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I RIEN, JE SUIS... intelligent, sarcastique, calme, suicidaire, talentueux, dépressif, passionné, curieux, romantique, secret, persévérant, jaloux J'AIME lire, écouter de la musique, écrire de la musique, chanter, me déchaîner comme un taré en écoutant de la musique, dormir, fixer le sol par la fenêtre en imaginant ce que ça ferait de sauter, me faire tatouer, manger de la glace, allez à des concerts JE N'AIME PAS le mcdo, les gens qui me dévisagent, les gens qui pensent que je suis quelqu'un de non-fréquentable juste à cause de mon apparence, ceux qui me disent que "je n'ai qu'à être heureux", le psy que j'avais au lycée, me lever pour aller en cours, me lever tout court, ressentir des choses
L'HISTOIRE « I can't drown my demons they know how to swim »
« Tu vas te tuer comme ça tu sais ? » Elle me regarde avec ses grands yeux innocent, ces grands yeux chocolats que j'adore, qui, s'ils me le demandaient, me feraient sûrement tuer quelqu'un. Elle me regarde avec cet air naïf, curieux, parce qu'elle ne connaît rien encore, n'a rien vu, rien entendu, elle n'a que seize ans après tout, elle tout ce à quoi elle pense ce sont les garçons, les potes, les fringues. Normalement je répondrais « ouais, c'est le but », en prétendant plaisanter, mais c'est elle, c'est ma Camille, ma petite sœur adorée, et je ne peux pas, je ne dois pas, elle ne doit pas le voir. « Je sais, mais malheureusement, c'est plus facile de commencer que d'arrêter » je lui réponds, avalant une nouvelle bouffée de nicotine et autres trucs qui te bouffent les poumons avant d'écraser ma cigarette dans le cendrier. « Hey. » Je la fixe, extrêmement sérieux. « Promets que tu ne fumeras jamais. » Elle me lance un regard incrédule. « Tu sais bien que je n'en ai aucune envie ! » Je soupire, boit une gorgée de mon coca – j'aurai bien pris une vodka, mais j'évite devant elle. Nous nous sommes retrouvés sur la terrasse d'un café du quartier latin, c'est putain de cher, mais ça lui fait plaisir. Et puis, c'est papa-maman qui paient, pas vrai ? « Je sais, mais t'es une ado, maintenant. Tu pourrais être tentée. Fait attention aux garçons, aussi, belle comme tu es. L'alcool, c'est okay, mais seulement si tu ne quitte pas la maison où tu es quand tu en bois. Quand à la drogue...» Un petit cri de protestation s'échappe de sa bouche, me coupant nette dans ma tirade. « M'enfin Tristan ! Tu me prends pour qui ? J'ai jamais bu d'alcool de ma vie, tu le sais bien ! Et tu sais aussi que ce n'est pas mon genre ! » Un petit rire m'échappe. Elle a l'air tellement vexée que je pense ça d'elle. C'est pas que je n'ai pas confiance en elle, c'est pas que je ne la crois pas quand elle me dit ça, elle est tellement studieuse, tellement sage et innocente, c'en est dur parfois de croire qu'on est de la même famille, mais ça dérape tellement vite... Et je veux être sûr de ne pas rater les signes, si ça arrive. « C'est juste que... tu grandis, Camille... et je ne pourrais pas te protéger toute ma vie. Alors j'en profite tant que je peux. Surtout que depuis que j'ai déménagé de chez les vieux, je te vois moins. Alors je m'inquiète. » C'est vrai. J'ai déménagé, j'ai quitté le bercail, et surtout, j'ai quitté ma sœur de six ans ma cadette, mon trésor, la prunelle de mes yeux. Toute notre vie, je l'ai protégé, j'ai veillé sur elle, et maintenant, je ne suis plus là. Mais il était temps que je parte, pas vrai ? J'ai vingt-deux ans, maintenant, ma licence de litté dans la poche (pour faire quoi, je vous le demande), et bien que toujours étudiant (ouais, je m'essaie au master, allez