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I ♥ RIEN, JE SUIS... tellement de choses que c'est compliqué de me comprendre (a) Oui, je préfère vous prévenir je suis quelqu'un de très compliqué à saisir parce que j'ai une double personnalité et j'adore ça. Etre deux personnes à la fois, une fois l'une, une fois l'autre c'est tellement rafraîchissant. Alors, commençons la liste de mes qualificatifs ... Je suis très intelligente, tout le monde me re répète depuis plusieurs années et mes résultats scolaires continuent à le démontrer. Je suis très studieuse aussi, je déteste me rendre en cours en n'ayant pas fait mon travail. Je suis persévérante, toujours prête à aller plus loin et je me donne toujours à fond dans ce que je fais. Je ferais tout pour ma famille et mes amis proches et je n'hésite pas une seule seconde à le leur montrer. Par contre, je suis une véritable fêtarde, personne ne pourra changer cela, ou du moins pas dans l'immédiat. Je suis une pure folle alliée d'après mes proches, rien ne m'effraie et je ne dis jamais non à un défit. Je me fiche du regard des autres et je suis très rancunière. Je couche à droite à gauche et j'adore ça même si j'ai le désir profond d'un jour fonder ma propre famille ... J'AIME Je sais que la plupart des Française aiment le Nutella mais moi c'est le beurre de cacahuète. Je pense que je ne me suis jamais remis de mon échange avec une famille américaine quand j'étais au lycée et depuis, le beurre de cacahuète se trouve dans chacun de mes placards. J'aime sortir avec mes amis et faire la fête et surtout traîner avec moi ma colocataire Gabrielle. J'aime jouer la fille aguicheuse et dragueuse quand je sors, j'aime voir le regard des hommes se poser sur moi lors des soirées et leurs yeux se remplir de désir. J'aime par dessus tout la littérature et les langues et j'espère trouver plus tard un métier qui liera les deux, je suis en train de chercher croyez moi. J'aime être occupée, avoir une vie à deux cents à l'heure. J'aime lire des livres en tout genre et j'adore aller au cinéma. J'aime aussi les Anglais et leur accent complètement craquant comme la plupart de la population Française. J'aime par dessus tout ma famille même si des fois elle me fait péter des câbles. JE N'AIME PAS Je sors beaucoup mais je n'aime pas la drogue, je la fuis comme la peste. J'ai horreur des gens qui ne font attention qu'aux apparences, ils passent à côté de tellement de choses ... Je déteste tout ce qui est scientifique et les longs mots qui vont avec et qui me donnent un mal de crâne. Je ne supporte pas les fruits de mer et j'ai de plus en plus de mal avec la viande alors que je n'ai jamais beaucoup aimé les animaux ... Je déteste les gens qui se croient intelligents et cultivés alors qu'ils ne savent rien du tout et qu'ils n'ont rien fait de leur vie. Je déteste quand mon frère a des dossiers sur moi pour me narguer sans arrêt. Et je déteste quand il a raison ...
Dernière édition par Juliette E. Leroy le Dim 24 Fév - 13:27, édité 2 fois
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Sujet: Re: juliette ✏ some nights I wish that this all would end Sam 23 Fév - 21:53
L'HISTOIRE « History is a one time thing »
Douze ans, tu ne pouvais pas être plus heureuse. Tu avais enfin quitté l’école primaire et ton premier jour d’école s’était très bien passé. Tu avais peut-être changé d’école mais tu savais que les a priori et les méchancetés par rapport à ton intelligence ne tarderaient pas à revenir. Mais tu t’en fichais, tu n’en avais rien à faire, tu étais plus forte que ça. C’était une belle journée à Paris et tu étais heureuse qu’une petite brise vienne déranger tes cheveux pour t’emmener un peu de fraîcheur. Tu avais mis ta nouvelle robe, celle que ta mère t’avait achetée quand vous aviez été chercher toutes les fournitures et quand vous aviez en même temps renouvelé votre garde robe un petit peu. Tu sortis de la rame de métro et d’un pas rapide tu prenais la direction de la maison. Tu n’avais pas peur de voyager toute seule dans les transports en commun, tu y étais déjà tellement habituée vu que tu avais habité ici toute ta vie. Il ne fallut pas longtemps avant que tu ne gagnes l’immeuble dans lequel ta famille habitait dans un grand appartement spacieux. Tu poussais la porte et montait les escaliers quatre à quatre prête à raconter la journée à tes parents mais aussi à tes frères et sœurs. Alors que tu faisais tourner la clé dans la serrure, tu n’entendis aucun bruit dans l’appartement. Ton excitation retomba légèrement, tu avais oublié que tes parents étaient au travail et que la voisine qui s’occupait de tes frères et sœur devait les récupérer en ce moment et ne rentrerait que dans une demi-heure minimum. Tu allais poser ton sac dans ta chambre et attrapait L’enfant de Jules Vallès. C’était un livre que tes parents t’avaient ramené et que tu avais commencé hier soir. Tu t’assis dans le fauteuil du salon en mettant un peu de musique classique en fond avant de te plonger dans ta lecture tout en laissant tes doigts entortiller tes cheveux. C’était toujours la même chose quand tu lisais, comme un petit rituel. Tu ne vis donc pas le temps passer et quand la porte d’entrée s’ouvrit brusquement, tu sursautais. Tu te dépêchais de mettre un marque page dans ton livre avant de te lever du canapé pour aller accueillir ton frère et ta sœur. Tu avais deux ans de différence avec ta sœur et trois ans avec ton frère. Tu les aimais tous les deux énormément et des fois, cela t’énervait qu’ils soient plus proches tous les deux que tu ne le serais jamais avec l’un ou l’autre. Mais tu ne te sentais pas mise de côté pour autant. « Alors les loulous, votre première journée s’est bien passée ? » Vous vous étiez dirigés vers la cuisine pour le goûté que la voisine était en train de vous préparer. C’est ton frère qui prit la parole tout excité : « C’était trop bien ! J’ai revu tous mes copains et la maîtresse m’a dit que je n’avais rien oublié de l’été c’était trop bien. Elle te passe le bonjour d’ailleurs, je crois qu’elle t’aime bien. » Tu ne pus t’empêcher de laisser échapper un petit rire, la maîtresse d’Alexandre avait été la tienne quelques années plus tôt et vous aviez toujours été proches. « Et toi Ju’ ? C’était comment le collège ? » Tu t’assis à table en face de ton frère et de ta sœur avant de dire : « C’était trop génial ! On a fait des révisions j’ai répondu à toutes les questions ! J’ai déjà lu presque tous les livres que la prof de français veut nous faire lire et j’ai retrouvé Clarice avec qui j’ai passé la journée, me tarde d’y retourner. » Personne n’avait jamais compris ton amour aussi grand pour l’école et les études. « Il n’y a que toi qui aime autant travailler Juliette … » Te dit ta sœur alors que tu explosais de rire. Tu croquais dans le gâteau que la voisine venait de poser sur la table alors que ton frère te disait : « Avec Jean on a décidé d’aller à l’école avec une cape demain pour faire les super-héros ! Tu sais que la nouvelle bande dessinée de Super-Man sort demain pas vrai ? Papa m’a promis de l’acheter ! » Un grand