CLIQUE ICI mon chaton - toutes les deux heures hein et gagnes des points !
nous sommes fières de t'accueillir sur la version 2.0 de FOQUE YOU, I'M PARISIEN nous te souhaitons la bienvenue parmi nous et nous espérons que tu t'y sentiras comme chez toi !
si tu es nouveau, nous t'invitons à aller lire le règlement et le contexte. des scénarios sont également à ta disposition, n'hésites pas à y faire un tour et peut-être faire le bonheur de l'un de nos membres ! puis direction la fiche de présentation, tu as cinq jours pour la terminer.
BAZZART - PRD soutenez le forum - on vous en sera reconnaissante
cass ► what's a god to a non believer who don't believe in anything ?
Cass Desnoyers de Marbaix
Ne freinez jamais, une voiture c’est fait pour rouler pas pour s’arrêter. ▹ A PARIS DEPUIS : 04/03/2013 ▹ BAGUETTES ACHETEES : 207 ▹ PSEUDO : Rabbit Heart ▹ CREDITS : cristalline
J'AIME J'aime le rayon de soleil qui me réchauffe le visage créant un paradoxe avec la neige qui me gèle les pieds. J'aime le danger, l'adrénaline et toutes ces choses qui me rappellent que je suis vivante. J'aime m'endormir entre eux deux, sentir qu'ici je suis en sécurité. J'aime courir parmi les pigeons et entendre le battement de leurs ailes à leur envol. J'aime la sensation qui m'habite quand je danse, l'oubli de moi-même qui laisse place à un sentiment semblable à l'orgasme mais que personne ne pourra jamais comprendre. J'aime le goût du café chaud contre ma langue. J'aime par dessus tout Athéna, le chat que je me suis offert pour mon arriver à Paris. J'aime passer mes journées chez lui, les stores clos, à regarder chaque film de son immense collection de DVD, l'un après l'autre. J'aime le vent qui me balaie le visage quand je suis à l'arrière d'un scooter. Tout simplement, j'aime vivre. JE N'AIME PAS . Je n'aime pas qu'on m'appelle autrement que Cass. Pas Cassandre, pas Cassie, juste Cass. Je n'aime pas le son des klaxons, un brin trop brutal et soudain pour moi. Je n'aime pas qu'on me contredise, qu'on me dise non quand je voudrais que ce soit oui, qu'on me dise oui quand je voudrais que ce soit non. Je n'aime pas dormir seule, je n'aime pas être seule tout court. Je n'aime pas les règles, les institutions, toutes ces choses qui nous obligent à respecter certaines valeurs en lesquelles personne n'a jamais cru. Je n'aime pas être la poule aux oeufs d'or de ma mère et pourtant, c'est le seul moyen que j'ai trouvé pour qu'elle soit fière de moi. Je n'aime pas m'engager, de peur d'être blessée et de ne pas savoir me relever. Je n'aime pas qu'on s'intéresse à moi pour ce que je représente aux yeux des gens et non pas pour ce que je suis.
