les gens parlent mal, les gens sont cons, au moins tout aussi cons que moi.

Théotime Nolan Combes

prénoms ⊱ Théotime. Maman choisit ce prénom, sans demander au père, t’façon il est pas là. Au boulot certainement, en pleine réunion ou en train d’sauter sa secrétaire. Théotime. En Honneur au premier coup de cœur de la mère de famille, décédé d’une overdose. Le même avenir pour ce gamin là ? Nolan. Parce qu’il fallait un deuxième prénom et qu’il lui est passé en tête. nom ⊱ Combes. Même pas un héritage du père. Nom d’famille de la mère, pas mariée qui voulait donner celui là à son enfant. Elle a bien fait. Il ne fallait pas non plus souiller son fils en lui donnant le nom de famille de cet horrible père. surnoms ⊱ Il n’aime pas les surnoms. Il déteste ça, il trouve ça con. Pourtant, il en a des surnoms. Théo. Time. Titi. Sale con. Emmerdeur. Sdf. Il en a, des surnoms. Un paquet. Mais il n’aime pas. date et lieu de naissance ⊱ Né à Paris, la capitale. En juillet, sous le soleil, sous le beau temps. Le 23 juillet. âge ⊱ Vingt-sept ans. origines ⊱ Française et un peu allemande du père. C’est tout. C’est déjà assez. statut civique ⊱ Il n’en sait rien. Peut-être qu’il est père, lui aussi à force de sauter les demoiselles. Peut-être que non. Sinon, il est célibataire. attirance ⊱ Les femmes. Il aime ça. Il aime leurs courbes, il aime leurs lèvres pulpeuses, il aime glisser ses doigts dans leurs chevelures, il aime les femmes, tout simplement. profession/étude ⊱ Il chante de temps en temps dans un bistrot, ou dans les rues de Paris. Sinon, il bosse en tant que caissier. groupe ⊱ Serge Gainsbourg. opinion politique ⊱ Une question à ne pas lui poser. Il s’en fout des parties politiques, il en a rien à foutre de ces merdes. Il ne part jamais voter pendant les élections présidentielles d’ailleurs. Théotime est loin d’être le citoyen modèle et il s’en branle. crédit ⊱ tumblr

caractère ⊱ Théotime, c’est ce gars avec la cigarette coincé dans le bec. C’est ce mec qui pue la clope, mais qui s’en fout. C’est ce gars capable de se laisser pousser la barbe par flemme. Théotime ne juge jamais. Théotime, c’est cette oreille qui écoute. C’est ces paroles qui sortent trop rapidement de ses lèvres et qu’il regrette tout de suite après. Théotime et sa maladresse, bien trop souvent présente. Théotime et ses blagues pas drôles, Théotime et son aisance. Jamais gêné, jamais timide, jamais discret. Théotime ne sait pas garder des secrets, mais il les écoute, les secrets. Il ne sait jamais ce qu’il veut. Toujours indécis. Théotime et son côté mystérieux. Il n’aime pas parler de sa vie mais il aime écouter celle des autres. Théotime, c’est cette voix. Celle qu’il sort une fois positionné devant son micro. Théotime, c’est cette prestance. Cette certaine nonchalance. Ce comportement parfois étrange. Théotime et son sang-chaud. Théotime qui n’a aucune demi-mesure. C’est tout ou rien. Théotime et son côté explorateur, son côté artiste et son côté trouffion qui ressort la plupart du temps.

pseudo/prénom ⊱ Emilie.. âge ⊱ 15 ans, bientôt 16. scénario ⊱ non, c'est un inventé ! . fréquence de connexion ⊱ 7j/7. avatar ⊱ Garrett hedlund. comment vous êtes arrivé là ⊱ Je me suis déjà inscrite ici, avec Roxane L. Chevalier si ma mémoire est bonne, mais la fille qui avait fait le scénario n'était pas là donc j'ai abandonné. Donc quand j'ai vu la nouvelle version sur bazzart, j'ai sauté sur l'occasion !

