Tel est pris qui croyait prendre.
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 Tel est pris qui croyait prendre.

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Sasha Starek

Sasha Starek
A PARIS DEPUIS : 17/03/2013
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MessageSujet: Tel est pris qui croyait prendre.    Tel est pris qui croyait prendre.  EmptyDim 28 Juil - 13:03

Sasha Urbain Starek

prénoms ⊱ Sasha et Urbain. nom ⊱ Starek. surnoms ⊱ Sashou ou Slash. date et lieu de naissance ⊱ 16 novembre 1994, Lublin. âge ⊱ dix-huit ans. origines ⊱ polonaises. statut civique ⊱ célibataire. attirance ⊱ les femmes, mais peut-être aussi les hommes. profession/étude ⊱ khâgneux à partir de septembre prochain. groupe ⊱ Alfred de Musset. opinion politique ⊱ sans opinion. crédit ⊱ Silhouette-Hurts.
caractère ⊱ Je suis du genre intellectuel, c'est vrai, je peux passer des heures à étudier mes cours sans en ressentir la moindre lassitude. J'aime les belles lettres et j'ai donc choisi une hypokhâgne car je voulais être au plus près de la langue française. J'ai toujours eu des facilités scolaires, c'est pourquoi je m'en sors avec des notes correctes sans avoir besoin de m'investir corps et âme ; c'est comme une seconde nature pour moi. En contrepartie, je suis un peu tourmenté, je n'ai pas l'esprit tranquille et je me pose sans cesse des questions. J'ai du mal à trouver le repos de mon esprit. Je suis aussi très amical, on peut bien s'amuser avec moi, car je ne rejette personne, mais je ne suis pas du genre à aller vers les autres. C'est pourquoi, depuis cette année, je suis devenu solitaire, alors qu'au lycée, j'étais toujours bien entouré. Cela ne veut pas dire que je ne m'entends avec personne ; au contraire, on me considère comme très sympathique. Cependant, je ne ressens pas le besoin de m'intégrer à une bande, ce qui me met parfois un peu en marge de tout cela. Je suis un peu timide, et je ne parle pas de la sociabilité, non. Je suis timide dans mon approche, j'ai toujours du mal à m'engager, à me passionner pour quelque chose, j'ai souvent un avis neutre et réservé. C'est pourquoi je suis aussi très ambivalent. Ceux qui ne me connaissent pas ont toujours sur moi un point de vue si strict que cela les étonne lorsque je sors de l'image qu'ils se sont faites. Parfois, je m'étonne aussi, ce qui me fait dire que je ne me connais pas aussi bien que ce que je crois. Je me caractérise donc par ce mystère qui m'entoure, et que j'ai du mal parfois à percer moi-même. Au fond, personne ne sait vraiment ce que je pense, car mes actes ne reflètent pas vraiment mes pensées. Fort heureusement, je suis par la même occasion fiable, ce qui me sauve. Il est rare que je m'engage, mais lorsque c'est le cas, vous pouvez être certain que je tiendrai mes engagements. De même, je ne suis pas menteur pour autant, ma conduite est toujours très cohérente et je n'ai jamais donné à quelqu'un l'impression que je me servais de lui. J'ai quand même remarqué que j'avais un petit côté violent qui me rend capable de sortir des phrases quasiment cruelles. Mais comme je suis aussi bienveillant, je ne supporte pas l'idée de blesser quelqu'un, j'éprouve alors un tel remords que je me sens obligé de me faire pardonner. Cela vaut aussi de façon plus générale, car je n'aime pas laisser les gens dans le malheur, comme si je me sentais coupable d'avoir toujours été heureux. Enfin, je suis un rêveur, beaucoup de personnes m'ont fait remarqué que j'étais trop idéaliste, ce qui, toujours d'après elles, me rend très sympathique. La contrepartie est que je suis parfois indifférent ; ce n'est pas que je le fais exprès, et je vous l'ai dit, je fais attention aux autres, mais il m'arrive d'avoir la tête ailleurs, ce qui me rend aussi blessant. En bref, je suis une personnalité complexe qui a du mal à pencher d'un côté de la balance.
▹ C'est dimanche. Au programme, ton occupation dominicale indispensable sera :
Un brunch en famille ou chez des amis de longue date.
Un tour en forêt, un jogging, une escapade dans les rues de Paris à la recherche de l'inconnu.
La glande totale devant un DVD. Éventuellement un café-aspirine entre potes vers 18h.

