vous avez besoin d’amour et de tendresse, vous avez besoin de vos parents ne serait-ce que pour avoir un modèle à imiter. Tous les enfants ont besoin d’amour, le problème, c’est que certain n’en ont pas. Ce fut le cas de Cayden. Ses parents étaient bien trop préoccupés par leurs carrières respectives pour prêter la moindre attention à leur fils. Sa mère, interprète à l’ONU passe le plus clair de son temps au travail, à New York, à traduire des conférences entre les membres du gouvernement et quand elle n’est pas là-bas, elle est ou au spa avec ses copines, ou chez son chirurgien esthétique pour tenter de gommer les rides qui s’installent à l’aide de lifting. Côté paternel, ce n’est pas vraiment mieux. Disons que papa est très doué pour faire la morale quand il fait une bêtise comme tâcher le nouveau tapis importé d’Inde ou pour signer de bons gros chèques permettant à son fils chéri d’étudier dans la meilleure maternelle de la ville ; mais dès qu’il s’agit de vraiment s’occuper de son fils, monsieur Quincy est le dernier. Comme sa femme, il passe le plus clair de son temps au travail, pour sa part, il n’a pas besoin d’aller jusqu’à New York, il se contente d’aller jusqu’à son bureau situé au treizième étage du plus grand cabinet d’avocats de la ville et parfois, il se rend au tribunal pour défendre de gros clients. Cependant, pour que leur fils ne manque de rien, monsieur et madame Quincy embauchèrent une nurse pour parfaire son éducation et cédèrent à tous les caprices de leur fils. Le jeune Cayden grandit comme un enfant roi. Il devint capricieux. Il voulait tout, tout de suite et ne supportait pas le mot non.

En grandissant, voué en quelque sorte à lui-même – la nurse ayant été remerciée lors de son entrée au collège – comprit rapidement que dans la vie, il y a deux camps : celui des populaires et celui des loosers. C’est là que commença le déclin. Il ne se rendait pas vraiment compte des répercussions qu’auraient ses actes mais il s’en moquait, il ne pensait qu’à attirer l’attention de ses parents et à s’autodétruire. Peu à peu, ses résultats scolaires baissèrent et il commença à fréquenter les mauvaises personnes, à trainer dans les rues de Los Angeles, à aller à divers fêtes. Les choses ne s’améliorèrent pas lorsqu’il entra au lycée, bien au contraire même. Ses résultats scolaires s’effondrèrent, il commença à fumer, passait le plus clair de son temps à traîner et sombra rapidement dans l’alcool et la drogue. Rien de catastrophique cependant. Il n’a jamais été un grand drogué, disons juste que parfois se détendre lui et échapper à son quotidien lui faisait du bien. Son problème avec l’alcool lui est tout autre, on ne peut pas vraiment dire qu’il ait été alcoolique mais on ne peut pas non plus ignorer ce point. Il avait tendance à trop boire lors de soirée et a déjà sombré dans un coma éthylique, d’ailleurs, il lui arrivait même parfois de venir en cours bourré. Ses parents ne le remarquèrent même pas, ils se contentaient de lui faire des remontrances sur ses résultats scolaires, remontrances qui d’ailleurs lui passaient au-dessus de la tête. Il se foutait éperdument de ses résultats scolaires. Les seuls choses qui l’intéressaient étaient sa côte de popularité et quelle fille il sortirait le soir. Et oui, il était le stéréotype même du petit con populaire. Toujours bien habillé, les cheveux légèrement décoiffé, une clope au bec, toujours une fille à ses côtés et entouré d’une bande de potes. Sa popularité, il la acquis en entrant dans l’équipe de foot du lycée, à partir de là, il fut invité à toutes les soirées et les filles se bousculèrent pour sortir avec lui. En parlant de fille, il est sortit avec un bon nombre. En fait, c’est très simple, au lycée, il y avait une fille qui lui plaisait mais cette dernière était son total contraire. A chaque fois qu’il essayait de l’approcher, de lui parler, de la faire rire ou autre, il se faisait rembarré. Il a tout essayé pour attirer son attention sans jamais y parvenir, comme s’il n’existait pas à ses yeux. Elle le prenait pour un looser vaniteux, chose qu’il était sans doute, et affirmait ne jamais vouloir sortir avec un garçon dans son genre. Dans un sens, elle a bien fait, il n’aurait fait que la tirer vers le bas ; elle était bonne élève, lui non, elle ne trainait pas, lui si, elle participait à plusieurs activités extrascolaire, lui ne vivait que pour le foot. Ils étaient trop différents pour être ensemble et pourtant, il était dingue de cette fille. Seulement, malgré ses sentiments pour elle, à force de se prendre des vestes, il a finit par sortir avec d’autres filles. Il n’était pas amoureux de toutes ces filles, elles étaient justes jolies alors pourquoi pas ?! C’est sans doute à cause de cette absence de sentiments qu’aucune de ses relations avec ces filles n’a duré. Il les sortait et il les baisait. C’est cru mais c’est comme ça qu’il procédait.

