MAUREEN → Ne vous déplaise, en dansant la javanaise.
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 MAUREEN → Ne vous déplaise, en dansant la javanaise.

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MessageSujet: MAUREEN → Ne vous déplaise, en dansant la javanaise.    MAUREEN → Ne vous déplaise, en dansant la javanaise.  EmptyMar 26 Mar - 1:17


MAUREEN JADE FARROW
« Jolie robe. J'ai presque la même... mais en mieux. »


CARTE D'ID Mlle. Mme. Mr. FARROW MAUREEN JADE

DATE DE NAISSANCE : 25/02/1987
LIEU DE NAISSANCE : Londres, Angleterre
NATIONALITE : Franco-Anglaise ▹ ORIGINES : Anglo-Françaises
VOUS HABITEZ seul(e) en couple en colocation en famille
VOUS ETES ACTUELLEMENT étudiant salarié sans activité
Sur le papier, je suis journaliste culturelle au compte de Technikart. Concrètement, on me paye pour courir les expos, atteindre l'orgasme au concert des BRMC, interviewer la grande ronde des prétentieux parisiens dont le talent n'est pas toujours proportionnel à l'amour qu'ils se portent, et surtout boire beaucoup de champagne bio.
ETAT CIVIL célibataire en couple marié divorcé
INFOS SUPPLEMENTAIRES
TAILLE 1m75
STYLE VESTIMENTAIRE Je suis assez éclectique niveau style. Du moment que ça me va, qu'on se retourne sur mon passage et qu'on distingue mes nouveaux sous-vêtements à travers le tissu, j'adhère. Marques de luxe, fripes vintages, jeans, robes de gala ou blouse fleurie, je mixe à l'envie tant que l'ensemble dégage l'élégance que je recherche.
SIGNES PARTICULIERS Rien à signaler, votre honneur.
TABAC " Juste en soirée ;) " Un vrai pompier Jamais.
ALCOOL Jamais De temps en temps Pilier de bar.
POLITIQUEMENT PARLANT VOUS ÊTES PLUTÔT Bleu Marine ! Le changement c'est maintenant. Travailler plus pour gagner plus.
QUELLES LANGUES PARLEZ VOUS ? Anglais, Français, quelques notions d'italien et la base en Espagnol (c'est à dire que je sais commander une margarita et appeler les pompiers.)
MOYENS DE TRANSPORT : Qu'importe du moment que j'arrive à destination, et si possible à l'heure. J'avoue éviter le métro au maximum, le tête-à-tête forcé avec une aisselle velue me séduisant que très modérément.
DÉCRIVEZ PARIS EN DEUX MOTS : Fébrile, malsain.