L'HISTOIRE « Là, j'ai vraiment senti combien Cass était une fille gentille, ouverte. Elle se donnait sans réfléchir. Mais il suffisait d'une seconde pour qu'elle se referme, qu'elle retombe dans son incohérence sauvage. Schizo. Belle, intelligente et schizo. »
« Le dos bien droit, Cassandre. » Je ne fais pas attention à ses conseils. Mon dos est parfaitement droit. Je le sais, elle le sait, ils le savent tous. Mon chignon bien tiré et mon tutu bien ajusté, je ne ressens pas la moindre once de trac. Pourquoi ressentir de la peur et de l’appréhension là où je sais que j’excellerai toujours plus que quiconque ? Plus tard, moi je serai danseuse étoile. Je me vois encore rabâcher cela sans cesse aux oreilles de ma mère, alors que je n'avais que six ans. Parce que le ballet, il n’y a rien de plus beau sur Terre. Faut pas avoir la science infuse pour savoir cela. Je m’apprête à danser pour la première fois en public, mon tout premier ballet, à l’âge de 12 ans. Je suis au centre de la scène et les lumières sont rivées sur moi. Je contemple mon public et ces centaines de personnes me regardent, attendent que je leur dévoile mon potentiel. Je croise, au premier rang, son regard. Il n’a rien d’encourageant. Au contraire, le regard de Maman me défie. Alors une boule se forme dans mon estomac et je le ressens ce putain de trac. Les premières notes de musiques résonnent dans la pièce. J’inspire longuement et me lance. Peu à peu, le trac disparait et c’est comme si j’étais entièrement seule dans cette grande salle de spectacle. Je ne compte plus les paires d’yeux sur moi car il n’y a que moi. Que moi. Un sourire fier se dessine sur mon visage car je sais que la petite fille frêle que je suis leur en bouche un coin. J’oublie tout, j’oublie ma mère assise face à moi, j’oublie les recruteurs qui détaillent chacun de mes gestes et multiplie même les pirouettes pour les impressionner. Mes pas de danse montrent à quel point je suis déterminée, à quel point Nice ne me convient plus. Et même qu’un jour, j’irai à Paris et que tout le monde viendra me voir danser à l’Opéra Garnier parce que je serai la meilleure danseuse du monde. Tu parles. Absorbée par mes rêves d’enfant, je flanche. Je n’ai même pas le temps de réaliser que je suis déjà à terre, éclairée par la vingtaine de spots lumineux avec le public qui retient son souffle. Je lève la tête vers eux et ils me regardent tous comme on regarderait un pauvre moineau qui vient de se casser la patte. Sur le visage de Maman, un sourire en coin se forme et les larmes me montent en yeux. Ne pleure pas, Cass. Ne pleure surtout pas. Doucement, je me relève et termine ma chorégraphie. Je fais comme si cette chute ne venait pas de gâcher ma vie et leur montre avec audace qu’une chute n’arrêtera jamais Cassandre Desnoyers. Jamais. La musique s’arrête et je rejoins rapidement les coulisses. « Ne t‘inquiète pas, Cassandre. Tu t’en es très bien sortie. » La seule réponse que je parviens à donner à ma professeur de danse se résume à mes larmes abondantes. Je voudrais être forte mais je ne le suis pas, je ne le serais jamais. Je repense au visage satisfait de Maman et je ne peux m’empêcher de pleurer. Mes jambes, ses horribles traitresses, flanchent une nouvelle fois et, en pleurs, je regarde mon rêve lentement disparaitre.
Avec un professionnalisme inné, je lève le menton et le flash part. Seulement vêtue d’une culotte en coton, mes longs cheveux en bataille couvrent ma poitrine et l’habille face à l’équipe de photo qui m’entoure. « Uno sguardo vuoto ! » C’est certainement la dixième séance photo que je fais mais c’est la première fois que je voyage en Italie pour le travail. Affolée par l’ordre du photographe en italien dont je ne parle pas un mot, je cherche un visage familier qui pourrait me rassurer. « Il voudrait un regard plus vide. Il y a trop d’émotions dans le tien. » me traduit son assistant dans un mauvais français avec un accent italien. J’acquiesce