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| no dawn, no day, i'm always in this twilight (théotime). | |
| ▹ A PARIS DEPUIS : 29/07/2013 ▹ BAGUETTES ACHETEES : 28 ▹ PSEUDO : candids (andréa). ▹ CREDITS : pulp fiction (avatar), tumblr (gifs sign), florence + the machine - never let me go (lyrics sign).
| Sujet: no dawn, no day, i'm always in this twilight (théotime). Mar 30 Juil - 16:22 | |
| you left me in the dark (théotime & nora) ◈C’est d’un pas pressé et rapide que la jeune femme avançait, n’ayant aucune envie de s’attarder ici. Car oui, la brune était déjà venue en ces lieux, à l’époque où tout allait encore bien autour d’elle, où elle ne connaissait pas encore la véritable souffrance. Alors non, elle ne voulait pas rester ici. C’est d’ailleurs malgré elle qu’elle y était revenue, ayant besoin de faire un rapide achat au supermarché du coin. Nora avait hésitée longuement avant de s’y rendre, c’est là qu’il travaillait. Seulement, elle s’était rappelait qu’il ne travaillait pas ce jour-là, normalement. Alors il n’y avait pas de raison pour ne pas s’y rendre. La jeune femme n’eut pas besoin de beaucoup de temps pour y arriver, connaissant à peu près le quartier. Elle n’avait pas l’habitude de s’y rendre mais elle avait apprit à le connaître quelque peu. Ainsi, elle venait d’entrer à l’intérieur, se pressant de s’engouffrer dans l’un des rayons du supermarché. Nora ne devait pas perdre de temps, non pas parce qu’elle était en retard, mais bien parce qu’elle ne voulait pas s’attarder ici. Sait on jamais, plus vite elle serait repartit, mieux ce serait. Très vite, elle s’avança alors vers les caisses, la tête légèrement baissée alors qu’elle essayait qu’aucun de ses achats ne tombe au sol. Heureusement pour elle, il n’en fut rien et c’est sans encombre qu’elle les posa sur le tapis roulant. Elle ne prit d’abord pas la peine de saluer la personne qui se trouver derrière la caisse, bien trop occupée à chercher son portefeuille dans son sac à main. « Ça vous fera quatorze euros quatre-vingt dix. » Prononça une voix. A cet instant ses sourcils se froncèrent alors qu’elle n’osait pas relever immédiatement la tête. Elle n’avait pas besoins de voir son visage, elle connaissait cette voix et pourrait la reconnaître parmi des milliers. Au bout de quelques instants, elle ne put pas s’empêcher de redresser son visage pour pouvoir le regarder dans les yeux. Il s’agissait bien de lui. « Qu’est-ce que tu fais là ? » Dit-elle d’une voix sec, sans laisser transparaître une seule émotion dans sa voix. Sa question était ridicule, il travaillait ici. « Je veux dire… Tu ne travaillais pas ce jour-là avant. » Avant, quand tous les deux étaient encore ensemble. Elle soupira légèrement en tâchant d’attraper rapidement ses achats pour les prendre au creux de ses bras alors qu’elle pouvait sentir son regard dur braqué sur elle. |
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▹ A PARIS DEPUIS : 28/07/2013 ▹ BAGUETTES ACHETEES : 57 ▹ CREDITS : Lady Fame.
