« P*tain c'est quoi ton problème ?! » « Ne me parle pas sur ce ton, et arrête de te conduire comme une.. comme une garce ! » « J'ai de qui tenir ! » Vlan, une bonne gifle. Elle m'a tout de suite calmé et je suis partie immédiatement après. C'était la première fois que ma mère levait la main sur moi. J'avais à peine 15 ans et je n’en faisais déjà rien qu'à ma tête. Je m'en fichais de ce qu'elle pouvait bien penser. Je ne pensais qu'à moi, et à moi seul. J'étais en âge ou je me disais que, j’avais raison et que tout le monde avait tort. Je m'en rends compte aujourd’hui, j'ai eu tort. Mais avant, je ne pensais pas comme ça.. Dès mes 14 ans, je commençais à ne plus écouter ma mère. Elle pouvait me dire quoi que ce soit, je ferai le contraire juste pour le plaisir de ne pas lui obéir. C'était stupide, et j'en étais pleinement consciente. Mais je le faisais tout le temps. Je suis issue d'une famille de bourge, de vrai bourge. Toujours à leur brunch ou dans leur country club rien que pour faire du golf ou parler entre vieille morue. Enfin, c'est ce que je pensais à l'époque. Bref, je m'en suis vite remise. Ce n'est pas comme si je devais à chaque fois venir avec elle non ? La dernière fois qu'elle m'y a emmené j'y suis allé vêtu de ce qu'on pourrait appeler un mouchoir. Transparent du début à la fin il laissait apparaître des sous-vêtements pour le moins osé et été extrêmement court. Dès mon arrivée ma mère m'a fait la morale. Et c’est là qu'elle m’a traité de trainé pour la première fois. Là encore, je n'ai rien dit. Elle m'avait vexé et j'avais décidé de le lui faire payer. Très vite, je me suis fait une réputation dans tout Londres. Je couchais de gauche à droite sans aucun remord uniquement à cause de ma mère. Mais le plus amusant dans tout ça, c'est comment les sois disant amies de ma mère ont réagi. Elle est passée de femme parfaite à mère indigne. Elle pleurait tous les jours avec toutes ses histoires et j'en rigolais de plus en plus. Vous croyiez peut être que je fais ça uniquement parce qu'elle m'a traité de traîné mais non, pas que. Je le fait aussi à cause de mon père. Le pauvre a dû vivre une partie de sa vie avec cette garce prétentieuse. À sa place j'aurai divorcé depuis longtemps. Mais il était fou amoureux de ma mère. Même si leur mariage ne ressemblait plus à rien de l'intérieur, ils faisaient comme si tout allait bien à l'extérieur. Et très vite, tout le monde les envièrent. Mon père n'était pas bête. Il savait très bien que ma mère le trompait. Mais, je l'ai découvert par la suite, pas tout le temps avec la même personne. Au moins, vous savez qui est la vraie garce de la famille maintenant. Mon père est mort lui, en laissant la totalité de ses biens à ma mère. Sa me faisait rager ça. Elle ne méritait rien du tout, je suis même sur que c'est un peu à cause d'elle qu'il est mort et il lui laisse des parts de la marque ? Voilà d'où vient mon attitude envers ma mère. Et les derniers mots que je lui ai dit, vous les avaient vus un peu plus haut...
« Carrie ? » « Salut Cassiopée je me suis disputé avec maman. J'peux crécher chez toi ? » J'avais débarqué chez lui totalement et trempé et en pleurant presque. Elle m'accueilli avec plaisir et me donna des vêtements sec à mettre car, je n'avais rien pris à pars mon ordinateur quand je suis parti de chez moi. Je n'avais pas laissé de mot, ni même dit où j'allais à quelqu'un. Ma mère n'a pas lancé d'avis de fugue et elle s'en fiche sûrement totalement d'où je suis. Une chose est sûr, je ne retournerai plus à Londres. Ma vie est ici maintenant, à Paris. J'étais jeune quand j'ai quitté Londres et ma soeur m'a traité comme si j'étais sa propre fille. Elle m'a inscrit dans une école, m'a élevé et ma rappris à vivre. Avec elle, je n'étais pas obligé de jouer à un jeu constamment et je savais que je pouvais être moi-même. Elle m'a appris de qu'est l'humilité. Quelques années plus tard, j'ai postulé pour être journaliste dans un magazine, le magasine "ELLE". Ma soeur en est la rédactrice en chef. J'avais cru que puisqu'elle y travaillait et qu'elle y avait une place importante, je serai tout de suite journaliste d'une rubrique à succès ou un truc dans le genre mais non, elle m'a d'abord engagé pour ramener du café à ses autres employés. Mais je n'ai pas tout de suite abandonné. J'ai dû grimper beaucoup d'échelon et un jour, j'ai décroché le job d'assistante de Cassi Et j'en suis arrivé là toute seule. Le seul hic, c'est que le assistants ramène quand même toujours du café...