I ♥ RIEN, JE SUIS... une allumeuse, une emmerdeuse. Pour certains, je suis une femme vénale, infidèle et insouciante qui profite de la bêtise abyssale de son mari. Pour d'autres, je suis une excentrique passionnée d'art qui semble incapable de se taire plus d'une demi seconde. D'un tempérament naturellement joyeux, je suis cependant proie à la déprime la plus sombre sans crier gare, et passe du rire aux larmes en moins de temps qu'il n'en faut pour épeler "bipolaire". Ne vous méprenez pas, cela dit: je ne suis ni suicidaire ni dépressive au quotidien. D’accord, ma vie a pas toujours été marrante, des fois même carrément insupportable, mais ce n’est pas pour autant que je suis le genre de fille suicidaire et lugubre, dont le passe-temps favori est de se balader de nuit dans les cimetières en pleurant et en frappant sa tête contre le premier arbre à portée de main. Je suis de ces insolentes pour qui l'auto-censure n'existe pas. Les mots sont des armes, le sarcasme un bouclier, et toute vérité est bonne à dire. Bien que très émotive, j'ai appris à les dissimuler en société, et je contrôle l'image que je veux donner de moi avec une perfection presque maniaque. Je suis insouciante, impulsive, imprévisible. J'aime les épithètes en i. Depuis des années, j'ai la fâcheuse tendance à sauter sur tout ce qui bouge - et même sur ce qui ne bouge pas - mais je ne suis jamais tombée amoureuse. Pas parce que je suis une allergique aux sentiments, dont le cœur de glace ne bat que pour elle-même, je n'ai juste jamais été en position d'éprouver cette émotion dont tout le monde chante pourtant les louanges. Susceptible et rancunière, capricieuse, fière et bornée, mes amis disent souvent que j'ai un caractère difficile - non, j'ai menti, ils disent que j'ai un caractère de merde. J'adore rire, pour tout, pour rien, mais j'aime aussi pleurer en mangeant des fraises tandis que mon vinyle de Tom Waits tourne sur les platines. Les joutes verbales et les débats me passionnent, et je n'aime rien tant que parler pendant des heures, cigarette au bec, en prenant les poses d'une héroïne de film noir à la Lauren Bacall, mon idole. Quand j'étais petite, ma mère me répétait à l'envie que j'étais une Farrow, et que par conséquent, j'étais au dessus des autres enfants. La phrase s'est ancrée à jamais dans mon esprit, alors oui, je suis orgueilleuse. Je peux aisément prendre les autres de haut, et les rabaisser à l'excès. Froide au premier abord, oui. Dépourvue de tact, oui. Mais foncièrement méchante? Pas vraiment.
J'AIME les fraises et le vieux scotch. danser sur les tables. errer dans les galeries d'art. mon travail de journaliste. les chanteurs qui ont trop fumé, et dont la voix sonne comme un cancer du poumon, comme Gainsbourg ou Waits. l'irrévérence. faire l'amour contre un mur. la littérature des années vingt. les corps nus. prouver par a + b que j'ai raison, et que tu as tort. les films noirs, où les détectives portent de longs imperméables et où les femmes fatales mènent la danse. les synthés des années 80. porter des robes de créateurs. le vin rouge. les engueulades. le saxophone. provoquer des scandales. le chocolat très noir. mon alliance. parler à tort et à travers. les guêpières. l'ironie. le danger.
JE N'AIME PAS les préservatifs. les transports en commun. participer à un débat stérile. le chocolat au lait. l'inculture. les poseurs imbus d'eux même qui osent prétendre au terme d'artiste alors qu'ils ne font que projeter leur narcissisme dans leur travail. mon époux. les livres de victor hugo. les pommes d'adam trop saillantes. l'odeur de la transpiration. qu'on ne dise ni bonjour ni merci ni merde. louis garrel. les femmes qui disent "je suis pas féministe, t'inquiète". le prix des cigarettes. l'abus de pouvoir. les chaussures plates. la bêtise.


HORS JEUGROUPE : Serge Gainsbourg▹ AVATAR : Keira Knightley ▹ SCENARIO ou PERSONNAGE INVENTE : La vie de moi, j'ai pas copié. ▹ PSEUDO/PRENOM : On m'appelle Tybalt. Tybalt-Tybalt Tuvasmourir, deuxième du nom. Bon, ok, moi c'est Alice. ▹ ÂGE : 22 ans.▹ OU AVEZ VOUS CONNU LE FORUM? : Il m'a agressée dans le métro, je lui ai servi un bel uppercut, il m'a offert une tranche de pastèque, on s'est quittés bons copains. ▹ PRESENCE : 5/7, chef.


Dernière édition par Maureen J. Farrow le Mer 27 Mar - 17:32, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: MAUREEN → Ne vous déplaise, en dansant la javanaise.    MAUREEN → Ne vous déplaise, en dansant la javanaise.  EmptyMar 26 Mar - 1:18

L'HISTOIRE
« She came and substituted the peace and quiet for acrobatic blood flow concertina, cheating heartbeat, rapid fire ... She's thunderstorms »


MAUREEN → Ne vous déplaise, en dansant la javanaise.  Tumblr_mhb19cmHfj1qa07j5o2_250 MAUREEN → Ne vous déplaise, en dansant la javanaise.  Tumblr_mhb19cmHfj1qa07j5o5_250