▹ Tu viens de recevoir ta paye et tu as envie de t'offrir un petit quelque chose :
Une énième paire de chaussures, un chapeau, un sac.
Un stylo, un cahier, un porte-clé.
Un nouveau blackberry, une babiole ultra luxe.

▹ C'est la saint-valentin aujourd'hui. Comment réagis-tu ?
Tu es seul(e) chez toi et tu te gaves d'un pot de glace goût chocolat-noisette.
Tu décides d'aller voir un(e) ami(e)/ton(ta) petit(e) ami(e) et de lui déclarer ta flamme.
Tu te fiches complètement de cette journée, elle est banale à tes yeux.

▹ T'es jeune et tu as tes préoccupations. Quelles sont-elles ?
Web, livre, fringue, téléphone, "C'est juste pas possible !"
Facebook, grave, soirée, roc, déchiré, "Ah mais ouais carrément !"
Dîner, bourse, défilé, BBM, Londres, "Tu devineras jamais ce que j'ai appris !"

▹ Et toi, tu te déplaces comment ?
En voiture/scooter/moto
En vélo/à pied
En métro/bus

▹ Si tu devais partir en vacances ou si on t'offrait un voyage, t'irais où ?
Un Club Med au soleil, avec vos potes ou votre chéri(e), ou alors un trip roots et sportif en Amérique du Sud.
Un peu à la campagne en famille, puis un peu en amoureux en Corse.
St-Tropez l'été, Courchevel l'hiver, ou New York.

▹ Cet après-midi, rendez-vous entre amis. Votre QG :
Un bar propre, staïly, à la déco qui se la raconte un peu.
Un salon de thé bobo, un café tout en bois, calme et cosy.
Un salon de thé à l'ancienne, un café bourgeois, un bar de musée ou d'hôtel.
pseudo/prénom ⊱ Rieser. âge ⊱ je n'ai pas rajeuni entre temps. scénario ⊱ nullement. fréquence de connexion ⊱ irrégulière. avatar ⊱ Simone Nobili. comment vous êtes arrivé là ⊱ j'ai sauté dans le premier avion en provenance de chez moi puis j'ai toqué à la porte parce qu'il y avait de la lumière.
Code:
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Sasha Starek

Sasha Starek
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MessageSujet: Re: Tel est pris qui croyait prendre.    Tel est pris qui croyait prendre.  EmptyDim 28 Juil - 13:03


