L'HISTOIRE
« Petite citation de la mort qui tue ! »

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Gabrielle est fille unique, ses parents ont divorcés lorsqu'elle avait trois ans et sa mère s'est barrée avec un américain depuis plus aucune nouvelle. Grandir seule avec son papa, ça n'a pas que des inconvénients, non il suffit de prononcer les mots règles et gynécologue pour voir apparaître un billet de cinquante euros. Enfin ça bien sûr ça n'a marcher qu'à la puberté avant Gabrielle se contentait de faire ses yeux de cocker pour obtenir tout ce qu'elle voulait. Fille pourrie gâtée ? Peut-être, et alors il en faut bien et ce n'est qu'une mince compensation à côté de l'absence maternelle. Pas que sa mère lui manque vraiment mais ça lui fait une excuse pour être désagréable de temps en temps, cependant n'imaginez pas Gaby comme un monstre, elle est assez gentille en règle générale, elle profite juste de la crédulité de son père et tout le monde ferait pareil à sa place. « Salut papa, je viens chercher de l'argent. » Même si elle n'habitait plus à Versailles avec son paternel - qui lui s'était remarié quelques années plus tôt - Gabrielle avait toujours les clef et rentrait ici comme dans un moulin. Et c'est sans aucune gêne qu'elle surpris plusieurs fois sa belle-mère en plein acte - et pas toujours avec son père - « Excuse-moi Carole, quelle idée mon père a de planquer ses billets dans la penderie. A plus tard. » Elle n'appréciait pas plus que ça sa belle-mère, mais depuis que son père était avec elle, elle n'était plus sa seule préoccupation et ainsi il ne passait pas son temps à surveiller ses faits et gestes, et puis la vérité c'est que la Carole lui mangeait dans la main comme un pigeon vu le nombre de fois où Gaby l'avait vu en situation d'adultère.

Puis il y avait Augustin, c'était son ami d'enfance, son meilleur ami, son meilleur coup et accessoirement son petit-ami. Leur histoire est un brin compliquée, ils se sont connus à la maternelle et Augustin adorait renifler les cheveux de Gabrielle et elle, flattée, avait carrément couper ses cheveux pour lui offrir, si ce n'est pas de l'amour ça ! Ils avaient grandit ensemble, dans le même état d'esprit, se foutre de la gueule de leurs parents et faire les pires conneries juste pour s'amuser. Ils ont eu leur première fois ensemble, et malgré la profonde affection qu'ils ont l'un pour l'autre - oui parce qu'ils n'avoueront jamais que c'est de l'amour - ils décidés de rompre. Mais inséparables, ils se sont vite ravisés pour se mettre d'accord, ils seraient un couple mais non exclusif, pas de jalousie, pas d'emménagement ensemble, que très peu d'amis commun, bref un couple avec tout les avantages d'un célibataire. « Quarante-deux. » « Quarante-deux ? En un mois ? Tu triches, Gus. » Leur jeu à eux, c'était de compter le nombres de conquêtes qu'ils avaient eu en l'absence de l'autre. Et la vérité, c'était que Gabrielle était une petite joueuse à côté de son petit-ami, et il n'était pas rare qu'elle se rajoute des conquêtes pour ne pas se sentir stupide face à celui qu'elle aimait. D'ailleurs plus le temps passait plus Gabrielle se sentait piégée à l'intérieur de cette relation. Ce qui avait pu lui paraître amusant lorsqu'elle avait dix-sept ans commençait à s’essouffler, mais il était hors de question pour elle de perdre Augustin, une relation aussi forte ça ne se balaye pas d'un revers de manche. Non il fallait qu'elle lui parle, mais le courage n'était pas la principale qualité de Gaby, surtout lorsqu'il s'agissait d'avoir une discussion sérieuse avec Augustin.

Mais dans cette vie superficielle, Gabrielle pouvait retrouver de la sincérité chez sa colocataire et dorénavant meilleure amie; Juliette. Elles se sont rencontrées par l'intermédiaire d'amis commun et comme toutes deux à l'époque recherchait une colocation sur Paris, elles n'ont pas hésiter. Bien sûr, elles ne se connaissaient alors pas et il aurait très bien pu qu'elles s'entretuent mais heureusement pour Gabrielle, Juliette est une jeune femme douce et pacifique. « Il y a une soirée chez Bérangère, je ne suis pas invitée mais on y va quand même. » ou pas. En faite, Juliette était le genre de fille complétement folle, le genre qui danse en maillot de bain dans les rues en pleine nuit de décembre. Elle avait probablement encore plus de conquêtes que Gaby et Augustin réunis, parce qu'elle ne faisait pas de sélections, fille ou mec, vieux ou jeune - bon pas trop jeune non plus - à plusieurs ou en solo, cette fille était givrée et en même temps hors du contexte nocturne, elle était la nana la plus studieuse du monde. Juliette était deux personnes à elle toute seule, et heureusement pour Gabrielle, elle s'entendait avec les deux personnalités de sa colocataire. Et à vrai dire, elle ne pourrait choisir entre les deux Juliette; celle qui lui change les idées en l'emmenant dans les parties les plus folles ou celle qui l'écoute et la conseille intelligemment. Non elle a définitivement besoin des deux.

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HORS JEU ▹ GROUPE : yves saint laurent ▹ AVATAR : candice accola ▹ SCENARIO ou PERSONNAGE INVENTE : inventé ▹ PSEUDO/PRENOM : coralie ▹ ÂGE : 21 ans ▹ OU AVEZ VOUS CONNU LE FORUM? : bazzart ▹ PRESENCE : au minimum 5/7j.