sourire se dessina sur ton visage alors que tu lui dis : « Promets-moi que tu prendras une photo, il me tarde de voir ça ! » Tu finis ton gâteau avant d’avoir la meilleure idée du siècle. Mais pour cela, tu attendis que la voisine parte et que la porte se referme derrière elle après vous avoir demandé d’être sages. Bien sûr que vous alliez être sages. Tu dis à ton frère et à ta sœur : « Venez j’ai une idée. » Tu les entraînais dans le salon où tu commençais à chercher dans les cd de tes parents avant de trouver ce dont tu avais besoin, le best-off des Beatles. Tu l’incérais dans le lecteur et bientôt la musique remplit l’appartement. « Vous êtes prêts à imaginer qu’on est dans la plus grosse fête de Paris ? Moi je chante ! » Dis-tu avant d’attraper la bosse à cheveux que tu avais laissé sur la table ce matin vu que tu étais en retard. Et bientôt c’était l’euphorie dans la maison, vous criiez, chantiez, courez partout avant de commencer une bataille d’oreiller et bien trop tôt malheureusement, vos parents sont rentrés du travail pour trouver la maison remplie de plumes d’oreiller avec toujours la musique à fond dans le salon. Alors que ça allait commencé à crier, ton frère et ta sœur se tournèrent tous les deux vers toi en disant : « C’était l’idée de Juliette ! » Tu levais les yeux au ciel, ils n’étaient pas croyables. « Vous deux, vous allez à la douche quand à toi Juliette, tu t’empares du balais et de l’aspirateur, je veux que tout soit propre dans une heure. En attendant, je vais préparer le repas. » Ton père était déjà partis dans le bureau, laissant ta mère s’occuper du reste comme d’habitude. En prenant le balai, tu entendis des cris dans la salle de bain, cette fois ce n’était pas de ta faute et si ton frère et ta sœur inondaient la salle de bain, ils allaient se faire tuer …
Fête de nouvelle année … Tu avais vraiment envi de te détendre et de laisser la petite Juliette studieuse derrière toi. Tu avais travaillé toutes les vacances entre ton job et tes études. Du haut de tes dix-sept ans, tu étais déjà une hyperactive. Tu passais cette soirée en famille et avec des amis de tes parents qui avaient des enfants. Vous alliez à une espèce de fête au centre ville d’après ce que tu avais compris. Tu enfilais une de tes robes et tes talons qui te valurent des réflexions de ton père mais tu t’en fichais. Arrivée sur place, tu retrouvais rapidement des amis à toi et tu quittais ta famille. Tu souhaitais une bonne soirée à ton frère Alexandre et ta sœur avant de t’éloigner. Tu les retrouverais pour leur souhaiter bonne année avec un peu de chance. Tu allais donc passer la soirée avec tes amis et quelques heures plus tard, tu sentais que ton corps était envahi d’alcool même si tu savais plus ou moins ce que tu faisais. Vous vous étiez mis à jouer une partie d’action ou vérité et bien sûr, détestant les vérités, tu prenais toujours les actions. Voilà comment tu t’étais retrouvée en train d’embrasser un vieux de cinquante ans, en train de toucher les fesses d’un inconnu et sur scène pour chanter une chanson. Tu étais certaine que le prochain défi serait le strip-tease mais tu n’étais pas certaine que ce soit une bonne idée avec tes parents dans la salle. Pour cela il faudrait attendre qu’ils quittent le bâtiment ou plutôt que vous partiez dans l’appartement d’un copain dont les parents ne rentreraient pas avant le lendemain en fin d’après-midi. Et cette possibilité se présenta rapidement quand une de tes amis vous présenta son petit ami qui avait un appartement à disposition. Tu allais souhaiter bonne année à ta famille leur promettant de rentrer demain matin. Une fois arrivée à l’appartement en question, de nombreuses boissons furent distribuées et tu ne savais pas très bien comment tu en étais arrivée à chanter la Marseillaise sur le balcon du dernier étage en sous vêtements. Ton amie et son petit ami vous avez faussé compagnie depuis un moment et tu te dis qu’elle avait de la chance. Alors que tu étais confortablement assise sur un canapé une des rares personnes toujours présentes dans le salon alluma la musique et proposa de danser. Tu ne pouvais pas résister à une petite danse et rapidement tu sentis des mains se balader sur ton corps presque nu. Tu n’en avais rien à faire qu’il y ait des gens pour regarder, tu adorais le fait qu’on te touche ainsi et que l’on ait envi de toi. Ce n’était pas parce que tu manquais d’amour ou quoi que ce soit, tu ignorais d’ailleurs d’où te venait ce plaisir … Quelques minutes plus tard, tu te retrouvais dans l’une des rares chambres qui devaient encore être vides et tu fus nue en quelques secondes. Tu ne perdis pas de temps pour déshabiller ton partenaire qui était un gars de ta classe d’ailleurs. Il était mignon et sportif, c’était à peu près tout ce que tu savais de lui mais tu lui étais reconnaissante de te faire frissonner ainsi et tu passais un bon moment dans ses bras avant de t’y endormir. Tu te réveillais le lendemain matin grâce aux rayons de soleil qui envahirent la chambre et alors que tu allais t’extirper du lit pour rentrer chez toi, le gars de ta classe t’empêcha de te lever et te dit : « Encore une fois, s’il te plaît Juliette. » Tu le regardais dans les yeux et tu compris. Il ne se souvenait pas de ce qu’il s’était passé la nuit précédente et tu étais prête à parier que c’était sa première fois. Ce matin ce serait donc sa deuxième fois mais sa réelle première fois vu qu’il ne se souvenait de rien. Et il s’en était pas mal sortis bourré alors pourquoi pas sobre ? « Très bien mais t’as intérêt à en valoir le coup. » Tu posais tes lèvres sur les siennes et laissais ses mains découvrir de nouveau ton corps pendant que les tiennes faisaient de même. Une demi-heure plus tard, tu étais habillée et prête à partir. Tu lui souris en disant : « On se voit lundi Tom ? Bonne année ! » Quand tu arrivais chez toi, ton frère se mit à exploser de rire en te voyant. Tu te regardais dans le miroir et ne vit rien de spécial par rapport à ce que tu portais la veille. « Pourquoi t’es mort de rire petit morveu ? » Lui demandas-tu en prenant un café. Sortant son portable, il l’agita devant toi avant de dire : « Ce n’est pas moi qui me suis retrouvé sur internet pour avoir chanté la Marseillaise en sous-vêtements. » Tu recrachais le café que tu allais avaler. Tu étais sur internet en train de faire ça ? Non, ce n’était pas possible … Mais si ça l’était, tu te voyais sur le portable de ton frère, apparemment des passants avaient trouvé ça drôle. « Faut que je détruise ça, je crois qu’un gars avec j’étais hier est un as en informatique, faut que je l’appelle. » Ton frère était toujours mort de rire de toute manière. « Je l’ai enregistré sur mon téléphone de toute façon. » Tu lui jetais un regard noir en lui disant : « Si une personne au lycée tombe sur cette vidéo t’es mort petit frère. Sur ce, je vais à la douche. » Il se contenta de lever les yeux au ciel, je ne mettais jamais vraiment mes menaces à exécution, il fallait m’y pousser … De toute manière tu seras redevenue la gentille et studieuse Juliette bien assez tôt ...