et ramène mes jambes contre ma poitrine. Posant ma tête sur mes genoux, je m’efforce de faire ce que voudrait ce photographe. Je pense à Maman qui m’observe, assise sur son siège près de la maquilleuse, et je pense à Papa, aussi. Je lui en ai voulu d’être si lâche et d’être parti, de m’avoir abandonné sans même me dire au revoir. Mais aujourd’hui, je le comprends. Il pouvait pas faire le poids face à Maman, face à cette femme avide de pouvoir et égoïste. Seulement, il est parti et je suis maintenant à sa merci. C’est elle que je dois remercier pour être ici, à me faire shooter pour faire la couverture du prochain Vogue Italie. En fait, je ne sais pas si je dois la remercier ou la maudire. La séance photo s’achève et on rentre à l’hôtel. J’attends que Maman s’endorme pour me rhabiller et quitter la chambre. Dehors, j’allume une cigarette et erre dans les rues de Milan. Je suis encore toute excitée à cause de cette histoire de couverture. Vous m’imaginez moi, Cassandre Desnoyers de Marbaix, jeune fille paumée d’un petit quartier de Nice, en couverture du plus grand magazine du monde ? Je sors mon téléphone portable puis le jette dans mon sac aussi rapidement sorti car je réalise que je n’ai personne avec qui partager cette joie. Je n’ai aucun ami, mon entourage se résume à ma mère qui se définit comme mon agent. J’aurai plutôt dit un tyran qui se sert de moi, me manipule et me considère comme un porte monnaie ambulant. Je suis fatiguée d’être la vitrine de tous ses espoirs. Je n’ai pas le droit de donner mon avis, j’exécute juste tous ses ordres. Comme un robot. Je suis un robot. Fais cela Cass, le menton plus haut Cass, dis cela Cass, souris à ces personnes là Cass… Est-ce que vous trouver cela normal pour une ado de 16 ans ? Ma petite perle rare... J’ai envie de l’achever lorsqu’elle me caresse la joue en m’appelant ainsi alors que c'était l'habitude de Papa. Je veux l’achever pour avoir envoyer mes photos à cette agence de mannequin sans même m’avoir consulter. Evidemment que j’aurai accepté si elle me l’avait demandé mais elle aurait quand même du me demander avant, ne serait ce que pour me laisser croire que j’avais le choix. Je passe devant un kiosque encore ouvert. Sur l’un des magazines français, j’aperçois mon visage. Je vais rapidement à la page indiquée et lis la légende : Cassandre Desnoyers de Marbaix, 16 ans, mannequin montant. Car ce n’est plus que ce à quoi se résume ma vie.
Profitant d’un moment d’inattention, j’attrape mes affaires ainsi que les cadeaux qui m’ont été offerts et me précipite dehors. L’after de ce défilé s’éternise et je n’en peux plus, j’étouffe. Un vent frais me balaie les cheveux et je souffle enfin. Il n’y a personne dehors, la ville est endormie. J’explore les rues, me familiarisant avec ces endroits que je peux désormais appeler chez moi. Ca fait un an que je vis à plein temps à Paris et je n’ai même pas eu le temps de visiter. Tu n’as pas le temps pour ça. Les gens font des pieds et des mains pour t’avoir… répètent sans cesse Charlotte, mon agent. Depuis que je suis dans la lumière, tout s’accélère. Maman est rentrée à Nice, maintenant qu’elle a eu ce qu’elle voulait. Je suis enfin le beau mannequin en vogue qu’elle rêvait que je sois. Elle est fière d’elle mais elle comprendra jamais rien. Personne ne comprend rien. Ma bouteille de Dom Perignon à la main, je bois une gorgée, puis deux. Je marche sans savoir où je vais, je marche pour fuir, je ne veux pas rentrer chez moi. Les lumières me mènent sur la place Vendôme. Je suis la seule personne qui la visite à cette heure tardive de la nuit. Impressionnée, je me glisse au milieu et tourne sur moi-même, pour admirer la beauté de cet endroit. Puis, mes yeux sont attirés par un panneau publicitaire, éclairé par d’énormes spots lumineux. Sur cette publicité, un homme et une femme. L’homme est penché sur la jeune femme, qui ne lui adresse même pas un regard. Elle fixe l’objectif