| Sujet: Re: no dawn, no day, i'm always in this twilight (théotime). Mar 30 Juil - 21:35 | |
| C'est juste que quand j'te vois ça fait comme des flashs dans ma tête
Prendre les objets, les scanner, dire le prix, prendre l'argent, rendre la monnaie. C'est devenu une habite pour Théotime, un quotidien qu'il n'aime pas vraiment. Caissier. Ce n'est pas un métier qu'il a un jour désiré exercer. Mais c'est venu tout naturellement. Parce que Théotime est feignant, que Théotime est un emmerdeur impulsif et qu'il n'a jamais aimé les études. Alors, tout de suite quand il en a eu l'opportunité, Théotime a largué les études. Il était jeune, il était con, il était naïf. Il pensait que la vie était facile, qu'il allait tout avoir d'un claquement doigt avec sa belle gueule, sa guitare et sa voix. Belle claque qu'il s'est prit dans la gueule. Maintenant, ses journées, il les passe à tenter de se faire du fric. Il enchaine les boulots. Tantôt caissier, barman, agent de nettoyage, Théotime en est venu à faire tout ce qu'il lui permet de finir le mois. C'est pathétique, oui. Il se trouve con, oui. Son avenir, il l'a pourri avec ses conneries, il en est conscient. Mais il peut faire quoi, maintenant ? Rien. Les études, il n'en veut plus. Il les a quitté quand il était jeune, c'est pas pour les reprendre maintenant. Un tocard de vingt-sept ans dans les rangs de la fac, manquerait plus que ça. Non, Théotime doit assumer, alors Théotime assume, quitte à faire les même putains de gestes toute la journée, quitte à s'farcir des vieilles qui prennent trois cents ans pour sortir deux putains d'euros. C'est comme ça. Mais bon, c'est pas tous les jours aussi chiant non plus. C'est drôle quand Théotime travaille avec Arnaud, son meilleur ami. Parce qu'Arnaud le fait toujours rire. Mais là, en l'occurrence, ledit Arnaud s'est fait virer. A faire trop le con dans les rayons, c'était sûr ça. Tant pis. Alors du coup, maintenant, Théotime se tape ses journées sans une pause de rire. Ses collègues, il les aime pas trop. Sa collègue est une grosse nymphomane, son collègue veut se taper la nympho, et au milieu de cet échange de regards bien dégueulasse, y a Théotime. Théotime et ses yeux qui crient « au secours, aidez-moi. » Là aujourd’hui, ça va un peu mieux déjà. La nympho est partie, mais il reste le gros lourd de service, avec ses blagues à la con. Parfois, Théotime, il rêve de lui foutre son poing dans la gueule. Pas parce que ses blagues sont aussi merdiques que ça, non, mais Théotime, il en a marre. Marre de tout. Il a besoin de frapper, mais il frappe pas. A la rigueur, une petite tape sur l'arrière du crâne d'Arnaud mais ça c'est juste pour le faire réagir, c'est pas bien méchant. Mais Théotime ne frappe pas, il se retient. Il se mord la lèvre parfois, jusqu'à même en saigner. Réflexe à la con. Mais aujourd'hui ça va mieux. Enfin, pour le moment. Parce que, alors que ses yeux se perdent dans les rayons tandis qu'il fait passer un paquet de couches sur le scanner, il la reconnaît. Et là, tout de suite, ça va plus non. La traitresse. La fourbe. Obligée de venir ici. Keep calm. Théotime prend une grande inspiration, et répète son petit rituel. C'est pas grave si elle est là, après tout, hein ? Il compte les petites pièces que l'adolescente lui a donné. Puis ce n'est peut-être pas elle, c'est vrai quoi. Elle a peut-être une sœur jumelle. Il donne le ticket de caisse sans même saluer la cliente. Mayday, mayday, elle arrive. La pétasse. A sa caisse en plus, elle le fait exprès ! Il en est sûr. Mais il fait comme si de rien n'était, il faut rester professionnel dans ce métier. Ou pas. Mais il fait quand même comme si de rien n'était, parce qu'il ne s'est pas comment réagir sinon. Il scanne ses achats, du gel douche, un paquet de gateau, des pates, et d'autres bricoles. « Ça vous fera quatorze euros quatre-vingt-dix. » Oui, vous. Oui, il la vouvoie. Ce n'est qu'une sorte d'inconnue maintenant. Une femme qu'il a connu. Qu'il a aimé. Qu'il aime peut-être encore. C'est tout. Bordel de merde, il ne sait pas comment réagir. Elle non plus, apparemment. Elle fronce ses sourcils quand elle