Tu te promenais dans les couloirs de l’université un énorme sourire sur les lèvres. Tu venais de sortir d’une réunion avec un de tes professeurs pour faire un bilan sur ton premier semestre et il venait de t’annoncer que cela faisait longtemps qu’il n’avait pas eu quelqu’un d’aussi brillant que toi dans sa classe. Alors que tu étais perdue dans ta rêverie, quelqu’un te bouscula. Tu perdis l’équilibre et tes livres tombèrent par terre mais toi tu arrivais à rester debout. Tu levais alors les yeux vers la personne qui venait de te bousculer et tu vis un jeune homme qui semblait complètement perdu. « Je suis désolé je … pardon … moi pas attention. » Son accent anglais était bien trop présent pour que tu ne devines pas en quelques secondes que c’était un élève d’Angleterre qui venait faire ses études en France. Tu ramassais tes livres et lui fis un sourire avant de lui dire : « Don’t worry about it ! Welcome in Paris and I hope you have a great time studying here. » Tu étais bilingue en anglais depuis longtemps, tu adorais les langues et tu suivais un cursus à la faculté pour en apprendre encore plus. Il te regarda soulagé avant de dire : « Thanks ! I’m looking for some teacher’s office soc an you help me out ? » Tu regardais alors le nom qui était inscrit sur le papier qu’il te tendit et c’était le professeur que tu venais de quitter. Il s’occupait aussi de l’accueil des élèves, tu avais complètement oublié … « You go straight until the end of the corridor ans then you turn right and his name is on the door. I really must get going, have a great time. » Tu t’éloignais de cet inconnu avec un sourire sur les lèvres, il était cruellement mignon et depuis que tu avais vu les films de Hugh Grant, tu adorais les Anglais. Seulement, le temps passa et les choses ne se passèrent pas comme tu pouvais l’imaginer. Cela fait maintenant quatre ans que tu es à l’université et tu es la première de ta promotion dans les deux diplômes que tu présentes. Tu appris plus tard que le gars que tu avais aidé lors de son premier jour s’appelait Harry et rapidement, il rejoint un groupe de populaires qui semblaient prendre un malin plaisir à te tourmenter. Mais ils ignoraient tous à qui ils avaient à faire. Ils ignoraient tous que la rousse sulfureuse qu’ils rencontraient dans les soirées branchées de la ville n’était autre que la petite intello ringarde qu’ils martyrisaient dès que possible quand elle était en train de travailler à la bibliothèque. Et au début de l’année, tu décidais de te venger. Et pour ta vengeance, c’est Harry que tu choisis parce que tu ne lui avais jamais pardonné d’avoir choisis ces crétins pour amis. Tu habitais désormais avec ta colocataire Gabrielle mais elle était allée voir ses parents et elle ne serait pas là ce soir. Tu regardais les multiples robes que tu trouvais dans ta garde-robe et finit par opter pour une robe noire qui mettait en valeur tes formes. Tu t’occupais ensuite de tes cheveux et de ton maquillage et tu enfilais tes talons. En te regardant dans la glace, tu te souris satisfaite et tu enfilais ta petite veste en cuir avant de te diriger vers la boîte où tu savais qu’ils allaient passer la soirée, c’était l’anniversaire d’un gars de leur bande. Tu passais l’entrée sans soucis et allait poser ton manteau au vestiaire. Tu repérais rapidement leur groupe et tu décidais d’aller prendre un verre. Alors que tu sirotais tranquillement ta vodka, quelqu’un t’adressa la parole : « Que fait une si jolie fille toute seule accoudée au bar ? » Tu reconnaîtrais cette voix partout. Il était maintenant complètement bilingue mais son accent anglais ne s’était pas complètement effacé. Un sourire en coin s’afficha sur tes lèvres alors que tu lui dis : « C’est une bonne question … Je suppose qu’étant là depuis cinq minutes, personne n’a encore eu le temps de remarquer à quel point je suis irrésistible. » Non, tu n’avais peur de rien, tu n’avais jamais peur de rien en soirée. Il rit avec toi et commanda des boissons pour ses potes qu’il demanda au serveur avant de t’emmener sur la piste de danse. Pas de doute, il savait danser et toi aussi. Tu jouais la carte de la fille aguicheuse et cela marchait parfaitement. Il t’emmena bientôt vers ses amis et quand il fallut que tu te présentes, tu dis simplement : « Je m’appelle Emma. » Ce n’était pas faux, Emma était ton deuxième prénom sauf que ça bien sûr, personne ne le savait. Une heure plus tard, tu avais le dos collé contre un mur et les lèvres d’Harry sur les tiennes alors que ses mains parcouraient ton corps sans aucune gêne. Tu ne pouvais pas dire que c’était une vengeance désagréable, tu prenais ton pied. Détachant tes lèvres des siennes, tu lui dis : « Je pense qu’il est temps d’y aller. » Tu passais aux vestiaires pour prendre ton manteau et tu montais dans la voiture avec Harry. Une quinzaine de minutes plus tard, vous passiez la porte de ton appartement et vous précipitiez dans la chambre pour une nuit que vous n’étiez pas prêts d’oublier. Le lendemain, tu te réveillais la première et un sourire satisfait se dessina sur tes lèvres. Tu allais dans la douche et t’habillais normalement, comme à l’université avant de préparer le petit déjeuner. Quelques minutes plus tard, Harry sortit de ta chambre torse nu et dit : « C’était pas la peine de préparer le déjeuner Emma je … » Il avait levé la tête et il n’avait fallu qu’une demi seconde pour qu’il ne te reconnaisse. « Tu es sûr que tu ne veux pas rester ? Je suis certaine que tu aurais encore plus de choses à raconter à tes amis de cette manière. » Il était devenu pâle parce qu’il avait enfin compris. Prenant une gorgée de ton café, tu lui dis : « Ah et Emma est mon second prénom, si vous vous ne jugiez pas les gens au premier regard, peut-être que vous ne seriez pas tombés dans le panneau. » Tu avais abattu toutes tes cartes et après avoir enfilé son t-shirt, il te dit : « Je pense que je vais y aller. Désolé. » Et en quelques secondes il était partis. C’est satisfaite que tu croquais dans ta tartine de pain grillé …