diamonds in the sky
Jusqu'à mes dix-sept ans, ma vie m'avait semblé fort simple, je ne m'étais pas posé la moindre question. Je m'étais laisser guider par ce qui me semblait être la seule voie possible, la mienne. Voilà pourquoi je prends la plume et j'exprime ma voix. Désormais, j'y songe sérieusement.
J'habite en France depuis ma plus tendre enfance, mais avant de venir à Paris, ville déclencheur de ma réaction, j'étais dans l'agglomération lilloise. Auparavant encore, j'étais en Pologne, dans la charmante ville de Lublin - en fait, j'ignore si elle est charmante, mais j'y suis né et manque d'objectivité. Mes parents étaient des exilés français qui se sont rencontrés sur place. Après ma naissance, le petit appartement que nous occupions ne nous suffisaient point. Pourtant, le rapatriement en France ne fut pas immédiat, car il était hors de question de faire cela à la légère. Avec un enfant en bas âge, ils ne voulaient prendre aucun risque et s'attachaient donc à retrouver une situation stable pour me faire découvrir mon pays d'origine, que je ne connaissais pas.
Ce fut fait pour mon sixième anniversaire, où j'entrai à l'école primaire, en cours préparatoire. J'étais quelque peu précoce, car je savais déjà lire, mais j'avais éprouvé un grand choc car, désormais, j'utilisais exclusivement le français, au contraire des premières années de ma vie où cette divine langue n'était réservée qu'à un strict contexte familial. Peu à peu, j'en pris cependant l'habitude, perdant quelque peu le léger accent que je subissais.
Enfant, je ne différais guère des autres. Un peu timide avec les grandes personnes, impressionnantes car très sérieuses ;  très ouvert avec les enfants, même si certains m'insupportaient pour des raisons sans importance ; respectueux de l'autorité de mes parents, quoiqu'un peu coquin. J'avais une tête honnête et plutôt mignonne, et je m'amusais à des relations avec mes petites camarades, qui jamais n'allaient bien loin. Pour beaucoup, j'étais un enfant sage, mais capable du meilleur comme du pire. Je fis quelques grosses bêtises, je le reconnais, mais jamais ce n'était grave. De même, rien de grave ne m'arriva, je ne connus jamais l'échec ni le déplaisir, ni même le malheur.
Avec le temps du collège, j'évoluai quelque peu. Cela signifiait pour moi une période de plus grande indépendance. Nous nous sentions grands, nous avions plusieurs professeurs, des cours variés et des visages d'ange. C'était le temps des essais pour mes camarades ; quant à moi, je me stabilisai. En fait, il serait plus exact de dire que je me structurai. Nulle pensée derrière tout cela : je voulais me coller à un modèle. Qui, dites-moi, n'a jamais eu cette envie de se fondre dans la masse ? L'envie d'être différent n'est qu'une façade pour s'affirmer comme personne. Ce que nous voulons tous, c'est être comme tout le monde. Inconsciemment, je voulais être ce tout le monde. Quoi de plus simple alors que de se laisser aller à être ce qu'on croit être ?
Alors, je ne tentais rien, je ne voulais rien d'autre que la bonne note au bout du parcours, l'amitié de mes camarades sans l'inimité de personne, m'amuser de façon reposante. Je reconnais que je n'aurais pas dû être ainsi, si renfermé, si simple. Pourquoi craignais-je tant la nouveauté ? Je n'aurais voulu pour rien au monde tenter quelque chose avec quelqu'un. Il ne fallait pas déranger ma petite vie tranquille, car alors, je devenais violent. Par violence, je n'entends pas la violence physique, mais une autre violence, plus profonde, plus proche de mon essence. Je crois qu'au fond, je suis de cette nature violente et rebelle. Je voudrais changer et je n'y suis jamais parvenu. Je m'arrête toujours avant. Il y a un blocage en moi. Peut-être n'appartenais-je pas totalement à ce pays.
