nicéphore ϟ « because you were the first. the first face this face saw »

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L'HISTOIRE
« je suis un pacemaker en panne »

Ma mère a un cancer. Ce n'est pas un cri de douleur, ce n'est pas une question, c'est un constat. Ma mère a un cancer. Peut être qu'en le répétant assez souvent, ça fera moins mal. Mais est-ce que ça fait vraiment mal ? Quand les gens te regardent, ils ont l'impression que tu t'en fous, t'as pas l'air triste, t'as pas l'air inquiet, même pas un peu fâché. Les gens te connaissent pas sinon ils sauraient que dans ta tête, en ce moment, c'est une putain de tempête, c'est un maelström. Le problème, c'est que je fais ce que je fais toujours quand ça va pas et qu'on me demande. « ça va ? ». Je souris alors que j'ai envie de pleurer et je réponds. « ouais ça va et toi ? ». Personne sait contrefaire un sourire comme moi. Je suis le maître du mensonge, je suis l'empereur des apparences.
Je rentre chez moi pour constater que mon père n'est pas là, que ma sœur s'est endormie comme une merde sur le canapé et que ma mère se meurt lentement dans son lit. Les gens me disent souvent que j'ai de la chance parce que je suis riche, que je vis dans une grande et belle maison, que mes parents sont cools parce que c'est un peu des hipsters, mais je suis pas sûr que l'essentiel soit là ; c'est sûr que dans deux cent mètres carré on se sent pas à l'étroit. Les jours se répètent à l'infini, mes journées en ce moment c'est un peu comme les décimales de PI : elles ont pas de fin et tout le monde s'en fout. Quand je monte un soir, on vient de m'annoncer que ma mère passerait pas la nuit. Elle a pas voulu aller à l’hôpital, elle aime pas trop les médecins. Elle est comme moi maman, elle dit pas grand chose, elle est calme, posée. Quand ça va pas, elle sourit, elle est radieuse. Ce soir, elle irradie de bonheur. « nicée, tu feras bien attention à ton père et à ta sœur ... tu sais comment ils sont ». Elle pouffe de rire et s'étouffe presque en toussant. Je pourrais me jeter sur le lit et l'enlacer comme pour la retenir, je pourrais m’effondrer en pleurs et la supplier de ne pas mourir, mais elle m'a enseigné la retenue alors j’acquiesce et lui donne un verre d'eau. Ce soir-là, ma mère est morte. Ce n'est pas une question, ce n'est pas un constat, c'est un cri de douleur silencieux. Ma mère est morte.

« eh nicée ! mate ça ». Thibault est un crétin, Thibault aime la vie, le bruit, la fureur. Thibault est mon anti-thèse, Thibault est mon "ça" de substitution. Il se déhanche en collé-serré contre une fille qu'on ne connaît pas. Elle se retourne et le remercie avec une droite. Thibault s'en fout et garde son expression de petit con arrogant en revenant vers moi. Dire qu'il sourit ce con ! Il s'enfonce dans le pouf de cette boîte parisienne branchée. J'aimerais vous dire son nom, mais le pichet de vodka que j'ai terminé commence à faire effet au détriment de ma mémoire immédiate. Je suis encore assez lucide, pourtant, pour voir que les ennuis arrivent sous la forme du petit ami de la fille que Thibault a emmerdé. « c'est toi le connard qui a dansé avec ma copine ? ». Il jauge le nouvel arrivant, je sais que l'impact arrive, dans quelques minutes. « ouais, c'est moi et pendant qu'on dansait je mis un cacheton dans son verre pour la baiser dans les chiottes tout à l'heure ». On y est : impact imminent. Le petit ami s'énerve, renverse la table basse et attrape Thibault par le col ; et ce con continue à sourire. Je me suis levé et je m'interpose. « ça te regarde pas toi ». Je change pas d'expression et je lui montre le sol. « t'as renversé ma vodka ». Il a un moment d'hésitation et regarde au sol ; j'en profite pour lui écraser mon poing sur le nez. Thibault a l'air aussi surpris que le petit ami au nez cassé, j'entends son "putain" malgré la musique trop forte. Il m'attrape par la manche et on se met à courir quand on voit les videurs s'approcher. Le petit ami en sang est aussi le fils du patron. Thibault, pour faire bonne mesure et forte impression, renverse tout ce qu'il peut et montre son cul avant de sortir en courant derrière moi. Arrivé à plus d'un kilomètre de la boîte, on reprend notre souffle et on crache nos poumons. Je m'allume une clope et je me rends compte que ma main droite est couverte de sang et d'égratignures. Maintenant que l'adrénaline est redescendu, je me rends compte que j'ai mal aussi. Thibault se marre et laisse échapper un cri de plaisir. C'est vrai que ce soir on se sent en vie, on est des merdes, on est moches à l'extérieur et beau à l'intérieur, mais putain que c'est bon d'être en vie. Thibault se tourne vers moi avec son habituel sourire de petit con. « faudra remettre ça rocky ».