« Alors Leroy, on cache toujours son jeu ? » Tu soupirais. Un des potes d’Harry semblait vouloir t’avoir dans son lit. Peut-être qu’Harry lui avait fait partager son expérience, tu n’en avais rien à faire, tu voulais juste qu’il te foute la paix. « Si tu ne dégages pas Adams, je te promets que je te castre sur place. » Vous étiez à la bibliothèque universitaire et cela risquait de faire un peu de bruit. « Comme tu le sens Juliette, mais on se voit lors de la prochaine soirée. » Quel idiot … S’il pensait une seule seconde qu’il avait une chance ! Soupirant, tu te replongeais dans l’étude d’un passage de Madame Bovary avant de reposer le bouquin deux heures plus tard un sourire satisfait sur le visage. Rangeant tes affaires, tu décidais de rentrer chez toi, ce soir vous aviez prévu une petite soirée avec Gabrielle, juste ce dont tu avais besoin pour oublier les amis lourdauds d’Harry qui lui semblait soit te fuir comme la peste soit essayé de se faire pardonner. Tu allais donc chercher ton vélo que tu avais attaché près des grilles qui entouraient la bibliothèque quand tu vis une ombre s’approcher. Soupirant, tu dis : « Dégage Adams ou cette fois je te castre vraiment. » A ta plus grande surprise c’est un grand éclat de rire qui te répondit. Levant la tête, tu vis que c’était Harry qui se trouvait devant toi. Tu lui dis : « Tu as finis de m’éviter maintenant ? » Son sourire s’effaça directement, pour le coup c’était assez radical. « J’ai compris Juliette, c’est bon. En fait, j’avais quelque chose à te demander. » Tu levais un sourcil en te demandant ce qui pouvait bien lui passer par la tête quand il te dit : « Je chante ce soir dans un bar avec un ami d’enfance qui me rend visite et cela me ferait plaisir si tu venais. » Il était sérieux ? Oui, il avait l’air assez sérieux. Tu ne savais même pas qu’il chantait, c’était une espèce de découverte pour toi. « Je dois passer la soirée avec ma colocataire. Donne-moi l’adresse, si on a envi de sortir on aura un autre choix possible dans notre éventail de possibilité. » Il te tendit la carte du bar avant de disparaître. Ce gars était vraiment trop bizarre. Tu rentrais à l’appartement plusieurs minutes plus tard et tu trouvais bien Gabrielle à l’intérieur un livre à la main. Elle aussi était en lettres modernes. « Alors Gaby, bonne journée ? » Elle posa son livre et te regarda en souriant avant de dire : « Pas trop mal et toi ? » Tu laissais tomber ton sac par terre et t’affalais sur le canapé en soupirant. « Horrible ! Adams est persuadé qu’un jour je vais coucher avec lui et Harry veut que j’aille le voir chanter ce soir, comme si j’avais que ça à faire. » Gabrielle te regarda intriguée alors que tu lui tendis la carte du bar en question. « Je ne savais pas qu’Harry te parlait, c’est nouveau ? » Ouais, toi non plus tu ne le savais pas. « Apparemment oui … Je lui ai dis que je passais la soirée avec toi de toute manière. Au fait, comment va Augustin ? » Gabrielle et Augustin, une longue histoire … Tu aurais certainement couché avec le jeune homme si ta colocataire n’en était pas follement amoureuse. « Très bien je pense, je ne l’ai pas vu aujourd’hui. » Tu lui fis une petite mine triste avant de lui dire : « Vu que tu n’as pas vu ton amoureux, je te laisse le choix. Que veux-tu faire ce soir ? Rester à la maison ou sortir un peu ? » Gabrielle sembla réfléchir un moment avant de dire : « Je pense que j’ai envi de rencontrer Harry. Donc on va aller boire un verre dans ce bar, l’écouter chanter et tu pourras baver tranquillement pendant que je textoterai Augustin. » Tu la regardais un air outré sur le visage avant de lui jeter un coussin à la figure. « Tu racontes n’importe quoi ma pauvre ! Mais si on sort, allons nous faire belles, on ne veut pas ressembler à n’importe quoi ! » Vous passâtes plusieurs heures dans la salle de bain avant d’être complètement prêtes. Tu aimais passer du temps dans la salle de bain, c’était un de tes endroit préféré. Ce soir, tu avais opté pour une robe rouge et des bottes noires, c’était l’hiver après toit … Vous vous dirigeâtes vers le bar en question et vous trouvâtes une table. Quelques minutes plus tard vous aviez des verres devant vous et vous étiez engagées dans une grande discussion sur la vie, sur tout et n’importe quoi en fait. Alors que tu racontais à Gabrielle la dernière connerie de ton prof de langue espagnole, tu vis Harry monter sur scène. Il était mignon, il l’avait toujours été et s’il n’était pas aussi con, peut-être que tu pourrais l’aimer un peu. Tu ne le quittais pas des yeux et alors qu’il commençait à chanter, Gabrielle te dit : « Ferme la bouche, tu vas avaler des mouches. » Tu sursautais et tu étais à deux doigts de tomber de la chaise. Gabrielle explosa de rire alors que tu levais les yeux au ciel. A la fin de leur performance elle te dit : « Il est pas mal, je préfère Augustin mais quand même … » Tu lançais alors un autre sujet de conversation à propos de quelque chose que tu voulais changer dans l’appartement quand soudainement, on vint vous interrompre. « Juliette ! J’avoue que je ne pensais pas que tu viendrais. » Harry venait de se pointer à votre table. Pour l’anonymat, c’était loupé. « Ma colocataire voulait absolument te rencontrer. Gabrielle voici Harry, Harry, Gabrielle. » Dis-tu en les présentant. Ils se serrèrent la main en souriant et il se tourna vers toi en te demandant : « Alors, ça t’a plu ? » La réponse était oui mais tu n’étais pas certaine de vouloir la lui donner aussi facilement. « C’était pas mal, je dois l’avouer. Mais tu devrais y aller, ton pote te fait de grands signes depuis tout à l’heure, à plus tard. » Il s’éloigna donc et Gabrielle te fit un grand sourire. « Juliette, je sais que tu n’aimes pas coucher avec un gars plusieurs fois mais il faut que tu le fasses avec Harry, rien que pour ton bien être mental. » Des fois, tu avais vraiment envi de frapper Gabrielle. « J’y penserais blondinette mais que dirais-tu de danser un peu ? » De la musique, des boissons, il était grand temps de créer une mini piste de danse dans ce bar … HORS JEU ▹ GROUPE : Molière ▹ AVATAR : Karen Gillan ▹ SCENARIO ou PERSONNAGE INVENTE : Scénario de la belle Gabrielle ▹ PSEUDO/PRENOM : Mily ▹ ÂGE : 19 ans ▹ OU AVEZ VOUS CONNU LE FORUM? : bazzar ▹ PRESENCE : Tous les jours mais je ne suis pas toujours en disposition pour rp.