Quoique... il y a eu ce changement dans la vie, quand j'entrai en seconde. Nous avions déménagé à Paris, dans un sublime appartement haussmannien, l'été même, quand mes parents y avaient été mutés. Je regardais la grande ville avec anxiété, et presque une timidité. C'était incroyable ; d'abord, un léger malaise, je me sentais presque plus polonais que français. Et puis, la rentrée. On aurait pu croire que cela aurait aggravé mon problème. Contre toute attente, je découvris que je pouvais être heureux.
J'étais arrivé en avance, installé au premier rang, seul, tournant le dos aux autres. Mon regard était posé sur ma trousse entrouverte, dans laquelle j'apercevais des affaires qui étaient les miennes, mais que je ne reconnaissais pas dans ce contexte. Je ne me sentais pas chez moi. Quoique libre, je me sentais en exil, comme si je ne pouvais plus revenir en arrière. Croyez-moi, je sais que cela n'est pas une erreur. Je sentis alors une brusque tape sur l'épaule. Étrange, car je ne connaissais personne. Je tournai la tête et je me figeai, car je ne m'attendais pas à cela. Je croyais qu'un professeur était venu me voir, mais non, c'était un élève, tout comme moi, grand, mince, élégant. Un grand sourire éclairait son visage, comme s'il paraissait heureux de me voir. « Tiens, un nouveau ! » C'est là qu'il se met à me poser tout un tas de questions, mon nom, qui j'étais, d'où je venais, pourquoi... un peu intimidé par ce flot, je ne répondis que du bout des lèvres. Cela ne sembla pas le déranger. Lorsque le professeur nous fit signe de nous installer, il s'assit juste à côté de moi. Pour une raison que je ne comprenais pas, il venait de décider qu'il allait être mon ami.
Voilà le grand changement : j'ai rencontré mon meilleur ami. J'aurais pu croire que le contact avec Arthur allait être plus difficile que cela, mais non. Il est beaucoup plus extraverti que moi. Il a répondu à mes premières questions, a accompagné mes premiers pas, mes premiers jours. Je dois avouer qu'il m'a fait découvrir tout ce que je connais. Nos goûts différent parfois, mais cela est peut-être le ciment de notre amitié. Nous sommes devenus totalement inséparables, au point que nous n'aurions jamais envisagé de faire un baccalauréat différent. Cela s'accompagnait d'une certaine zone d'ombre sur sa personne. Il est vrai que je ne connais pas tout de lui, comme il ne connaît pas tout de moi, et je dois dire que c'est bien le plus grand intérêt de notre relation. Il reste une petite distance que nous n'avons jamais voulu abolir.
C'est encore plus complexe que cela, car ce que je raconte se joue au fond de nous. Rien à voir avec l'attitude que nous affichons en public. Notre proximité était si grande qu'elle a fait parler. Aux yeux de nos amis, en particulier, il y avait quelque chose entre nous, car ils se rendaient bien compte que nous étions parfaitement complémentaires. Arthur et moi en avons toujours ri. Mais au fil du temps, c'est devenu quasiment un jeu entre nous. Des petites remarques lancées au hasard, des sous-entendus. Rien de particulier, somme toute. Mais cela suffisait à donner de nous l'image de personnes inséparables, quasiment unis.
Nous avons tous obtenu notre bac, je l'ai pour ma part eu avec mention. J'étais euphorique, car quelques jours plus tôt, j'avais eu la certitude que j'irais en hypokhâgne, ce qui me comblait de joie. J'étais toujours dans cette voie toute tracée que je n'avais jamais quittée, malgré tous les efforts d'Arthur, soit dit en passant. C'était donc un choix d'une logique implacable, à tel point que je ne m'émouvais qu'à moitié de devoir prendre mes distances avec mon meilleur ami.
Le soir même de l'annonce des résultats, nous avions prévu une petite soirée entre amis. Lors de ces soirées, Arthur était toujours d'une humeur virevoltante, et je ne serais jamais sorti s'il ne m'y poussait jamais. Alors, en le voyant s'amuser et m'entrainer dans son mouvement, je ne m'ennuyais jamais. Douce routine. Mais ce soir-là fut l'occasion d'une parenthèse brutale dans ma vie.

