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Sujet: Contemplons à loisir cette caricature ▹ SID. Mar 16 Avr - 15:02
Sid-Foster Bellamy « Il me semble parfois que mon sang coule à flots, ainsi qu'une fontaine aux rythmiques sanglots. Je l'entends bien qui coule avec un long murmure, mais je me tâte en vain pour trouver la blessure »
I ♥ RIEN, JE SUIS... Sid, c’est un si bon comédien qu’on se demande parfois si on ne l’a jamais vu en colère. On dit qu’il laisse une chance à tout le monde alors qu’il est un peu hypocrite, un peu opportuniste, mais plein de bonnes intentions. Sa spontanéité surprend les plus conformistes, mais son merveilleux débit d’idées farfelues fait sourire ceux qui lui ouvrent les bras. C’est étrange, pourtant, cette maturité qu’il cache derrière son jeu d’adolescent, ces années de voyages, de travail, ces yeux remplis de jolies et d’horribles choses. Sid c’est un môme lâché dans un jardin qui connait ses limites. Il fait mine de s’imposer, joue au narcissique, s’amuse de son égocentrisme d'acteur, fait des dessins sur ses lignes, mais est l’homme le plus respectueux du monde lorsqu’il s’agit d’être sérieux. Il en serait presque muet devant les choix des autres, s’effaçant pour ne pas interférer, pour ne pas déranger. Alors qu’il compte. Parce qu’il est vraiment, réellement, démesurément attachant. J'AIME Les Beatles. Queen. Les films anglais. Shakespeare. Racine. Michel Bouquet. Ionesco. Les écharpes. Rose. L'Asie. Les sushis. L'ASSE. Baudelaire. Les gens spontanés. Ses deux sœurs. Les salles de bains propres. Les petites éponges à faire briller les chaussures dans les hôtels. Le théâtre. Les rideaux d'un théâtre. L'odeur des coulisses d'un théâtre. La Comédie Française. Le Nutella. La danse classique. La cigarette. Les chaussettes colorées. JE N'AIME PAS La crasse. Dubaï. Le proxénétisme. Les médicaments. Les hôpitaux. L'injustice, l'illégalité, l'impolitesse. Les lâches. Son annulaire gauche. Le PSG. Les voitures. L'agitation inutile. La voix de son père. Le vernis à ongles.
L'HISTOIRE « Un voyage à Cythère »
And I hope you’ve got a big appetite. ‘Cause I’ve lived a long life, and I’ve seen a few things.
St-Etienne. Années soixante-dix. Débauche de drogués aux cheveux longs, loopings de navettes spatiales, premières expériences, premières mini-jupes. Couleurs, odeurs, concerts. Trois gamins à la crinière chocolat se courent après dans le jardin. La plus grande s’acharne à poursuivre son destin, les bras tendus vers la perche qui semble s’appeler médecine. La cadette n’a d’yeux que pour son ainée, elle sera moins brillante, un peu trop rêveuse, un peu trop paresseuse. Sid suit derrière. Les cheveux dans les yeux. Les mains dans la bouche. Le visage tordu, les yeux perdus. Il court après lui-même, après cette image qu’il ne voit pas. Ombre inexistante de son avenir. Il ne sait pas qui il est. Abandonné au milieu des robes de ses sœurs, des lèvres de sa mère et de la silhouette de son père. L’imposant profil de l’Homme, le dessin qu’il ne pourra jamais regarder. Et, oscillant entre deux figures qu’il ne souhaite pas s’approprié, il pense être asexué. Il ne rentre pas dans le moule mais son irrépressible volonté à bien faire l’écrase dans l’emporte-pièce. Il n’est qu’imitation de lui-même, d’un lui qui n’existe pas. Pas encore.
Semblable aux visions pâles qu’enfante l’ombre.
Tirer le rideau c’est ensuite s’enrouler dedans. Grimper sur scène et se mettre à nu, c’est cacher son être. Marcher sur la tête du public en vomissant du Molière, c’est changer d’essence. Il n’est plus Bellamy mais Hippolyte, Jourdain, Mr Smith. Il est un mais aussi tout, il change de visage en haussant la voix, il s’écrit une fin en apprenant son texte, il trouve l’amour dans un monologue. Le diable lui tend la main et il la baise, acceptant les yeux fermés ce pacte infernal. Être un autre c’est aussi ne pas être lui. Et en enlaçant les multiples facettes qu’engendre son obsession pour l’art dramatique, il tournera le dos aux lignes de sa paume, refusant de courir plus longtemps après un gamin trop bien caché.
Adorable sorcière, aimes-tu les damnés ?
Paris. Années quatre-vingts. Les hippies se sont tus, on danse maintenant avec Freddie, les mains sur son pantalon pattes d’eph’. Sid est parti. Ou il est arrivé. Il a laissé la grande réussir, la moyenne trainer et s’est finalement dressé, Don Rodrigue peut-être, en face de son père. Etrangement, c’est avec le soutien de ses géniteurs qu’il prendra le train pour la capitale, ses affaires dans un mouchoir de poche, le bac dans la main, le cœur plein d’étoiles. Il logera chez une amie de Bellamy senior. Une trentenaire. Une trentenaire les draps ouverts, les seins à l’air. Il n’en tombera jamais amoureux, et son passage entre ses cuisses le dégoutera à jamais du luxe qu’il touchera du bout des doigts. Hannah, ses yeux de biches et ses jambes interminables l’entretiendront jusqu’à ses dix-neuf ans. Libraire dans le dix-septième arrondissement, les mots lui permettront à nouveau d’avancer. Il louera une chambre de bonne au même endroit. Le cours Florent lui ouvrira les bras.