Dernière édition par Juliette E. Leroy le Dim 24 Fév - 14:02, édité 6 fois
Lila-Rose P. Leroy
▹ A PARIS DEPUIS : 09/02/2013 ▹ BAGUETTES ACHETEES : 877 ▹ PSEUDO : PINGUS. ▹ CREDITS : Tumblr + Frenchaddicted.
Sujet: Re: juliette ✏ some nights I wish that this all would end Sam 23 Fév - 21:53
Bienvenue Bon courage pour ta fiche, et si tu as la moindre question, nous sommes là
Invité
Invité
Sujet: Re: juliette ✏ some nights I wish that this all would end Sam 23 Fév - 21:55
Bienvenue parmi nous
Invité
Invité
Sujet: Re: juliette ✏ some nights I wish that this all would end Sam 23 Fév - 21:57
Je te souhaite la bienvenue et te dis bon courage pour ta fiche Si tu as la moindre question n'hésite pas à nous harceler
Ronnie P. des Pugets
les meurtrières.
les dieux nous envient parce que nous sommes mortels, parce que chacun de nos instants peut être le dernier, et que tout est beaucoup plus beau car nous sommes condamnés. tu ne seras jamais plus ravissante qu'à cet instant. plus jamais nous ne seront seuls ici tous les deux.
▹ A PARIS DEPUIS : 20/02/2013 ▹ BAGUETTES ACHETEES : 811 ▹ PSEUDO : northern lights. (manon) ▹ CREDITS : lollipops.
Sujet: Re: juliette ✏ some nights I wish that this all would end Dim 24 Fév - 15:05
Tout me semble parfait Il me faut l'avis de Gabrielle avant de pouvoir officiellement te valider
Invité
Invité
Sujet: Re: juliette ✏ some nights I wish that this all would end Dim 24 Fév - 15:52
Bienvenue :)
Invité
Invité
Sujet: Re: juliette ✏ some nights I wish that this all would end Dim 24 Fév - 16:11
Merci à vous les filles
Me tarde d'être validée
Invité
Invité
Sujet: Re: juliette ✏ some nights I wish that this all would end Dim 24 Fév - 17:28
Oops je suis désolé d'arriver en retard. Je trouve ton histoire très bien écrite, et j'aime beaucoup l'ensemble de ta fiche. Donc je ne m'oppose pas à ta validation - bien au contraire -
Invité
Invité
Sujet: Re: juliette ✏ some nights I wish that this all would end Dim 24 Fév - 17:29
Oh merci, merci, merci Je te promets un topic de suite
« ADMINISTRATRICE »
Danaé-Lynn J. Hadley
▹ A PARIS DEPUIS : 10/02/2013 ▹ BAGUETTES ACHETEES : 1293 ▹ PSEUDO : yuliana ▹ CREDITS : moi-même
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Douze ans, tu ne pouvais pas être plus heureuse. Tu avais enfin quitté l’école primaire et ton premier jour d’école s’était très bien passé. Tu avais peut-être changé d’école mais tu savais que les a priori et les méchancetés par rapport à ton intelligence ne tarderaient pas à revenir. Mais tu t’en fichais, tu n’en avais rien à faire, tu étais plus forte que ça. C’était une belle journée à Paris et tu étais heureuse qu’une petite brise vienne déranger tes cheveux pour t’emmener un peu de fraîcheur. Tu avais mis ta nouvelle robe, celle que ta mère t’avait achetée quand vous aviez été chercher toutes les fournitures et quand vous aviez en même temps renouvelé votre garde robe un petit peu. Tu sortis de la rame de métro et d’un pas rapide tu prenais la direction de la maison. Tu n’avais pas peur de voyager toute seule dans les transports en commun, tu y étais déjà tellement habituée vu que tu avais habité ici toute ta vie. Il ne fallut pas longtemps avant que tu ne gagnes l’immeuble dans lequel ta famille habitait dans un grand appartement spacieux. Tu poussais la porte et montait les escaliers quatre à quatre prête à raconter la journée à tes parents mais aussi à tes frères et sœurs. Alors que tu faisais tourner la clé dans la serrure, tu n’entendis aucun bruit dans l’appartement. Ton excitation retomba légèrement, tu avais oublié que tes parents étaient au travail et que la voisine qui s’occupait de tes frères et sœur devait les récupérer en ce moment et ne rentrerait que dans une demi-heure minimum. Tu allais poser ton sac dans ta chambre et attrapait L’enfant de Jules Vallès. C’était un livre que tes parents t’avaient ramené et que tu avais commencé hier soir. Tu t’assis dans le fauteuil du salon en mettant un peu de musique classique en fond avant de te plonger dans ta lecture tout en laissant tes doigts entortiller tes cheveux. C’était toujours la même chose quand tu lisais, comme un petit rituel. Tu ne vis donc pas le temps passer et quand la porte d’entrée s’ouvrit brusquement, tu sursautais. Tu te dépêchais de mettre un marque page dans ton livre avant de te lever du canapé pour aller accueillir ton frère et ta sœur. Tu avais deux ans de différence avec ta sœur et trois ans avec ton frère. Tu les aimais tous les deux énormément et des fois, cela t’énervait qu’ils soient plus proches tous les deux que tu ne le serais jamais avec l’un ou l’autre. Mais tu ne te sentais pas mise de côté pour autant. « Alors les loulous, votre première journée s’est bien passée ? » Vous vous étiez dirigés vers la cuisine pour le goûté que la voisine était en train de vous préparer. C’est ton frère qui prit la parole tout excité : « C’était trop bien ! J’ai revu tous mes copains et la maîtresse m’a dit que je n’avais rien oublié de l’été c’était trop bien. Elle te passe le bonjour d’ailleurs, je crois qu’elle t’aime bien. » Tu ne pus t’empêcher de laisser échapper un petit rire, la maîtresse d’Alexandre avait été la tienne quelques années plus tôt et vous aviez toujours été proches. « Et toi Ju’ ? C’était comment le collège ? » Tu t’assis à table en face de ton frère et de ta sœur avant de dire : « C’était trop génial ! On a fait des révisions j’ai répondu à toutes les questions ! J’ai déjà lu presque tous les livres que la prof de français veut nous faire lire et j’ai retrouvé Clarice avec qui j’ai passé la journée, me tarde d’y retourner. » Personne n’avait jamais compris ton amour aussi grand pour l’école et les études. « Il n’y a que toi qui aime autant travailler Juliette … » Te dit ta sœur alors que tu explosais de rire. Tu croquais dans le gâteau que la voisine venait de poser sur la table alors que ton frère te disait : « Avec Jean on a décidé d’aller à l’école avec une cape demain pour faire les super-héros ! Tu sais que la nouvelle bande dessinée de Super-Man sort demain pas vrai ? Papa m’a promis de l’acheter ! » Un grand sourire se dessina sur ton visage alors que tu lui dis : « Promets-moi que tu prendras une photo, il me tarde de voir ça ! » Tu finis ton gâteau avant d’avoir la meilleure idée du siècle. Mais pour cela, tu attendis que la voisine parte et que la porte se referme derrière elle après vous avoir demandé d’être sages. Bien sûr que vous alliez être sages. Tu dis à ton frère et à ta sœur : « Venez j’ai une idée. » Tu les entraînais dans le salon où tu commençais à chercher dans les cd de