Et il a procédé encore comme ça longtemps puisqu’il ne s’est pas calmé en entrant à l’université. Au contraire, plutôt mignon de gueule et bien gaulé physiquement, on peut dire qu’il en a profité auprès des filles du moins, avant de tomber amoureux pour la première fois. Il a vécu cette relation plutôt intensément mais a tout foutu par terre en goûtant aux plaisirs de la chaire avec une autre fille. De plus, avant de débuter cette relation, il s’était marié avec une inconnue suite à une trop grande quantité d’alcool ingurgitée. Bref, autant dire qu’en apprenant ça, l’amour de sa vie à décamper, le laissant seul, triste et malheureux. Bien entendu, il tenta tant bien que mal de dissimuler ce mal-être émotionnel. Une chance pour lui, depuis son entrée à l’université, il s’est fait pas mal de copains sur qui il peut compter en cas de coup dur. Parallèlement, cette épreuve l’a également endurci, elle lui a fait réaliser qu’il ne pouvait pas se comporter éternellement comme un gamin et ignorez les conséquences de ses actes. Il est en quelque sorte devenu plus mature même s’il a bien du mal à agir comme tel. Il a encore trop souvent tendance à agir sans réfléchir et à s’en mordre les doigts ensuite mais il est comme ça et on ne le changera pas. Actuellement, on ne peut pas dire que tout aille bien dans sa vie, tout s’entremêle mais malgré ça, il reste jovial. Il refuse de montrer son affectation vis-à-vis de quoi que ce soit, il sauve les apparences comme on le lui a toujours appris. Il mène son petit bonhomme de chemin sans se soucier outre mesure du lendemain.

Jeune diplômé de finance-marketing – il est bien loin le temps où il rêvait de devenir sportif – et fraichement divorcé de sa relation chaotique, c’est le sourire aux lèvres qu’il entra dans la vie active. Après un petit moment de battement, il fini par obtenir un poste dans l’une des grosses firmes du pays. Acharné de travail, il fit son trou et il grimpa rapidement les échelons, un peu trop rapidement même comparés à ses collègues. Quoi qu’il en soit, à tous justes vingt-sept ans, il se voit proposer un poste de PDG. Seul hic au tableau, le poste est à Paris. En effet, l’entreprise vient tout juste d’étendre sa portée à l’international et à besoin de placer ses meilleurs membres dans les différentes villes stratégiques. Après une courte hésitation, principalement due au fait de devoir changer de train-train quotidien, il accepta le poste et s’envola direct pour Paris ...

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HORS JEU ▹ GROUPE : Molière ▹ AVATAR : Cam Gigandet ▹ SCENARIO ou PERSONNAGE INVENTE : Inventé ▹ PSEUDO/PRENOM : Emma ▹ ÂGE : 19 ▹ OU AVEZ VOUS CONNU LE FORUM? : Au hasard ▹ PRESENCE : 5/7