entend sa voix, elle l'avait pas capté alors. Un cours instant, il se dit qu'elle est mignonne quand elle est énervée. Mais juste un instant. Parce que très vite, la colère l'envahie. « Qu’est-ce que tu fais là ? » Qu'elle ose demander. Ça, il encaisse pas. Il répond pas d'ailleurs, il fait comme si de rien n'était, il la fixe juste, en attendant qu'elle donne la monnaie. En réalité, oui, il profite un peu pour la contempler, mais à cet instant là, il préfère se tuer que de l'avouer. « Je veux dire… Tu ne travaillais pas ce jour-là avant. » Il fronce les sourcils, non, il n'est pas content. Aveuglé par la haine, il trouve dans cette simple phrase une sorte de moyen pour la brune de se venter. Et la réponse ne se fait pas attendre. Dur, sec. « Faut croire qu'on n'a pas tous des parents qui nous aident pour se payer un appartement à Paris. J'ai besoin de tunes moi, alors je bosse plus. Satisfaite ? Maintenant, les quatorze euros quatre-vingt-dix. Vous les avez mademoiselle ou il va falloir appeler papa et maman pour qu'il te renfloue tes petites poches de bourgeoises ? » Oui, il est en colère. Oui, il lui en veut alors qu'elle n'a rien fait. Il la déteste. Parce qu'elle est née dans un monde où elle n'a jamais eu aucun soucis financier alors que lui se tape un boulot de merde pour finir son mois. Il lui en veut parce qu'elle n'a pas gâché sa vie à son instar. Il lui en veut parce qu'elle va la réussir, sa putain de vie. Sans lui certainement. Avec un mari avec une bonne condition. Un mari avec une porshe ou une ferrari, tandis que lui il finira certainement sous les ponts, avec Arnaud à ses côtés. |
| | | ▹ A PARIS DEPUIS : 29/07/2013 ▹ BAGUETTES ACHETEES : 28 ▹ PSEUDO : candids (andréa). ▹ CREDITS : pulp fiction (avatar), tumblr (gifs sign), florence + the machine - never let me go (lyrics sign).
| Sujet: Re: no dawn, no day, i'm always in this twilight (théotime). Mer 31 Juil - 1:03 | |
| you left me in the dark (théotime & nora) ◈Jamais. Non, jamais elle n’aurait dû venir ici. Elle le savait pourtant que c’était une mauvaise idée, elle avait bien pensée à l’éventualité qu’il serait là. Seulement, elle n’en avait fait qu’à sa tête encore une fois, beaucoup trop naïve, ne se doutant pas un seul instant qu’elle pourrait tomber face à face avec lui. La brune avait plissée alors légèrement ses yeux, c’était un signe d’énervement chez elle. C’était rare pourtant, qu’elle se mette dans cet état. Elle n’est pas du genre à hausser le ton, la petite Nora, non. Elle se contente souvent d’hocher la tête et de s’exécuter, pour faire plaisir à son monde. Seulement, elle n’avait aucune envie de sourire à ce moment, ni même de lui faire plaisir. Sa séparation avec Théotime, elle ne l’avait toujours pas digéré. Malgré le temps qui s’était écoulée depuis la décision qu’il avait prit. La réponse du jeune homme ne se fit pas attendre, elle parut aussi vite que la colère qu’elle avait pu voir prendre place dans son regard. « Faut croire qu'on n'a pas tous des parents qui nous aident pour se payer un appartement à Paris. J'ai besoin de tunes moi, alors je bosse plus. Satisfaite ? Maintenant, les quatorze euros quatre-vingt-dix. Vous les avez mademoiselle ou il va falloir appeler papa et maman pour qu'il te renfloue tes petites poches de bourgeoises ? » Et il avait encore le culot de lui balancer toutes ces paroles à la figure. Ses lèvres se pincèrent alors qu’elle continuait de le regarder pendant un long moment. Elle n’avait pas pour habitude de s’énerver, surtout moins en publique. Mais cette fois, il poussait le bouchon trop loin pour qu’elle puisse laisser passer ça. Nora ressentait beaucoup trop de rancune à son égard et de haine qu’elle ne se laisserait pas marcher sur les pieds. Non, pas par lui. Elle ne prononça tout d’abord rien, ne prenant pas la peine non plus de sortir l’argent de son porte-monnaie Peut-être en profitait-elle pour remarquer que rien n’avait changé chez lui. « Je te rappelle que c’est grâce à la bourgeoise que tu as ta paye. » Avait-elle balancée sans réfléchir. Elle n’avait jamais été très douée pour se défendre. De plus, jamais elle