tes parents avant de trouver ce dont tu avais besoin, le best-off des Beatles. Tu l’incérais dans le lecteur et bientôt la musique remplit l’appartement. « Vous êtes prêts à imaginer qu’on est dans la plus grosse fête de Paris ? Moi je chante ! » Dis-tu avant d’attraper la bosse à cheveux que tu avais laissé sur la table ce matin vu que tu étais en retard. Et bientôt c’était l’euphorie dans la maison, vous criiez, chantiez, courez partout avant de commencer une bataille d’oreiller et bien trop tôt malheureusement, vos parents sont rentrés du travail pour trouver la maison remplie de plumes d’oreiller avec toujours la musique à fond dans le salon. Alors que ça allait commencé à crier, ton frère et ta sœur se tournèrent tous les deux vers toi en disant : « C’était l’idée de Juliette ! » Tu levais les yeux au ciel, ils n’étaient pas croyables. « Vous deux, vous allez à la douche quand à toi Juliette, tu t’empares du balais et de l’aspirateur, je veux que tout soit propre dans une heure. En attendant, je vais préparer le repas. » Ton père était déjà partis dans le bureau, laissant ta mère s’occuper du reste comme d’habitude. En prenant le balai, tu entendis des cris dans la salle de bain, cette fois ce n’était pas de ta faute et si ton frère et ta sœur inondaient la salle de bain, ils allaient se faire tuer … 
Fête de nouvelle année … Tu avais vraiment envi de te détendre et de laisser la petite Juliette studieuse derrière toi. Tu avais travaillé toutes les vacances entre ton job et tes études. Du haut de tes dix-sept ans, tu étais déjà une hyperactive. Tu passais cette soirée en famille et avec des amis de tes parents qui avaient des enfants. Vous alliez à une espèce de fête au centre ville d’après ce que tu avais compris. Tu enfilais une de tes robes et tes talons qui te valurent des réflexions de ton père mais tu t’en fichais. Arrivée sur place, tu retrouvais rapidement des amis à toi et tu quittais ta famille. Tu souhaitais une bonne soirée à ton frère Alexandre et ta sœur avant de t’éloigner. Tu les retrouverais pour leur souhaiter bonne année avec un peu de chance. Tu allais donc passer la soirée avec tes amis et quelques heures plus tard, tu sentais que ton corps était envahi d’alcool même si tu savais plus ou moins ce que tu faisais. Vous vous étiez mis à jouer une partie d’action ou vérité et bien sûr, détestant les vérités, tu prenais toujours les actions. Voilà comment tu t’étais retrouvée en train d’embrasser un vieux de cinquante ans, en train de toucher les fesses d’un inconnu et sur scène pour chanter une chanson. Tu étais certaine que le prochain défi serait le strip-tease mais tu n’étais pas certaine que ce soit une bonne idée avec tes parents dans la salle. Pour cela il faudrait attendre qu’ils quittent le bâtiment ou plutôt que vous partiez dans l’appartement d’un copain dont les parents ne rentreraient pas avant le lendemain en fin d’après-midi. Et cette possibilité se présenta rapidement quand une de tes amis vous présenta son petit ami qui avait un appartement à disposition. Tu allais souhaiter bonne année à ta famille leur promettant de rentrer demain matin. Une fois arrivée à l’appartement en question, de nombreuses boissons furent distribuées et tu ne savais pas très bien comment tu en étais arrivée à chanter la Marseillaise sur le balcon du dernier étage en sous vêtements. Ton amie et son petit ami vous avez faussé compagnie depuis un moment et tu te dis qu’elle avait de la chance. Alors que tu étais confortablement assise sur un canapé une des rares personnes toujours présentes dans le salon alluma la musique et proposa de danser. Tu ne pouvais pas résister à une petite danse et rapidement tu sentis des mains se balader sur ton corps presque nu. Tu n’en avais rien à faire qu’il y ait des gens pour regarder, tu adorais le fait qu’on te touche ainsi et que l’on ait envi de toi. Ce n’était pas parce que tu manquais d’amour ou quoi que ce soit, tu ignorais d’ailleurs d’où te venait ce plaisir … Quelques minutes plus tard, tu te retrouvais dans l’une des rares chambres qui devaient encore être vides et tu fus nue en quelques secondes. Tu ne perdis pas de temps pour déshabiller ton partenaire qui était un gars de ta classe d’ailleurs. Il était mignon et sportif, c’était à peu près tout ce que tu savais de lui mais tu lui étais reconnaissante de te faire frissonner ainsi et tu passais un bon moment dans ses bras avant de t’y endormir. Tu te réveillais le lendemain matin grâce aux rayons de soleil qui envahirent la chambre et alors que tu allais t’extirper du lit pour rentrer chez toi, le gars de ta classe t’empêcha de te lever et te dit : « Encore une fois, s’il te plaît Juliette. » Tu le regardais dans les yeux et tu compris. Il ne se souvenait pas de ce qu’il s’était passé la nuit précédente et tu étais prête à parier que c’était sa première fois. Ce matin ce serait donc sa deuxième fois mais sa réelle première fois vu qu’il ne se souvenait de rien. Et il s’en était pas mal sortis bourré alors pourquoi pas sobre ? « Très bien mais t’as intérêt à en valoir le coup. » Tu posais tes lèvres sur les siennes et laissais ses mains découvrir de nouveau ton corps pendant que les tiennes faisaient de même. Une demi-heure plus tard, tu étais habillée et prête à partir. Tu lui souris en disant : « On se voit lundi Tom ? Bonne année ! » Quand tu arrivais chez toi, ton frère se mit à exploser de rire en te voyant. Tu te regardais dans le miroir et ne vit rien de spécial par rapport à ce que tu portais la veille. « Pourquoi t’es mort de rire petit morveu ? » Lui demandas-tu en prenant un café. Sortant son portable, il l’agita devant toi avant de dire : « Ce n’est pas moi qui me suis retrouvé sur internet pour avoir chanté la Marseillaise en sous-vêtements. » Tu recrachais le café que tu allais avaler. Tu étais sur internet en train de faire ça ? Non, ce n’était pas possible … Mais si ça l’était, tu te voyais sur le portable de ton frère, apparemment des passants avaient trouvé ça drôle. « Faut que je détruise ça, je crois qu’un gars avec j’étais hier est un as en informatique, faut que je l’appelle. » Ton frère était toujours mort de rire de toute manière. « Je l’ai enregistré sur mon téléphone de toute façon. » Tu lui jetais un regard noir en lui disant : « Si une personne au lycée tombe sur cette vidéo t’es mort petit frère. Sur ce, je vais à la douche. » Il se contenta de lever les yeux au ciel, je ne mettais jamais vraiment mes menaces à exécution, il fallait m’y pousser … De toute manière tu seras redevenue la gentille et studieuse Juliette bien assez tôt ...