x Tout a commencé à Londres, dans un strip-club, un soir de juin en 1984. Le père, Seamus Farrow, avait alors une trentaine d'années, et accumulait pas mal d'argent en sa qualité de trader. Il fallait bien, remarquez, pour soutenir la famille. Car les Farrow, autrefois grande lignée aristocratique, n'avaient alors plus de prestigieux que le nom. Seamus menait une vie trépidante, toujours par monts et par vaux, aussi lorsqu'il était de passage à Londres, il en profitait pour se détendre... dans les strip-clubs. Il préférait de loin admirer une jeune fille s'effeuiller plutôt que de remettre en mains propres son chèque de soutien à sa vieille maman, qui le serrait invariablement dans ses bras en pleurant et en l'appelant le sauveur de la famille. Trop de pression pour un homme sensible comme lui. De son côté, la mère, Camille Genevois, avait débarqué à Londres sur un coup de tête quelques mois auparavant, sans un rond en poche. Elle se produisait dans les clubs non pas parce qu'elle y était forcée mais parce qu'elle aimait ça. Parce qu'elle était jeune, belle, et qu'elle aimait se donner en spectacle, en bonne française exubérante qu'elle était. Et un soir de juin, donc, les deux protagonistes se rencontrèrent. La suite risque d'arracher un sourire ému aux âmes romantiques qui croient aux contes de fées : coup de foudre, mariage précipité malgré les protestations de la famille Farrow... Quelle belle histoire. Seamus était fou amoureux, tandis que Camille ne parvenait pas à croire qu'elle se baladait à présent en robe Armani au bras de son trader de mari, elle qui pensait finir clocharde en résidence sur les bords de la Tamise. Tout le monde y gagnait, à l'exception des vieux Farrow, qui perdaient en rente ce que Camille gagnait en paires de Louboutins. Malheureusement pour son mari qui, occulté par sa beauté et sa joie de vivre, n'avait rien remarqué, Camille se révéla très volage. Toute écervelée qu'elle était, elle songea que maintenant qu'elle était riche et bien mariée, il était temps de prendre des amants. Ce qu'elle fit, sans se priver et surtout sans se douter que Seamus, loin d'être aveugle, en souffrait en silence. Heureusement pour Camille, il était malgré tout le meilleur des hommes, et quand elle vint le trouver en pleurs, enceinte d'on ne savait qui, promettant de s'assagir et lui servant milles excuses sur un plateau... il la reçut à bras ouverts. Je vis le jour au matin du 25 février 1987, après de douloureuses contractions et un longue crise identitaire portant sur l'ordre des prénoms que Camille remporta, sous prétexte que c'était elle qui avait souffert le martyre pour me mettre au monde. Mon père me reconnut, bien qu'un test de paternité lui eut apporté la preuve qu'il n'était pas mon géniteur. L'un dans l'autre, mon enfance passée entre les murs du manoir fut globalement idyllique: petite princesse de mes parents, j'étais couvée, gâtée, et archi-gâtée. "Papa a dit que je peux!", voilà la phrase magique qui rythmait mon quotidien.

x Malheureusement, toutes les belles choses ont une fin, c'est bien connu. L'année de mes dix huit ans, le cocon familial s'ébranla sérieusement, et ne devait jamais s'en remettre. La première frappe partit d'un lot d'actions mal placées. Un beau matin, mon père, qui se vantait de n'avoir jamais commis la moindre erreur stratégique au cours de sa carrière, contempla, impuissant derrière sur son écran, des milliers de livres disparaitre dans le néant en moins de temps qu'il n'en faut pour épeler "ruine". Il avait commis une erreur. L'erreur fatale d'avoir énormément investi sur une industrie en crise sous-jacente. Comme de bien entendu, notre train de vie s'en retrouva fortement perturbé, et c'était plus que Camille Farrow-Genevois ne pouvait supporter. Elle s'était habituée à un certain standing, et ne tolérerait pas l'humiliation d'être rabaissée au rang du reste de la famille de son mari, les pauvres, là. Aussi, au bout de deux mois, elle s'envola pour le Mexique en compagnie de deux de ses amants. Elle disparut un beau jour, et tout ce qui restait d'elle était un mot expéditif, froidement scotché à la porte d'entrée, et point. Habitués à ses escapades mélodramatiques, mon père et moi avons attendu qu'elle revienne, la bouche en cœur et le portefeuille vide, mais ce jour n'arriva pas. Entre le banquier qui appelait tous les jours pour causer découvert, sa famille qui le harcelait, et la ruine qui planait comme un vautour, ça n'allait déjà pas fort pour mon père, mais le départ de l'épouse infidèle l'acheva définitivement. Il plongea tête la première dans une dépression nerveuse dont il ne sortirait jamais réellement, me laissant désemparée face à son mutisme larmoyant. Mon père se fermait de plus en plus, passait des jours entiers enfermé à clé dans sa chambre, que j'essayais désespérément d'ouvrir à l'aide d'un tournevis. N'en pouvant plus, je le coinçai un soir, après avoir passé quatre heures dans la cuisine en attendant que la faim le pousse à sortir de sa tanière. Nous eûmes une dispute terrible, au cours de laquelle il m'avoua enfin l'horrible vérité. Mon père, celui que j’idolâtrai et auquel j'étais si fière de ressembler autant, n'avait pas la moindre goutte de sang en commun avec moi. J'étais bel et bien la fille de ma mère, cette écervelée sans cœur, et d'un gigolo portugais, ou peut être d'une grosse huile bedonnante, d'un Sergio, d'un Mike, d'un inconnu. Et une claque, une ! Je n'avais jamais entendu mon père - car moi, il l'était bel et bien - s'emporter avec autant de violence. Alors j'ai agi par impulsion, et j'ai pris la fuite. je suis montée tranquillement dans ma chambre, j'ai empaqueté quelques affaires, laissé mon portable sur la table de nuit. Et je me suis barrée pour Londres, tout simplement. Mon père est resté plus d'un an sans me voir.