et ne laisse rien paraître. Cette jeune femme, c’est moi, égérie du nouveau parfum Bulgari. Un large sourire se dessine sur mon visage et je sautille, devant cette immense photo de moi. J’ai envie d’appeler ce mannequin homme qui pose avec moi, avec qui j’ai couché après cette séance photo et à qui je ne donne plus de nouvelles depuis. Je voudrais l’appeler pour qu’on remette cela une deuxième fois. Je suis fière de moi et, dopée à la coke, je me mets à m’applaudir et répéter le mot Bravo pour me féliciter. Je m’admire sur cette photo et arrête de sourire lorsque je croise mon regard. Je prends une nouvelle gorgée de champagne et pose la bouteille. J’incline légèrement la tête, pour observer cette fille qui m’épie. Elle me regarde et dans ses yeux, je lis un appel au secours. Son regard est profond, rempli d’émotion. Tellement rempli d’émotion que je craque. Seule au milieu de la place Vendôme, je fonds en larmes face à cette publicité, face à cette autre moi. Mes larmes coulent et rien ne peut les stopper. Je me laisse glisser sur le sol et ne supporte plus de me voir. J’ai peur et j’ai froid. Je sors de mon sac le petit sachet de poudre blanche que j’ai déjà entamé et trempe mon doigt à l’intérieur. Je n’ai pas le temps de tracer une ligne, j’en veux maintenant. Mais elle me regarde et je ne peux plus bouger. Contre toute attente, je vide le sachet de coke par terre et me lève. Je peux pas rester là. Il faut que je parte. Maintenant. Sans même que je ne les commande, mes jambes se mettent à courir. Je leur fais confiance et les laisse me porter où bon leur semble, du moment que mon regard ne croise plus jamais le sien. HORS JEU ▹ GROUPE : Molière ▹ AVATAR : Taylor Warren ▹ SCENARIO ou PERSONNAGE INVENTE : Inventé ▹ PSEUDO/PRENOM : Rabbit Heart ▹ ÂGE : 19 ans ▹ OU AVEZ VOUS CONNU LE FORUM? : bazzart, les amis ▹ PRESENCE : 6j/7j.
Dernière édition par Cassandre L. Desnoyers le Mar 5 Mar - 23:29, édité 15 fois
Invité
Invité
Sujet: Re: cass ► what's a god to a non believer who don't believe in anything ? Lun 4 Mar - 23:39
Bienvenue à Paris .
Invité
Invité
Sujet: Re: cass ► what's a god to a non believer who don't believe in anything ? Mar 5 Mar - 0:02
warren. toi jotem. bonne chance.
Cass Desnoyers de Marbaix
Ne freinez jamais, une voiture c’est fait pour rouler pas pour s’arrêter. ▹ A PARIS DEPUIS : 04/03/2013 ▹ BAGUETTES ACHETEES : 207 ▹ PSEUDO : Rabbit Heart ▹ CREDITS : cristalline
Sujet: Re: cass ► what's a god to a non believer who don't believe in anything ? Mar 5 Mar - 5:47
BIENVENUE SUR LE FORUM & bon courage pour ta fiche
Invité
Invité
Sujet: Re: cass ► what's a god to a non believer who don't believe in anything ? Mar 5 Mar - 7:04
bienvenue
Invité
Invité
Sujet: Re: cass ► what's a god to a non believer who don't believe in anything ? Mar 5 Mar - 10:17
Bienvenue à Pariiis
Invité
Invité
Sujet: Re: cass ► what's a god to a non believer who don't believe in anything ? Mar 5 Mar - 11:24
t'sais que t'es belle ?
Cass Desnoyers de Marbaix
Ne freinez jamais, une voiture c’est fait pour rouler pas pour s’arrêter. ▹ A PARIS DEPUIS : 04/03/2013 ▹ BAGUETTES ACHETEES : 207 ▹ PSEUDO : Rabbit Heart ▹ CREDITS : cristalline
Sujet: Re: cass ► what's a god to a non believer who don't believe in anything ? Mar 5 Mar - 11:25
Oui mais j'adore que tu le dises
Invité
Invité
Sujet: Re: cass ► what's a god to a non believer who don't believe in anything ? Mar 5 Mar - 11:31
BIENVENUUUUE ♥
Invité
Invité
Sujet: Re: cass ► what's a god to a non believer who don't believe in anything ? Mar 5 Mar - 12:05
bienvenue p'tite danseuse
Invité
Invité
Sujet: Re: cass ► what's a god to a non believer who don't believe in anything ? Mar 5 Mar - 12:34
hé ! hé ! hé ... bienvenido mi amiga del espanol
Cass Desnoyers de Marbaix
Ne freinez jamais, une voiture c’est fait pour rouler pas pour s’arrêter. ▹ A PARIS DEPUIS : 04/03/2013 ▹ BAGUETTES ACHETEES : 207 ▹ PSEUDO : Rabbit Heart ▹ CREDITS : cristalline