Tu te promenais dans les couloirs de l’université un énorme sourire sur les lèvres. Tu venais de sortir d’une réunion avec un de tes professeurs pour faire un bilan sur ton premier semestre et il venait de t’annoncer que cela faisait longtemps qu’il n’avait pas eu quelqu’un d’aussi brillant que toi dans sa classe. Alors que tu étais perdue dans ta rêverie, quelqu’un te bouscula. Tu perdis l’équilibre et tes livres tombèrent par terre mais toi tu arrivais à rester debout. Tu levais alors les yeux vers la personne qui venait de te bousculer et tu vis un jeune homme qui semblait complètement perdu. « Je suis désolé je … pardon … moi pas attention. » Son accent anglais était bien trop présent pour que tu ne devines pas en quelques secondes que c’était un élève d’Angleterre qui venait faire ses études en France. Tu ramassais tes livres et lui fis un sourire avant de lui dire : « Don’t worry about it ! Welcome in Paris and I hope you have a great time studying here. » Tu étais bilingue en anglais depuis longtemps, tu adorais les langues et tu suivais un cursus à la faculté pour en apprendre encore plus. Il te regarda soulagé avant de dire : « Thanks ! I’m looking for some teacher’s office soc an you help me out ? » Tu regardais alors le nom qui était inscrit sur le papier qu’il te tendit et c’était le professeur que tu venais de quitter. Il s’occupait aussi de l’accueil des élèves, tu avais complètement oublié … « You go straight until the end of the corridor ans then you turn right and his name is on the door. I really must get going, have a great time. » Tu t’éloignais de cet inconnu avec un sourire sur les lèvres, il était cruellement mignon et depuis que tu avais vu les films de Hugh Grant, tu adorais les Anglais. Seulement, le temps passa et les choses ne se passèrent pas comme tu pouvais l’imaginer. Cela fait maintenant quatre ans que tu es à l’université et tu es la première de ta promotion dans les deux diplômes que tu présentes. Tu appris plus tard que le gars que tu avais aidé lors de son premier jour s’appelait Harry et rapidement, il rejoint un groupe de populaires qui semblaient prendre un malin plaisir à te tourmenter. Mais ils ignoraient tous à qui ils avaient à faire. Ils ignoraient tous que la rousse sulfureuse qu’ils rencontraient dans les soirées branchées de la ville n’était autre que la petite intello ringarde qu’ils martyrisaient dès que possible quand elle était en train de travailler à la bibliothèque. Et au début de l’année, tu décidais de te venger. Et pour ta vengeance, c’est Harry que tu choisis parce que tu ne lui avais jamais pardonné d’avoir choisis ces crétins pour amis. Tu habitais désormais avec ta colocataire Gabrielle mais elle était allée voir ses parents et elle ne serait pas là ce soir. Tu regardais les multiples robes que tu trouvais dans ta garde-robe et finit par opter pour une robe noire qui mettait en valeur tes formes. Tu t’occupais ensuite de tes cheveux et de ton maquillage et tu enfilais tes talons. En te regardant dans la glace, tu te souris satisfaite et tu enfilais ta petite veste en cuir avant de te diriger vers la boîte où tu savais qu’ils allaient passer la soirée, c’était l’anniversaire d’un gars de leur bande. Tu passais l’entrée sans soucis et allait poser ton manteau au vestiaire. Tu repérais rapidement leur groupe et tu décidais d’aller prendre un verre. Alors que tu sirotais tranquillement ta vodka, quelqu’un t’adressa la parole : « Que fait une si jolie fille toute seule accoudée au bar ? » Tu reconnaîtrais cette voix partout. Il était maintenant complètement bilingue mais son accent anglais ne s’était pas complètement effacé. Un sourire en coin s’afficha sur tes lèvres alors que tu lui dis : « C’est une bonne question … Je suppose qu’étant là depuis cinq minutes, personne n’a encore eu le temps de remarquer à quel point je suis irrésistible. » Non, tu n’avais peur de rien, tu n’avais jamais peur de rien en soirée. Il rit avec toi et commanda des boissons pour ses potes qu’il demanda au serveur avant de t’emmener sur la piste de danse. Pas de doute, il savait danser et toi aussi. Tu jouais la carte de la fille aguicheuse et cela marchait parfaitement. Il t’emmena bientôt vers ses amis et quand il fallut que tu te présentes, tu dis simplement : « Je m’appelle Emma. » Ce n’était pas faux, Emma était ton deuxième prénom sauf que ça bien sûr, personne ne le savait. Une heure plus tard, tu avais le dos collé contre un mur et les lèvres d’Harry sur les tiennes alors que ses mains parcouraient ton corps sans aucune gêne. Tu ne pouvais pas dire que c’était une vengeance désagréable, tu prenais ton pied. Détachant tes lèvres des siennes, tu lui dis : « Je pense qu’il est temps d’y aller. » Tu passais aux vestiaires pour prendre ton manteau et tu montais dans la voiture avec Harry. Une quinzaine de minutes plus tard, vous passiez la porte de ton appartement et vous précipitiez dans la chambre pour une nuit que vous n’étiez pas prêts d’oublier. Le lendemain, tu te réveillais la première et un sourire satisfait se dessina sur tes lèvres. Tu allais dans la douche et t’habillais normalement, comme à l’université avant de préparer le petit déjeuner. Quelques minutes plus tard, Harry sortit de ta chambre torse nu et dit : « C’était pas la peine de préparer le déjeuner Emma je … » Il avait levé la tête et il n’avait fallu qu’une demi seconde pour qu’il ne te reconnaisse. « Tu es sûr que tu ne veux pas rester ? Je suis certaine que tu aurais encore plus de choses à raconter à tes amis de cette manière. » Il était devenu pâle parce qu’il avait enfin compris. Prenant une gorgée de ton café, tu lui dis : « Ah et Emma est mon second prénom, si vous vous ne jugiez pas les gens au premier regard, peut-être que vous ne seriez pas tombés dans le panneau. » Tu avais abattu toutes tes cartes et après avoir enfilé son t-shirt, il te dit : « Je pense que je vais y aller. Désolé. » Et en quelques secondes il était partis. C’est satisfaite que tu croquais dans ta tartine de pain grillé … 