x Treize longs mois durant lesquels j'ai vivoté chez des amis, beaucoup bu, beaucoup baisé. J'allais de bar en bar, de piaule en piaule, sans que mon père cherche à prendre de mes nouvelles. J'ai alors décidé qu'il était temps que je lui en fasse parvenir. Grâce à mon amie Sophia, fille de diplomate et hit-girl aguerrie, j'ai commencé à fréquenter les soirées branchées de Londres, et à traquer les paparazzi. Je ne tardai pas à occuper les pages people du Sun et du Mirror, me pavanant au bras de riches héritiers dans des robes empruntées, tandis qu'on me surnommait Maureen 'Daddy Issues' Farrow. Ma mère aurait été sacrément fière de moi. Mais aucun signe de mon père, tandis que j'espérais bêtement que, révolté par mes frasques, il remue ciel et terre pour me retrouver et me ramener à la maison. Mais il était visiblement trop occupé à vider les bouteilles de scotch, terré dans sa chambre, à jouer au solitaire sans se préoccuper le moins du monde de la disparue qui n'était même pas sa fille. De mon côté je commençais à manquer cruellement d'argent. Sur les conseils mal-avisés d'une de mes compagnes de débauches, j'ai rejoint une agence d'escort-girls de luxe. Le sexe en fin de soirée n'était pas clairement inclus dans le contrat mais, comme je devais rapidement le comprendre, c'était l'attente majeure de la plupart des clients. En quelques mois, je suis passée entre les draps d'hommes des plus répugnants, des vieux, des moins vieux, tous très riches et très frustrés. Ce fut une des expériences les plus désagréables de ma vie, jusqu'à ce que je craque. Un soir, j'étais en compagnie d'un des plus gros connards que la terre ait porté, dans le genre jeune loup pompeux et méprisant. Je ne voulais pas coucher avec lui, plutôt crever. Ma résistance me valut d'être jetée à terre, et cognée trois fois. Par je ne sais quel miracle, je réussis à m'enfuir, ma robe esquintée et le visage ensanglanté, et instinctivement, j'ai pris le train pour la campagne. Chez mon père, dont je gardais toujours la clé sur moi, au cas où. Vous n'aurez pas droit au moindre détail des retrouvailles fortes en émotions d'un père dépressif avec sa non-fille devenue une pute camée entre temps. Tout ce que vous avez besoin de savoir, c'est qu'après un an d'errance, j'ai finalement réintégré le domaine familial, et basta. J'ai appris que pour remonter la pente, mon père participait à des tournois de poker plus ou moins illégaux. Il avait toujours eu la passion des jeux de cartes, passion qui devint rapidement la mienne. En effet, si l'état de mon père s'était légèrement amélioré durant mon absence, il restait sombre et mutique, et lui demander de m'apprendre à jouer fut mon seul moyen d'attirer son attention (et qui s'avéra, après coup, bien plus efficace que faire la pute devant un objectif). A force d'habitude, je suis devenue plutôt douée, sans vouloir me lancer des fleurs, à la joie discrète de mon professeur. Pendant un an encore, nous avons vécu de la sorte, tant mal que bien. J'ai trouvé un boulot dans une librairie spécialisée en art, mon père gagnait autant d'argent qu'il en perdait au poker, si bien que d'une certaine façon, nous parvenions à joindre les deux bouts.