n’avait appréciée le fait de se disputer avec lui à l’époque et encore aujourd’hui. Non, elle préférait l’écouter chanter, ou encore sentir ses lèvres sur les siennes et sur sa peau. Mais tout cela était avant, il y a bien longtemps. Un souvenir. Il ne représentait plus que ça désormais. Un fantôme de son passé. Du moins, elle essayait de s’en convaincre elle-même. La brune ne voulait rien de tout cela, elle ne lui avait rien demandé. Toute cette haine à son égard, venu du jour au lendemain, elle ne l’avait jamais compris et ne l’acceptait toujours pas. En quoi était-elle responsable ? Elle n’avait jamais décidée de naître dans t’elle ou t’elle famille. Malgré tout, elle n’allait pas sans plaindre non plus, ce serait beaucoup trop culoté de sa part. Elle passa alors une mèche derrière son oreille, un tic reflétant sa nervosité dans ce style de situation. « Dans tous les cas, ce n’est sûrement pas en agressant tes clients que tu gagneras ta vie. Tu n’as rien gagné en un an à part devenir désagréable. » Rétorqua-t-elle finalement. Nora ressentait une grande envie de fuir, de partir en courant. Seulement, elle avait également envie de le blesser. Oui, le faire souffrir comme lui l’avait fait auparavant. C’était son tour de le rendre hors de lui. « Utilises ta voix pour chanter plutôt que pour parler de la sorte, ça te sera beaucoup plus utile. » C'était également une façon pour elle de lui dire de se taire, d'une manière plus polie bien sûr. Sur ces paroles elle plongea de nouveau la tête vers son portefeuille, sortant un ou deux billet et quelques pièces pour faire le compte. Hors de question qu’elle reste encore longtemps ici. Il en avait dit assez, beaucoup trop d’ailleurs. |
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▹ A PARIS DEPUIS : 28/07/2013 ▹ BAGUETTES ACHETEES : 57 ▹ CREDITS : Lady Fame.
| Sujet: Re: no dawn, no day, i'm always in this twilight (théotime). Jeu 1 Aoû - 0:24 | |
| C'est juste que quand j'te vois ça fait comme des flashs dans ma tête
Il la voit. Elle est en face de lui, là, maintenant. Assez proche, en plus. Seule une caisse les sépare. Il refait peu à peu connaissance avec son visage, son doux visage qu'il n'avait pas vu depuis longtemps. Ses pommettes, ses beaux cheveux, son petit nez en trompette et sa peau pâle sur laquelle il se moquait. Une seule caisse les sépare physiquement. Mentalement, c'est déjà autre chose. La colère, voilà ce qu'il règne entre les deux. Théotime est en colère, oui. Il est en colère parce qu'il l'a laissé tomber. Il est en colère parce qu'il l'a laissé filer. Il est plus en colère contre lui-même que la brune en face, en fait. Mais, à défaut de s'engueuler mentalement, il engueule la petite femme devant lui. C'est plus fort que lui, il ne contrôle plus ses mots. On a toujours reproché à Thoétime son côté impulsif et ce défaut là, il en use plus que jamais en ce moment. Les mots qu'il balance, il ne les contrôle pas. Il ne les contrôle pas. Ça vient du cœur, ça vient de ses tripes, c'est sa haine qui a prit possession de lui et qui parle désormais. Plus tard, il va certainement regretter. C'est même une affirmation. Il va regretter de lui avoir balancer ces choses là au visage, alors qu'il a si souvent rêvé de la revoir. Ça lui a fait mal au bide de l'avouer, mais c'est vrai. Il est dingue d'elle. Pour lui, Nora c'est la femme parfaite. Et ça l'agace foutrement. Parce que lui, il le sait, qu'il n'est pas parfait. Qu'il est bourré de petits défauts. Commençons par la clope tiens. Cette putain de chose qui lui pourrie la vie mais dont il est accroc. Il sait bien qu'il ne lui arrivera jamais aux pieds, à la jeune femme. Alors ça l'énerve. Parce que la vie tranquille qu'elle mène, là, il est incapable de lui offrir et il en sera jamais capable. Théotime, il est destiné à un avenir de merde. Il est destiné à devoir se taper plusieurs boulots pour terminer ses fins de mois. Alors que Nora... Nora est jeune, Nora est sérieuse et intelligente. Son avenir sera fantastique, il le sait aussi ça Théotime. Et ça l'énerve oui. Ça l'énerve de s'être bêtement amouraché d'une fille comme ça. D'une