« Journal de Sasha.
Je crois bien avoir connu la soirée la plus éprouvante de ma vie. Si je n'en avais été si secoué, je crois bien que je ne serais pas là, à trois heures du matin, à griffonner frénétiquement dans mon journal comme un fou furieux. Mon cœur bat de son rythme régulier, mais j'ai l'impression qu'il a subi une attaque des plus violentes au cours de la soirée. Le problème est que j'ignore complètement ce qui m'arrive. Si un jour je relis ces lignes, je crois bien que je me moquerais d'elles, car elles sont la preuve de ma plus grande naïveté.
Ça s'est passé ce soir. Je déteste sortir en général, mais Arthur trouve toujours le moyen de me convaincre. En l'occurrence, ma superbe moyenne du bac – j'en suis très fier – est une de ces belles occasions que je ne devais pas manquer. Je sais que j'ai du mal à lui dire non lorsqu'il s'y met sérieusement.
On s'est donné des gages à chacun, histoire de marquer le coup. La plupart étaient déjà bien alcoolisés, mais j'étais encore assez sobre pour bien me rendre compte de ce qui s'est passé. Lorsque notre tour est venu, tout le monde s'est regardé avec un air bien entendu, comme si chacun savait exactement ce qui allait se passer. C'est à ce moment-là que Marie a sorti la phrase qui a tout déclenché : « Et pour les tourtereaux, s'ils s'embrassaient ? ». Les autres l'ont acclamée comme si elle avait prononcé un mot magique.
Je sais, c'est complètement ridicule, ce que j'ai fait. Bon sang, je me connais bien, je ne ferais jamais un truc pareil ! Les sous-entendus avec Arthur, j'ai eu du mal à m'y mettre, mais ça a fini par venir et c'était très naturel. Et encore, nous ne l'avons jamais fait que devant notre public d'amis, car entre nous, il y a toujours ce petit mystère qui nous caractérise tant, et qui fait qu'on ne sait jamais à quoi pense l'autre. J'aurais pu imaginer qu'Arthur l'aurait fait. Mais moi... je ne suis pas un déconneur, j'ai toujours respecté mes limites.
Pourtant, quand Marie a parlé, je n'ai pas réfléchi un seul instant. Je n'ai pas même pris le temps de demander à Arthur ce qu'il en pensait, je me suis avancé, comme ça, inconsciemment. Et j'ai trouvé ses lèvres au bout du chemin.
L'instant en lui-même n'a rien d'exceptionnel. Ce fut un peu brutal, comme si on ne s'attendait pas nous-mêmes à ce qu'on fasse quelque chose de pareil. Nous nous étonnions. Ce fut court aussi, car nous n'avions rien à nous prouver. Et pourtant, ce fut... parfait. Je crois que pas un seul autre mot n'est assez fort pour le dire. Puis nous nous sommes éloignés, et nous reprîmes nos chemins.
Évidemment, sur le coup, je n'ai rien remarqué, mais ce n'est qu'ensuite que je me suis rendu compte que je me sentais bizarre. Pas bizarre au sens de malade, mais plutôt... comme si quelque chose avait bougé en moi. J'avais une étrange sensation à la fin de la soirée. Et je me demande si Arthur aussi l'a ressentie, car en sortant, il paraissait moins imbibé d'alcool que d'habitude... »