Cass est membre du sexe opposé, une femme, elle a de jolis petits seins en forme de poire que je m'efforce de ne pas regarder derrière son décolleté. Je crois qu'elle sait que je fais des efforts pour être correct avec elle. Thibault, lui, ne se gêne pas beaucoup. Je sais qu'elle aime ça et pourtant je crois deviner qu'elle chérit ces moments que nous passons ensemble ; seulement elle et moi. Cass est une femme, mais Cass est un ovni, elle nous ressemble et nous complète. Sans elle, notre duo ne serait pas équilibré avec elle nous ne formons pas un trio : nous sommes beaucoup mieux que ça, mais quoi ? C'est un mystère. Elle est assise sur le canapé du salon, elle déguste de la glace directement dans le pot et son t-shirt trop grand ne l'est pas assez à mon goût. Quand je m’assois à côté d'elle, elle pose son encas et se blottit contre moi. Machinalement, je lui caresse doucement les cheveux. J'aime ces moments-là, ces moments de tendresse, ces moments mutins et doux. Elle entoure mon ventre de ses bras et se rapprochent un peu plus de moi. Elle relève la tête et je vois dans ses yeux une expression que je ne lui connaissais pas. Se relevant, légèrement, elle m'embrasse doucement d'abord puis elle se fait plus pressante. Je sens sa main qui parcourent mon torse avant de s'arrêter sur ma boucle de ceinture et c'est à ce moment-là que je la repousse, doucement, presque avec tendresse. « cass... j'ai pas envie de jouer un remake de jules et jim, pas avec toi et thibault ». Je ne lui demande pas de choisir, seulement je n'ai pas envie de savoir qui serait l'objet de son choix. Surtout si ce n'est pas moi.

HORS JEU ▹ GROUPE : serge gainsbourg ▹ AVATAR : m.hitt ▹ SCENARIO ou PERSONNAGE INVENTE : scénario ▹ PSEUDO/PRENOM : weekend wolves ▹ ÂGE : 23 ans ▹ OU AVEZ VOUS CONNU LE FORUM? : bazzart ▹ PRESENCE : au moins 5/7.

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Bienvenue et bon courage pour ta fiche cute

Quel pseudo nicéphore ϟ « because you were the first. the first face this face saw » 3653090078

bienvenue sur ILRIP et bonne chance pour ta fiche nicéphore ϟ « because you were the first. the first face this face saw » 4213355403

si tu as la moindre question , n'hésites pas nicéphore ϟ « because you were the first. the first face this face saw » 3916890345

Bienvenue

Bon courage pour ta fiche, et si tu as la moindre question, nous sommes là I love you

Est ce que je t'ai déjà dit à quel point tu es cool ?
Bienvenue encore une fois & bonne chance pour ta fiche nicéphore ϟ « because you were the first. the first face this face saw » 905670403

nicéphore ϟ « because you were the first. the first face this face saw » 905670403

MATTHEW

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c'mon mannequin préférééé cutie

(avec Sam Way nicéphore ϟ « because you were the first. the first face this face saw » 860609438

& Josh Beech nicéphore ϟ « because you were the first. the first face this face saw » 2338005491

) donc très très TREeeeeeeeeeeS TRES boon choix d'avatars monsieur nicéphore ϟ « because you were the first. the first face this face saw » 2640067651