x Et puis un jour, mon père est mort. Comme ça, sans prévenir. Crise cardiaque, ont dit les médecins. Mon diagnostic différait - il n'avait tout simplement plus la force de vivre. Une fois la paperasse remplie et les obsèques terminées, je ne me suis pas accordé le temps de faire mon deuil. Je devais partir, et vite. Impossible de rester entre ces murs. Je contactai donc ma grand mère paternelle qui, bien qu'elle méprisât toujours la bâtarde que j'étais, me donna une somme d'argent suffisante pour repartir à zéro. A croire que la mort de Seamus et la haine que nous vouions à ma mère nous avaient quelque peu rapprochées. Ma destination ? New York, la ville qui ne dort jamais. A peine avais-je foulé le sol de la Grande Pomme que mon premier réflexe a été, après avoir fumé une Silk Cut usqu'au filtre, de dégainer mon portable pour appeler Jake Wolstoncraft. Ce brave type, malgré son nom à coucher dehors, était l'un des rares amis de la famille à ne pas avoir tourné les talons en sifflotant lorsque mon père nous avait fait un remake du crash de 1929. Il habitait New York, et à l'enterrement, m'avait offert de l'appeler en cas de pépin. Ce n'était pas tombé dans l'oreille d'un sourd. En apprenant que j'étais fraichement débarquée en territoire Yankee pour un séjour d'une durée indéterminée, il me proposa de travailler dans l'une de ses nombreuses galeries d'art, ce que j'acceptai sans même y réfléchir. J'ai trouvé un appartement à Harlem, mais bien vite, les exigences de mon train de vie me poussèrent à chercher une autre source de revenus. Mettant à profit les leçons prodiguées par mon père, et avec l'aide de la petite frappe à qui j'achetais ma coke, je me mis à organiser des tournois de poker entre gens pas comme il faut, dans le sous-sol de la galerie, inoccupé et indétectable. Telle était ma nouvelle vie à New York - art, poker, argent sale, cocaïne, et autres joyeusetés. J'enchainai les aventures avec des hommes mariés, riches pour la plupart, qui, séduits par mon esprit vif et ma libido débridée, me couvraient de cadeaux hors de prix. Peu à peu, mes blessures cicatrisèrent, du moins en apparence. Et puis, en 2011, je fus contrainte de fuir à nouveau. L'une de mes parties de poker avait dégénéré, et le corps de l'un des joueurs avait été retrouvé dans une poubelle à proximité de la galerie. La police vint m'interroger, et je décidai de mettre les voiles le plus vite possible. Aussi, quand Thomas Bouchet-Galliano, magnat de la presse de 45 ans et l'un de mes amants réguliers, me proposa de l'épouser et de le suivre à Paris, je me retins d'aller allumer tous les cierges de toutes les églises de la ville pour remercier le ciel de m'accorder enfin l'une de ces coïncidences heureuses. Nous conclûmes un marché: il voulait une jeune épouse, belle, élégante et cultivée à exhiber aux soirées de gala, et bien, je serais cette épouse. Mais je posais trois conditions: je garderais mon nom, je n'aurais aucun compte à lui rendre du moment que je ne le compromettais pas publiquement, et j'aurais le droit de travailler. Il accepta, m'offrit un diamant de la taille d'une mandarine et sitôt mariés, nous nous envolâmes pour la ville lumière. Ah, Paris...



Dernière édition par Maureen J. Farrow le Mer 27 Mar - 19:59, édité 8 fois
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N. Mathilde Dumont

N. Mathilde Dumont
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♪ I'm tired of feeling like I'm fucking crazy
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A PARIS DEPUIS : 22/03/2013
BAGUETTES ACHETEES : 83
PSEUDO : Charloca/Charlotte
CREDITS : Shadows


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MessageSujet: Re: MAUREEN → Ne vous déplaise, en dansant la javanaise.    MAUREEN → Ne vous déplaise, en dansant la javanaise.  EmptyMar 26 Mar - 1:38

Bienvenue avec la sublime Keira love
Bon courage pour ta fichette hearty
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https://parisien.fr1.co/t1216-mathilde

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MessageSujet: Re: MAUREEN → Ne vous déplaise, en dansant la javanaise.    MAUREEN → Ne vous déplaise, en dansant la javanaise.  EmptyMar 26 Mar - 8:24

Bienvenue! cutie
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MessageSujet: Re: MAUREEN → Ne vous déplaise, en dansant la javanaise.    MAUREEN → Ne vous déplaise, en dansant la javanaise.  EmptyMar 26 Mar - 8:25

Keiraa hearty

Welcome here ! :D
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MessageSujet: Re: MAUREEN → Ne vous déplaise, en dansant la javanaise.    MAUREEN → Ne vous déplaise, en dansant la javanaise.  EmptyMar 26 Mar - 8:37