Je ne sais pas au fond ce que je ressens pour lui, et je me pose encore la question. Je ne crois pas que je l'aime. Mais je ne lui suis pas indifférent. Une attirance ? Pas forcément non plus. Ce n'est pas physique, c'est autre chose, et j'ignore totalement ce que cela peut bien être. C'est avec ce sentiment que je suis entré en hypokhâgne. J'ai fait de nouvelles rencontres, mais aucune n'équivaut à celle-là. Mes notes sont correctes, mais mes professeurs ont remarqué que j'aurais pu faire mieux. Eux aussi ont conscience qu'un trouble s'est emparé de moi le jour où... J'aimerais m'en débarrasser.
Désormais, je suis complètement perdu. Je ne sais plus qui je suis. Je ne sais plus ce que je pense. J'ignore encore plus où j'en suis. Pour l'instant, ma relation avec Arthur n'en a pas pâti, mais je me demande si cela ne tient pas plus au fait que nous ayons dû prendre nos distances à cause de nos études différentes qu'à celui qu'il n'y a rien entre nous. Je ne sais pas non plus ce que je veux avec lui. Et ça me rend dingue.

L'année d'hypokhâgne fut ce long tiroir noir que l'on tire dans nos rêves : nous n'en voyons jamais la fin, mais nous nous tuons à essayer de l'ouvrir et de parvenir à la fin, encore et toujours. J'aurais cru que cette année ne se terminerait jamais. Les efforts que j'y ai consentis furent intenses et me laissèrent parfois à la limite du désespoir. J'y connus une soif de sommeil intense, presque aussi grande que celle de la connaissance. Ma tête fut pleine à en exploser ; heureusement, jamais les dates ne s'emmêlèrent alors que, quasiment fiévreux, je me tuais les yeux sous une lampe tamisée à tenter de déchiffrer mes pattes de mouches et à comprendre les subtilités des cours que j'avais recopiés dans la journée. J'avalai des litres de tisane, un camion entier sans doute, dans l'espoir de trouver des remèdes à ces petits maux quotidiens que connaît tout hypokhâgneux, tout en essayant de booster mes performances pour atteindre la moyenne au prochain DS. Quelques fois, un parfum d'espoir embaumait ma pièce de travail lorsque je songeais à un instant précieux : la prochaine fois où je me déferai de ma veste de prépa pour redevenir un jeune normal, le visage d'Arthur qui me sourit, comme si tout était comme avant, et celui de Gwenaël, accusateur, distant, et pourtant si triste que je m'en émeus.
Un an sans vivre, en quelque sorte. La délivrance fut le deuxième conseil de classe, qui me fit passer en deuxième année. Plutôt que de me réjouir, à sauter sur toutes les tables, je me trouvai mélancolique, à presque pleurer devant mon repas solitaire du soir. L'ampoule clignotait comme dans un mauvais film. Qui alors aurait pu dire si j'étais heureux ? Je n'avais plus de pensées et mon cœur était déchiqueté. Je n'étais plus rien, si ce n'est que ce rayon de lune qui traverse mes volets la nuit, pour venir se loger dans mon œil larmoyant.


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NOTE A MOI MÊME:

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MessageSujet: Re: Tel est pris qui croyait prendre.    Tel est pris qui croyait prendre.  EmptyDim 28 Juil - 13:22

Je peux avoir un peu de ice tea ? Tel est pris qui croyait prendre.  3916890345 
Bienvenuuuuuue bazinga
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MessageSujet: Re: Tel est pris qui croyait prendre.    Tel est pris qui croyait prendre.  EmptyDim 28 Juil - 13:26

Je t'en prie, il y en a au frigo. mdr  
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MessageSujet: Re: Tel est pris qui croyait prendre.    Tel est pris qui croyait prendre.  EmptyDim 28 Juil - 13:28

Sasha I love you  On avait pas vraiment eu le temps de rper ensemble lors de la précédente version alors j'espère que ce n'est que partie remise:hin: 

Rebienvenue !
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Sasha Starek

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MessageSujet: Re: Tel est pris qui croyait prendre.    Tel est pris qui croyait prendre.  EmptyDim 28 Juil - 14:12

En effet, j'attends mon RP. bazinga 
Et merci. hearty 
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Danaé-Lynn J. Hadley

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MessageSujet: Re: Tel est pris qui croyait prendre.    Tel est pris qui croyait prendre.  EmptyDim 28 Juil - 14:48

(Re) Bienvenue beau mâle I love you
Je te valide au passage Tel est pris qui croyait prendre.  3916890345 Gardes moi un lien cutie
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MessageSujet: Re: Tel est pris qui croyait prendre.    Tel est pris qui croyait prendre.  EmptyDim 28 Juil - 15:03

BIENVENUE SUR LE FORUM ! soldes 
& à la moindre question n'hésite pas !
Et puis vu que ta fiche est déjà finie, je peux pas vraiment te dire bonne chance (a)
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