fille qu'il ne peut atteindre. Nora mérite mieux que tout ce qu'il peut lui offrir alors, l'engueuler à ce moment là, c'est comme un moyen de protection. Parce que Théotime ne peut pas devenir ami avec cette fille. Il craquerait trop rapidement il est faible face à elle. Alors, Théotime, il préfère être méchant. Lui balancer des trucs sur les bourgeoises d'un ton dédaigneux, alors qu'elle ne lui a rien fait. C'est ainsi. Il la fixe, le regard froid, les sourcils froncés. Il voit qu'elle pince ses lèvres et il ose un rapide coup d'oeil vers celles-ci. Bon dieu comment il a envie d'y gouter encore une fois, mais il se montre fort alors il ne craque pas. Mais elle le tente, à le faire patienter comme ça, à la regarder comme ça. Nora, c'est le genre de femmes qui est encore plus belle énervée. Frustrant. Elle prend une grande inspiration et lâche : « Je te rappelle que c’est grâce à la bourgeoise que tu as ta paye. » Théotime laisse s'extirper de ses lèvres un léger rire qui n'a l'air en rien amical. Non, il ne veut pas être gentil. Pas maintenant, c'est pas le moment. Théotime, là, il est con, c'est une tête d'abruti. « Rectification, c'est plutôt grâce aux bourgeois. Les gars. Parce que la bourgeoise, à part claquer l'argents du père ou du mari pleins aux as dans des vêtements hideux et d'se faire sauter à l'arrière d'une limousine une coupe de champagne en main, elle sert à que dalle. » Oui, il ose. Oui, il est con. Oui, il va regretter mais là il s'en fout. Il ne pense plus à rien. Il explose petit à petit. Quand il est comme ça, difficile de l'arrêter. Il devient méchant et il n'en a rien à foutre. « Dans tous les cas, ce n’est sûrement pas en agressant tes clients que tu gagneras ta vie. Tu n’as rien gagné en un an à part devenir désagréable. » Le blond secoue la tête de droite à gauche en soupirant. « Et t'es venue pour ça ? Pour me donner des conseils et voir si j'ai changé ou non ? Mais j'm'en balle des conseils d'une gamine qui n'a jamais eu besoin de bosser de toute sa vie. Si t'es pas contente t'as qu'à aller voir ailleurs, j'te signale que y a d'autres supermarché dans l'coin. » Plus il parle, et plus il hausse le ton. C'est une chose qu'il fait inconsciemment bien sûr. Parce que sinon, il arrêterait bien vite de parler. C'est-à-dire que le patron de Théotime ne le tient pas vraiment dans son cœur et de voir ce dernier se prendre la tête avec une cliente serait un bon moyen de le virer. Chose que le jeune blondinet sait pertinemment mais dont il en a rien à foutre en ce moment-là. Il veut avoir le dernier mot. Il veut clouer le bec de la brune en face de lui, qu'importe les moyens. Qu'importe s'il perd son job, il en trouvera bien un autre. « Utilises ta voix pour chanter plutôt que pour parler de la sorte, ça te sera beaucoup plus utile. » Le blond hausse un sourcil devant la sorte d'insulte de Nora ? Une chose est sûre, Nora n'a jamais été douée pour se défendre et ce n'est pas aujourd'hui qu'elle va le savoir. Un point d'avance pour Théotime dont les répliques sont souvent blessantes. « Tu peux te foutre tes conseils là où j'pense. Les quatorze euros quatre-vingt-dix maintenant, du monde attend. » Il fixe la brune, l'air un peu agacé. Des clients l'attendent, il n'y a pas qu'elle. Il se sert des clients comme une excuse bien sûr, un moyen de la faire partir et ainsi de gagner cette petite bataille qu'ils ont commencé à jouer. Qui va gagner ? Dans la partie, intervention du collègue relou qui assiste à la scène depuis quelques minutes déjà. « Théotime, y a un problème ? » « Non, occupes toi de tes affaires sérieusement, tu fais chier. » Simple, mais efficace puis que ledit collègue retourne rapidement à ses occupations en entendant le ton dur du blondinet. Un ton qui fait divaguer plusieurs clients vers l'autre caisse. . |
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| Sujet: Re: no dawn, no day, i'm always in this twilight (théotime). Jeu 1 Aoû - 19:34 | |