Code:: <pris>⊱</pris> garrett hedlund - [i]théotime combes[/i]

⊱ diamonds in the sky

Quand t’étais petit, et que tu te mettais à pleurer parce que tu n’arrivais pas à dormir, y avait qu’un moyen pour te calmer. La voiture. Ta mère montait dans la bagnole, t’installait dans ton petit siège, et démarrait. Elle mettait de la musique, ta mère. Ça tombait généralement sur Wish You Were here, de Pink Floyd. Et elle t’emmenait comme ça. Du quartier latin jusqu’à Opéra. D’Opéra jusqu’à la Tour Eiffel. Et elle continuait sa route, la musique à fond, jusqu’à ce que tes yeux se ferment et qu’elle puisse retourner à la maison. Tandis que ton paternel se tapait sa secrétaire. Ça a toujours été comme ça de toute façon. Toi et ta mère. Bizarrement, ça ne t’a jamais dérangé que ton père ne soit jamais là. Tu trouvais ça normal, en fait. Tu le voyais de temps en temps, il venait manger à la maison le midi et toi aussi. Mais le soir, il n’était pas souvent là. Faut dire que tu n’allais pas te coucher très tard et que ses « réunions de travail » le poussaient à quitter le boulot à des heures pas possible. Mais ce n’est pas de la faute de ton papa. Il a toujours voulu beaucoup travailler, c’est ainsi. Au final, c’est peut-être grâce à ton père que t’en es venu à faire de la musique. Peut-être que s’il avait été là, ta mère n’aurait pas fait ces ballades en voiture avec du Pink Floyd à fond. Et peut-être que tu n’aurais pas eu cette soudaine passion pour la musique. Qui sait.

La guitare, le chant. T’as du mal à te voir sans ça, maintenant. C’est drôle, mais c’est ainsi. C’est pas comme si t’étais un super bon chanteur. Tu te débrouilles plutôt bien, mais tu n’as pas cette voix qui sort de l’ordinaire. Certains disent que oui, mais t’as plutôt du mal à y croire. Puis y a ta guitare. Ton acolyte. Ton deuxième meilleur ami. Souvent avec toi. Souvent entre tes doigts experts qui connaissent l’instrument par cœur. Les mélodies, t’en connais pas mal. T’en joues pas mal également. T’en inventes aussi, de temps en temps, que tu notes sur un petit carnet. Ouais. Ça fait journal intime, t’en es conscient, mais tu t’en branles totalement. Puis, ça te permet de vivre au moins. Ça te donne un peu de pactole en plus, de te produire sur scène. Enfin, sur scène, un bien grand mot. Dans un bistrot ou dans la rue. Mais c’est ta scène ça et c’est déjà pas mal.

Arthur. Le pote depuis tout petit. Sorti de tu ne sais où. Tu ne t’en souviens plus. Parce que Théotime et Arthur, ça a toujours été une évidence, rien de plus. Comme un plus un égal deux, il était là et toi à ses côtés. Créateurs de conneries. Parce que pour Arthur, tu ferais tout. C’est mieux qu’un frère, c’est mieux que tout. C’est juste lui. C’est ce sourire si souvent présent et qui dévoile toutes ses dents. C’est cet incroyable bassiste. Cet homme qui drague tout ce qui bouge. Arthur c’est ce marginal, qui te fascine. Parce qu’Arthur à ce don de transformer tout ce qu’il voit en une chose extrêmement intéressante. Arthur c’est cette joie de vivre, qu’il te transmet dans ses rires. Arthur, c’est des textes philosophiques qu’il sort lorsqu’il est raide défoncé. Arthur c’est ce gars qui te fait vivre, le gars qui te fout une claque quand ça va pas, qui te fout un coup de pied au cul quand tu veux pas te lever du canapé alors qu’il y a pleins de trucs à faire. Arthur fait vivre.

Puis, y a cette fille. Cette créature. Nora. Présente d’abord un soir au bistrot quand tu chantais. Tu l’as loupé ce soir là, tu n’es pas venu lui parler. Mais elle est quand même revenue. Tous les soirs où tu jouais. Mais tu n’osais pas lui parler. C’est bizarre, mais t’avais le trac. Alors, un soir, elle s’est avancée vers toi, et elle t’a parlé. Elle a enchainé les phrases. T’étais fatigué mais tu l’as écouté. Tu ne l’as pas quitté des yeux de la soirée. Puis tu as fini par ne plus la quitter. Elle t’a ensorcelé. Avec ses grands sourires, ses grandes mimiques. Ses beaux yeux. Ses cheveux. Tout. Elle t’a envouté. Naturellement, votre histoire a commencé. C’était l’amour fou. L’amour partout, l’amour tout le temps. Mais y a une fin à tout. Et la votre est venue. Tu ne supportais plus la situation. Tu ne supportais plus d’être inférieur. Nora, la jeune et superbe jeune femme. Nora l’intelligente et ses superbes études. Toi, à côté. Théotime, le caissier qui s’autorise des bonus grâce à la musique. Ça ne fonctionnait plus. Ça a claqué, ça a pété. Tu l’as largué. Parce que tu ne supportais plus. Mais tu ne supportes plus maintenant. Tu veux voir son sourire éclatant. Tu veux entendre son rire particulier. Tu veux voir ses yeux briller. Tu veux embrasser sa peau laiteuse. Tu ne peux plus.