« Alors Leroy, on cache toujours son jeu ? » Tu soupirais. Un des potes d’Harry semblait vouloir t’avoir dans son lit. Peut-être qu’Harry lui avait fait partager son expérience, tu n’en avais rien à faire, tu voulais juste qu’il te foute la paix. « Si tu ne dégages pas Adams, je te promets que je te castre sur place. » Vous étiez à la bibliothèque universitaire et cela risquait de faire un peu de bruit. « Comme tu le sens Juliette, mais on se voit lors de la prochaine soirée. » Quel idiot … S’il pensait une seule seconde qu’il avait une chance ! Soupirant, tu te replongeais dans l’étude d’un passage de Madame Bovary avant de reposer le bouquin deux heures plus tard un sourire satisfait sur le visage. Rangeant tes affaires, tu décidais de rentrer chez toi, ce soir vous aviez prévu une petite soirée avec Gabrielle, juste ce dont tu avais besoin pour oublier les amis lourdauds d’Harry qui lui semblait soit te fuir comme la peste soit essayé de se faire pardonner. Tu allais donc chercher ton vélo que tu avais attaché près des grilles qui entouraient la bibliothèque quand tu vis une ombre s’approcher. Soupirant, tu dis : « Dégage Adams ou cette fois je te castre vraiment. » A ta plus grande surprise c’est un grand éclat de rire qui te répondit. Levant la tête, tu vis que c’était Harry qui se trouvait devant toi. Tu lui dis : « Tu as finis de m’éviter maintenant ? » Son sourire s’effaça directement, pour le coup c’était assez radical. « J’ai compris Juliette, c’est bon. En fait, j’avais quelque chose à te demander. » Tu levais un sourcil en te demandant ce qui pouvait bien lui passer par la tête quand il te dit : « Je chante ce soir dans un bar avec un ami d’enfance qui me rend visite et cela me ferait plaisir si tu venais. » Il était sérieux ? Oui, il avait l’air assez sérieux. Tu ne savais même pas qu’il chantait, c’était une espèce de découverte pour toi. « Je dois passer la soirée avec ma colocataire. Donne-moi l’adresse, si on a envi de sortir on aura un autre choix possible dans notre éventail de possibilité. » Il te tendit la carte du bar avant de disparaître. Ce gars était vraiment trop bizarre. Tu rentrais à l’appartement plusieurs minutes plus tard et tu trouvais bien Gabrielle à l’intérieur un livre à la main. Elle aussi était en lettres modernes. « Alors Gaby, bonne journée ? » Elle posa son livre et te regarda en souriant avant de dire : « Pas trop mal et toi ? » Tu laissais tomber ton sac par terre et t’affalais sur le canapé en soupirant. « Horrible ! Adams est persuadé qu’un jour je vais coucher avec lui et Harry veut que j’aille le voir chanter ce soir, comme si j’avais que ça à faire. » Gabrielle te regarda intriguée alors que tu lui tendis la carte du bar en question. « Je ne savais pas qu’Harry te parlait, c’est nouveau ? » Ouais, toi non plus tu ne le savais pas. « Apparemment oui … Je lui ai dis que je passais la soirée avec toi de toute manière. Au fait, comment va Augustin ? » Gabrielle et Augustin, une longue histoire … Tu aurais certainement couché avec le jeune homme si ta colocataire n’en était pas follement amoureuse. « Très bien je pense, je ne l’ai pas vu aujourd’hui. » Tu lui fis une petite mine triste avant de lui dire : « Vu que tu n’as pas vu ton amoureux, je te laisse le choix. Que veux-tu faire ce soir ? Rester à la maison ou sortir un peu ? » Gabrielle sembla réfléchir un moment avant de dire : « Je pense que j’ai envi de rencontrer Harry. Donc on va aller boire un verre dans ce bar, l’écouter chanter et tu pourras baver tranquillement pendant que je textoterai Augustin. » Tu la regardais un air outré sur le visage avant de lui jeter un coussin à la figure. « Tu racontes n’importe quoi ma pauvre ! Mais si on sort, allons nous faire belles, on ne veut pas ressembler à n’importe quoi ! » Vous passâtes plusieurs heures dans la salle de bain avant d’être complètement prêtes. Tu aimais passer du temps dans la salle de bain, c’était un de tes endroit préféré. Ce soir, tu avais opté pour une robe rouge et des bottes noires, c’était l’hiver après toit … Vous vous dirigeâtes vers le bar en question et vous trouvâtes une table. Quelques minutes plus tard vous aviez des verres devant vous et vous étiez engagées dans une grande discussion sur la vie, sur tout et n’importe quoi en fait. Alors que tu racontais à Gabrielle la dernière connerie de ton prof de langue espagnole, tu vis Harry monter sur scène. Il était mignon, il l’avait toujours été et s’il n’était pas aussi con, peut-être que tu pourrais l’aimer un peu. Tu ne le quittais pas des yeux et alors qu’il commençait à chanter, Gabrielle te dit : « Ferme la bouche, tu vas avaler des mouches. » Tu sursautais et tu étais à deux doigts de tomber de la chaise. Gabrielle explosa de rire alors que tu levais les yeux au ciel. A la fin de leur performance elle te dit : « Il est pas mal, je préfère Augustin mais quand même … » Tu lançais alors un autre sujet de conversation à propos de quelque chose que tu voulais changer dans l’appartement quand soudainement, on vint vous interrompre. « Juliette ! J’avoue que je ne pensais pas que tu viendrais. » Harry venait de se pointer à votre table. Pour l’anonymat, c’était loupé. « Ma colocataire voulait absolument te rencontrer. Gabrielle voici Harry, Harry, Gabrielle. » Dis-tu en les présentant. Ils se serrèrent la main en souriant et il se tourna vers toi en te demandant : « Alors, ça t’a plu ? » La réponse était oui mais tu n’étais pas certaine de vouloir la lui donner aussi facilement. « C’était pas mal, je dois l’avouer. Mais tu devrais y aller, ton pote te fait de grands signes depuis tout à l’heure, à plus tard. » Il s’éloigna donc et Gabrielle te fit un grand sourire. « Juliette, je sais que tu n’aimes pas coucher avec un gars plusieurs fois mais il faut que tu le fasses avec Harry, rien que pour ton bien être mental. » Des fois, tu avais vraiment envi de frapper Gabrielle. « J’y penserais blondinette mais que dirais-tu de danser un peu ? » De la musique, des boissons, il était grand temps de créer une mini piste de danse dans ce bar …
WELCOOUME. 
je suis désolé d'arriver en retard.