| you left me in the dark (théotime & nora) ◈C’est plantée devant lui que la brune observe le jeune homme, malgré tout l’effort qu’il fait à la faire partir elle reste impassible et ne bouge pas d’un pouce. La colère monte rapidement en lui, elle peut très vite l’apercevoir aux traits de son visage. Des traits qu’elle avait s’y souvent regardée lorsqu’elle le pouvait encore, que ce soit dans son sommeil, ou à n’importe quel moment de la journée. Nora n’avait pas besoins d’en entendre plus qu’elle savait déjà que le blond était emplit de haine à son égard. Chose qu’elle ne comprenait pas et qu’elle ne comprendrait sûrement jamais. Le ton de sa voix était agressif et ses paroles plus blessantes les unes que les autres alors que la jeune femme restait toujours bien droite. Elle se forçait à garder la tête haute alors qu’elle semblait lourde, tellement lourde qu’elle souhaitait baisser son regard au sol. Seulement ce serait lui offrir une victoire qu’il ne méritait pas, et se soumettre à Théotime. Chose qu’elle n’acceptait pas. Alors elle tente de se défendre, sachant pertinemment que les réponses du blond ne serrant que plus blessantes. C’était toujours la même chose qu’il était énervé, elle avait pu le constater durant tout le temps où les deux jeunes gens se fréquentaient. Que ce sois avec elle – bien qu’à l’époque il ne se montrait pas aussi agressif et violent avec Nora – ou bien avec d’autre personne, il perdait très vite le contrôle et se mettait à hausser le ton. Il répondait d’un ton toujours plus fort, plus agressif. Il n’avait pas changé sur ce point là. Elle espérait naïvement que ses propos le fassent taire, mais c’était beaucoup trop espérer pour une personne comme lui. Il ne pouvait que répondre à ses rétorquassions. Cela le fit même rire. Un rire sarcastique qu’elle pu entendre sortir de ses lèvres. Il ne lui ferait aucun cadeau. « Rectification, c’est plutôt grâce aux bourgeois. Les gars. Parce que la bourgeoise, à part claquer l'argent du père ou du mari pleins aux as dans des vêtements hideux et d’se faire sauter à l’arrière d’une limousine une coupe de champagne en mais, elle sert à que dalle. » Le jeune homme en avait déjà trop dit, du moins assez pour la brune. Elle ne savait pas exactement qu’elle était la remarque la plus blessante dans ses paroles. Qu’il la désigne comme une pauvre fille qui ne servait strictement à rien ou une fille facile doublée d’une salope par la même occasion. Elle sera le poing de sa main libre, retenant de ne pas la lever pour qu’elle celle-ci vienne rejoindre violemment la joue du blond. Il le méritait pourtant, et c’était bien la meilleure réponse qu’elle pouvait lui donner. Elle se laissait une fois de plus écraser par ses méchancetés. Et pas que le sienne, Nora était le genre de jeune femme à se laisser marcher dessus. Parce qu’elle ne veut pas s’attirer plus de problème qu’elle ne pourrait avoir et qu’elle ne sait tout simplement pas se défendre. A se faire trop couver par ses parents elle se retrouvait sans défense devant ce genre de personne. Elle n’aimait pas les conflits et encore moins se donner en spectacle devant toute une clientèle de supermarché. Si cela c’était déroulé dans un autre endroit, la claque aurait déjà frappée contre sa pommette, de toutes ses forces. « Toutes les bourgeoises ne reste pas les bras croisés toute la journée, mais ça bien sûr c’est inconcevable pour ton esprit. » Ridicule, elle était ridicule à ne pas savoir répondre correctement à ses provocations. Elle le savait très bien mais ne pouvait rien y faire. « Et c’est vrai que question partie de jambe en l’air, monsieur s’y connaît très bien. Je suis sûre que tu t’es tapé bien plus de jeune femme que certain bourgeois. Je ne suis pas une pute, désolée de te décevoir. » Qu’il parle d’elle ainsi était sûrement la remarque qui l’avait le plus marqué. Jamais elle n’aurait pu croire qu’il pense ces choses à son égard. Même s’il se trouvait sous le contrôle de la colère, elle ne lui pardonnerait pas ses paroles, pas cette fois. Il allait trop loin, beaucoup trop loin pour qu’elle puisse l’excuser un jour. « Et t'es venue pour ça ? Pour me donner des conseils et voir si j'ai changé ou non ? Mais j'm'en balle des conseils d'une gamine qui n'a jamais eu besoin de bosser de toute sa vie. Si