savoir pourquoi, je l'aurais jamais anyway), je me suis dis qu'il était temps de me casser. J'ai pris une coloc bien sûr, et c'est pas facile tout les jours. Mais c'est toujours mieux que chez mes parents, et puis, je peux faire autant de musique que je veux sans qu'on m'emmerde. Je n'en pouvais plus. Vingt-deux ans à me sentir confiné, écrasé, perdu dans un milieu auquel je n'appartiens pas. Mes parents sont riche, je ne le cache pas, je ne le nie pas, comme je ne nie pas le fait que sans leur fric, j'habiterai toujours chez eux. Mais ils sont aussi trop parfait. Moi, je ne le suis pas. Je suis tellement loin d'eux, tellement loin de leur vie, je le suis depuis tellement de temps. Ils ne me comprennent pas, je ne les comprends pas, et ça a toujours été comme ça. Et c'est dur de grandir quand tes parents te comprennent pas. C'est dur de grandir quand les gens que tu côtoie te regarde avec dégoût, parce t'as des tattoos, parce que t'écoute du métal, et même avant ça, parce que t'es juste... différent. C'est dur de grandir quand, à chaque fois qu'une voiture passe à côté de toi dans la rue, t'as envie de te jeter sous ses roues. C'est dur de grandir quand t'es vide à l'intérieur. Quand t'es mort, mais que personne ne s'en rend compte. C'est dur, mais y'a pire, pas vrai ? Et puis, soyons honnête, ce n'est pas difficile à cacher. Ça fait quoi, huit ans que je pense au suicide continuellement ? Sept que je fumes plus d'un paquet de clopes minimum par jours ? Cinq que je bois seul dans ma chambre quand je suis pas dans une soirée, ou à un concert ? Les gens ne voient que ce qu'ils ont envie de voir. Les gens sont égoïstes. Mais ils ont raison. Pourquoi m'aider ? Je n'en vaux pas la peine. Non, c'est très bien comme ça. Je ne veux pas qu'on m'aide de toute façon. Moins on m'aide, plus vite ça sera terminé. Et avec un peu de chance, j'aurai trouvé le courage de débarrasser cette planète de mon inutilité avant de me taper un cancer des poumons. Ou alors j'aurai enfin trouver des gens suffisamment bons pour monter un groupe avec moi et je mourrais comme un Kurt Cobain (soyond réaliste, je ne serais pas aussi célèbre, but still). « C'est trop mignon, Tris'. Je vais bien, ne t'inquiète pas. J'ai eu quinze de moyenne ce trimestre, tu te rends compte ! » Je souris. « C'est génial, ma belle. » Elle sautille à moitié sur son siège. « Je sais, j'étais tellement contente ! » Elle marque une courte pause, plongeant son regard dans le mien. « Et toi, Tris ? Ça va ? » Je fixe mon verre de coca. J'ai envie d'éclater de rire. Si elle savait. Mais elle ne peut pas savoir. Je dois la protéger, en particulier de moi. « Ça va toujours, Cam. » Ouais. Ça va toujours. Nos vieux ont engagés assez de spécialistes quand j'étais ado pour que ça aille mieux, hein ? HORS JEU ▹ GROUPE : Serge Gainsbourg ▹ AVATAR : Oliver Sykes ▹ SCENARIO ou PERSONNAGE INVENTE : perso inventé ▹ PSEUDO/PRENOM : noir désir ▹ ÂGE : 17 ans ▹ OU AVEZ VOUS CONNU LE FORUM? : top-site :) ▹ PRESENCE : 3 à 7/7 jours :)
Dernière édition par Tristan Y. Beauchesne le Jeu 28 Mar - 22:26, édité 3 fois
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Sujet: Re: Tristan # Falling is just like flying except there's a more permanent destination Jeu 28 Mar - 20:09
Bienvenue \o/
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Sujet: Re: Tristan # Falling is just like flying except there's a more permanent destination Jeu 28 Mar - 20:12
Reeeeeeeeeeeeed
Merci
N. Mathilde Dumont
♪ I'm tired of feeling like I'm fucking crazy
▹ A PARIS DEPUIS : 22/03/2013 ▹ BAGUETTES ACHETEES : 83 ▹ PSEUDO : Charloca/Charlotte ▹ CREDITS : Shadows