Nos deux cœurs seront deux vastes flambeaux, qui réfléchiront leurs doubles lumières, dans nos deux esprits, ces miroirs jumeaux.
Trop vite. Un tourbillon de pointes. Des cheveux flambants. Des yeux assassins. Ses jambes glissaient autour de lui, son parfum lui brouillait la vue. Il aima sa danseuse dès la première seconde et elle semblait tenir à lui de la même façon. Il lui offrit un café, un lit, un appartement, un mariage et un enfant. Il avait vingt-ans. Elle dix-huit. Et puis il y eut Rose.
Tu me déchires, ma brune, avec un rire moqueur, et puis tu mets sur mon cœur ton œil doux comme la lune.
Étrangement, le ciel ne lui octroya pas le droit de la voir grandir. Il aperçut seulement d’elle ses pieds menus, ses gazouillis adorables, sa peau candide, son aura fusionnel. Il était au Conservatoire National d’Art Dramatique, il réussissait, il brillait. Mais son amour pour sa fille avait dépassé son besoin viscéral de se planquer dans un costume. Il y avait un morceau de lui en elle, et lorsqu’elle posait ses yeux sur lui, du fond de sa poussette colorée, c’était comme un coup de dents à la gorge. Ils étaient un en deux. Elle était l'inconnue de son équation. Il était plein.
L’Amour est assis sur le crâne de l’Humanité.
Hanoi. Deux-mille neuf. Deux ans qu’il n’a pas vu Rose, deux ans qu’il a un trou dans le ventre. Et neuf ans, pourtant, qu’il ne vit que parce que la mort semble mal avisée. Sa danseuse se trouvait trop grosse et a voulu maigrir. Elle a détruit leur mariage à coups de cachets, s’envolant avec son bébé, son trésor. Le laissant vide.
Plongeant à nouveau dans les rideaux pourpres, il était entré à la Comédie Française, par obligation splanchnique. Il s’amusait. Certes. Mais lorsque le dernier salut était passé et qu’il sortait du métro, la clope au bec, il se noyait dans la fumée des soirs parisiens. Il a donc quitté le Pont Neuf, rêve de gamin métamorphosé en fantôme de sa moitié. Pour aller faire rire des enfants au Vietnam, rendre le sourire à des mômes aux yeux bridés et au langage différent. Il reviendra apaisé dans son tableau parisien, des peintures plein les yeux, des idées plein la tête. Il s’en tiendra pourtant à ce poste de professeur au cours Florent, voyant défiler les silhouettes de son enfance sur la scène en face de lui.
Il pourrait viser plus haut. Mais plus haut c’est Rose. Et Rose n’est plus à lui.
Ce que ta bouche cruelle éparpille en l’air, monstre assassin, c’est ma cervelle, mon sang et ma chair !
HORS JEU ▹ GROUPE : Molière ▹ AVATAR : David Tennant ▹ SCENARIO ou PERSONNAGE INVENTE : PI ▹ PSEUDO/PRENOM : / ▹ ÂGE : 17 pets de yéti ▹ OU AVEZ VOUS CONNU LE FORUM? : Top-site Obsession ▹ PRESENCE : Tout le temps si vous roxxez de la patate.
Dernière édition par Sid-F. Bellamy le Sam 27 Avr - 12:23, édité 3 fois
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Sujet: Re: Contemplons à loisir cette caricature ▹ SID. Mar 16 Avr - 16:23
Bienvenue sur Paris, bon choix d'avatar et de pseudo.
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Sujet: Re: Contemplons à loisir cette caricature ▹ SID. Mar 16 Avr - 17:25
Et que dire de ton choix d'avatar/pseudo/métier ? Merci beaucoup en tout cas
Ronnie P. des Pugets
les meurtrières.
les dieux nous envient parce que nous sommes mortels, parce que chacun de nos instants peut être le dernier, et que tout est beaucoup plus beau car nous sommes condamnés. tu ne seras jamais plus ravissante qu'à cet instant. plus jamais nous ne seront seuls ici tous les deux.
▹ A PARIS DEPUIS : 20/02/2013 ▹ BAGUETTES ACHETEES : 811 ▹ PSEUDO : northern lights. (manon) ▹ CREDITS : lollipops.
Sujet: Re: Contemplons à loisir cette caricature ▹ SID. Mar 16 Avr - 19:05
« Je veux qu'on m'appelle Sid, Prince des Flammes ! - Hooo prince des flammes.. t'as la queue qui crame. » Pardon j'étais obligée. BIENVENUUUE ! Que de bons choix, le pseudo+l'avatar,...
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Sujet: Re: Contemplons à loisir cette caricature ▹ SID. Mar 16 Avr - 19:14
Nooooooon. J'étais sûre que quelqu'un allait en venir là Merci beaucoup ! (et puis... ta signature )
I'M PARISIEN ♥
▹ A PARIS DEPUIS : 23/01/2013 ▹ BAGUETTES ACHETEES : 1376 ▹ CREDITS : wanderlust
Sujet: Re: Contemplons à loisir cette caricature ▹ SID. Mer 17 Avr - 0:00
Graaouh alors toi On va s'entendre! Lou c'est genre la plus grosse maniaque qui existe alors la crasse elle déteste ça aussi hahahaha, QUEL POINT COMMUN DE OUUUUUF Je te souhaite la bienvenue parmi nous Monsieur BonGout. Et je te valide
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Sujet: Re: Contemplons à loisir cette caricature ▹ SID. Mer 17 Avr - 0:39
Merci beaucoup Mme Propre
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Sujet: Re: Contemplons à loisir cette caricature ▹ SID.