PARIS, FRANCE. Charlotte était enfin sortie de sa cachette. Neuf mois que ses parents attendaient ce moment. C'est le portrait craché de sa mère, mais elle a les yeux de son père. Disait son oncle. C'était la première et la dernière fille des Duchannes, car le couple ne souhaitait qu'un enfant. Sa mère, Kate, était professeur d'anglais à Paris, et son lui était boursier à Paris
Leur rencontre était toute banale, dans les rues de Paris. Arrivée tout juste de Londres, sa mère était perdue dans la grande ville des Lumières, elle demanda son chemin au premier passant qu'elle croisa. Le hasard fit que son futur mari l'aida à se retrouver dans sa capitale. En grand séducteur, il lui proposa un verre et une visite guidée dans Paris. Et les voilà maintenant, mariés, un enfant.

PARIS, FRANCE Six ans plus tard La famille Duchannes était la parfaite petite famille , qui française partait en voyage à chaque vacances scolaire, qui fêtait en famille les fêtes de noël et de pâques. Stéphane rentrait de plus en plus tard, évidemment le métier de boursier pouvait parfois piétiner sur le temps libre de Stéphane, donc sa femme comprenait parfaitement les heures tardive auxquelles il rentrait et ne se posait aucune question.
Un jour en mettant le ligne salle dans la machine à laver, elle examina plus précisément le col d'une des chemises de son mari, et à son plus étonnement, elle trouva une trace de rouge à lèvres. Soudainement, Kate se sentit à la place de toutes ses héroïnes de séries qui découvraient la véritable raison de pourquoi leurs maris rentrés tard chez eux. Elle se sentait trahie et était bouleversée. Quand Stéphane est rentré, elle attendait dans le salon. « Stéphane, je crois qu'on a quelques problèmes à régler. » dit-elle d'un ton sec et froid. Son mari ne comprenant pas ce qu'il se passait, s'assit à côté d'elle sur le canapé mais il n'eut pas le temps de répondre qu'elle lui montrait déjà le col de sa chemise. « C'est quoi ça ? Et ne me dis c'est pas ce que tu crois, ça va m'énerver encore plus. » Stéphane resta bouche bée et un silence tendu régna dans la pièce. était vraiment hors d'elle, et ne souhaitait pas vivre avec un homme qui allait voir ailleurs lorsqu'il allait "travailler". « Je... Je sais pas quoi dire. C'était sur le coup...» Au bord des larmes, Kate baissa la tête « Ta propre femme ne te satisfait pas, donc tu vas voir d'autres filles plus belles et plus jeunes que moi ? » « Non, Kate non... Ne ds pas ça, tu me satisfais, et beaucoup même. Mais avec les collègues, nous sommes allés boire un coup pour oublier le stress du travail. Et elle était là, j'étais bourré et... » « J'en ai assez entendu. Je ne peux pas vivre avec un homme qui m'a trompé, et qui a du le faire plusieurs fois, même si je l'aime. On doit divorcer. » Bien sûr, Stéphane n'avait pas approuvé cette décision au départ et c'était excusé maintes fois, mais cela n'avait servi à rien.

Charlotte ne revit plus son père depuis le divorce. Il eut une mutation aux Etats-Unis, ce qui l'éloignait malheureusement encore plus de lui. Un océan les séparait, et Charlotte savait qu'elle avait peu de chance de le revoir, ou même aucune. Les premiers mois furent très durent à vivre. Qui était-là pour jouer aux pirates avec elle ? Pour lui chanter des berceuses le soir ? Bien sûr, sa mère le faisait aussi, mais c'était cent fois mieux quand c'était avec son père.
Au fil des années, Charlotte grandissait et mûrissait, et dû accepter la triste réalité, mais regardait tout les jours des photos de lui afin de ne jamais oublier son visage. Ses oncles et son grand-père arrivaient à combler ce "vide paternel", mais parfois le passé refaisait toujours surface.

Passionnée de journalisme depuis dès nombreuses années, pendant ses années de collégienne et de lycéenne, elle avait travaillé pour le journale de l'école et avait fait du bénévolat dans un petit journal de la ville à l'âge de seize ans. Après avoir eu son bac, elle entama des études journalisme, pour pouvoir peut-être devenir la nouvelle Claire Chazal, qui sait tutututu.
HUIT JUILLET DEUX MILLE DIX. Bientôt trois ans qu'ils filent le parfait amour. Charlotte et Gabin. Gabin et Charlotte. Garlotte ? Il a été séduit par le côté angélique de la demoiselle, et de ses petits caprices. Elle a craqué pour son petit côté mignon et adorable mais aussi... Pour son argent. Ils se sont rencontrés à la rédaction du journal de Gabin, rédacteur en chef. Ce fut tout de suite le coup de foudre, et le fait qu'il soit rédacteur en chef l'a encore plus attirée. Elle était venue pour lui proposer son aide en tant que stagiaire. Charlotte mit du temps pour l'avoir rien que pour elle, et ses efforts non pas servis à rien. Les voilà ensembles depuis deux ans et demi. Elle convoite beaucoup l'argent du jeune homme, venant d'une famille modeste, c'est l'occasion ou jamais de devenir une petite bourgeoise.