t'es pas contente t'as qu'à aller voir ailleurs, j'te signale que y a d'autres supermarché dans l'coin. » C’est ce qu’elle aurait dû faire depuis le début effectivement, ne pas venir ici. Ses yeux se plissèrent au fur et à mesure que ses remarques affluaient, la colère montant enfin en elle. Il lui en fallait beaucoup pour se mettre dans un tel état à son tour, et ce n’est pas facilement qu’elle perdait le contrôle elle aussi. D’habitude calme et posée. Malgré tout, il lui arrivait aussi de sentir une profonde haine en elle, comme à l’instant présent où elle ne comprenait pas toute cette méchanceté qu’il lui portait et crachait à présent à la figure. « Tu n’es qu’un… » Connard. Elle se retenait de ne pas lui cracher cette insulte à la figure, mais elle ne semblait pas vouloir sortir. « Imbécile. Un pauvre idiot. » Continua-t-elle alors que ses achats n’attendait plus qu’elle à la caisse. Cependant elle ne le prenait toujours pas dans ses bras, et d’habitude cordiale et très aimable, elle se fichait désormais complètement des clients qui pouvaient bien se trouver derrière elle. « Je n’ai pas eu besoin de travailler, effectivement. Mais je vois où ça mène. » Fit-elle en le regarder de haut en bas d’un air dédaigneux, emplit de dégoût fasse à ses paroles qu’elle n’avait toujours pas digéré. « Tu peux te foutre foutre tes conseils là où j’pense. Les quatorze euros quatre-vingt-dix maintenant, du monde attend. » Elle peut sentir son regard plus dure fixer le siens, mais elle ne flanche pas et ne bouge toujours pas. Nora peut alors entendre quelques clients se plaindre et certain menaçant même de vouloir voir le responsable du supermarché. Mais à présent, elle s’en fiche complètement. Hors de question qu’elle le laisse gagner. « Parce que tu penses maintenant ? Je croyais que tu étais beaucoup trop con pour ça. » Cette fois elle n’avait pas pesée ses mots, la colère étant désormais beaucoup trop présente en elle pour qu’elle se retienne. « Théotime, il y a un problème ? » Elle lança un regard meurtrier à l’un de ses collègues, alors qu’il n’avait rien fait. La jeune femme n’avait pas besoins qu’une troisième personne rentre dans le conflit, la blond qui était une tête brûlé lui suffisait amplement. « Non, occupes toi de tes affaires sérieusement, tu fais chier. » Aussitôt il fit demi-tour aux paroles du jeune homme, ce qui fut aussi le cas pour plusieurs clients. La caisse de Théotime étant quasiment vide à présent. Il n’y avait plus qu’elle. « Il n’y a pas que lui qui fait chier. » Fit-elle remarquer à son tour, lui lançant un regard noir. Désormais, une question lui brûlait les lèvres, elle voulait savoir, connaître la raison de toute cette haine. « Qu’est-ce que je t’ai fais exactement pour que tu sois aussi agressif ? Si je te dégoûte à ce point, je ne comprends pas pourquoi tu as voulut sortir avec moi. Tu étais bien content de « sauter » la bourgeoise à l’époque. » Toute cette dispute lui faisait remettre en question toute la relation que tous les deux avaient eut. Elle semblait n’avoir jamais comptée pour lui, c’était bien ce que démontraient ses paroles. « Tu as dû bien prendre ton pied et te foutant de moi. » Une larme, une seule coula sur sa joie alors que sa voix se brisa dans cette dernière réplique, elle devait partir, et vite. Nora ne voulait pas pleurer, pas devant lui. Pourtant ses larmes montaient successivement, elle avait du mal à les retenir. La brune ouvrit alors son porte-monnaie, plongeant sa seconde main à l’intérieur pour sortir un ou deux billets, elle n’était pas vraiment d’humeur à y faire attention. Elle les posa brusquement dans un geste violent à sa caisse, et s’avança pour attraper ses achats. Cela ne servait plus à rien de discuter avec lui, elle en avait entendu assez pour comprendre que tout était bien terminé entre eux. C’est maladroitement qu’elle les empila au creux de ses bras, avant de lui tourner le dos et de s’avancer vers la sortie sans prendre la peine de lui dire au revoir. |
| | | | Sujet: Re: no dawn, no day, i'm always in this twilight (théotime). | |
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