Merci beaucoup kya
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MessageSujet: Re: MAUREEN → Ne vous déplaise, en dansant la javanaise.    MAUREEN → Ne vous déplaise, en dansant la javanaise.  EmptyMar 26 Mar - 8:41

Bienvenue et bonne chance pour ta fiche cute
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MessageSujet: Re: MAUREEN → Ne vous déplaise, en dansant la javanaise.    MAUREEN → Ne vous déplaise, en dansant la javanaise.  EmptyMar 26 Mar - 12:37

nous nous aimions, le temps d'une chanson cutie

Bienvenue parmi nous
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Lila-Rose P. Leroy

Lila-Rose P. Leroy
A PARIS DEPUIS : 09/02/2013
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PSEUDO : PINGUS.
CREDITS : Tumblr + Frenchaddicted.


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MessageSujet: Re: MAUREEN → Ne vous déplaise, en dansant la javanaise.    MAUREEN → Ne vous déplaise, en dansant la javanaise.  EmptyMar 26 Mar - 16:56

Bienvenue cutie
Bon courage pour ta fiche, et si tu as la moindre question, nous sommes là I love you hug
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MessageSujet: Re: MAUREEN → Ne vous déplaise, en dansant la javanaise.    MAUREEN → Ne vous déplaise, en dansant la javanaise.  EmptyMar 26 Mar - 17:35

Merci beaucoup, je tâche de la terminer bientôt bientôt super
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Cass Desnoyers de Marbaix

Cass Desnoyers de Marbaix
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Ne freinez jamais, une voiture c’est fait pour rouler pas pour s’arrêter.
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MessageSujet: Re: MAUREEN → Ne vous déplaise, en dansant la javanaise.    MAUREEN → Ne vous déplaise, en dansant la javanaise.  EmptyMar 26 Mar - 18:54

bienvenue cute
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Danaé-Lynn J. Hadley

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Danaé-Lynn J. Hadley
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MessageSujet: Re: MAUREEN → Ne vous déplaise, en dansant la javanaise.    MAUREEN → Ne vous déplaise, en dansant la javanaise.  EmptyMar 26 Mar - 20:49

BIENVENUUUUE cutie
Bonne chance pour ta fiche kya
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MessageSujet: Re: MAUREEN → Ne vous déplaise, en dansant la javanaise.    MAUREEN → Ne vous déplaise, en dansant la javanaise.  EmptyMar 26 Mar - 21:39

Bienvenue et courage pour ta fiche rosie
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MessageSujet: Re: MAUREEN → Ne vous déplaise, en dansant la javanaise.    MAUREEN → Ne vous déplaise, en dansant la javanaise.  EmptyMar 26 Mar - 21:48

TOM HIDDLESTON OMFG
Pardon. Merci bazinga
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MessageSujet: Re: MAUREEN → Ne vous déplaise, en dansant la javanaise.    MAUREEN → Ne vous déplaise, en dansant la javanaise.  EmptyMar 26 Mar - 22:31

Keira Keira Keira love love love love love love love love love love

Bienvenue et bon courage pour la fin de ta fiche !
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MessageSujet: Re: MAUREEN → Ne vous déplaise, en dansant la javanaise.    MAUREEN → Ne vous déplaise, en dansant la javanaise.  EmptyMer 27 Mar - 17:35

Merci merciiiii love
Voilà, je pense avoir fini ma fiche !
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MessageSujet: Re: MAUREEN → Ne vous déplaise, en dansant la javanaise.    MAUREEN → Ne vous déplaise, en dansant la javanaise.  EmptyMer 27 Mar - 18:10

Keira la sublime love

Welcome kya
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MessageSujet: Re: MAUREEN → Ne vous déplaise, en dansant la javanaise.    MAUREEN → Ne vous déplaise, en dansant la javanaise.  EmptyMer 27 Mar - 21:22

Je te valide I love you
Je te laisse t'inscrire à ton groupe, un admin t'acceptera très vite love Si tu as des soucis, dis le moi ! puppy N'oublies pas de recenser ton avatar aussi cutie
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» LOUIS ◘ je vous emmerde, tous autant que vous êtes, et ce avec le sourire.
» C’est peut-être un homme que vous connaissez. Quelqu’un qui est vraiment très proche de vous.
» Florent de Clairac pour vous servir
» Vous m'amaimerez ou me détesterez à vous de choisir ;)

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