fuis moi je te suis; suis moi je te fuis ◮ mewen & zellie
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 fuis moi je te suis; suis moi je te fuis ◮ mewen & zellie

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Mewen A. Castel

Mewen A. Castel
A PARIS DEPUIS : 29/07/2013
BAGUETTES ACHETEES : 50


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MessageSujet: fuis moi je te suis; suis moi je te fuis ◮ mewen & zellie   fuis moi je te suis; suis moi je te fuis ◮ mewen & zellie EmptyJeu 1 Aoû - 13:11


    fuis moi je te suis; suis moi je te fuis.  


    Tu passes ta matinée dans l’arrière-boutique à ouvrir les cartons des nouveaux arrivages. Tu détestes ça, toi, ce que tu aimes dans ton métier c’est conseiller les gens sur un ouvrage, échanger ton avis avec les clients réguliers et non pas rester seul dans une pièce, comme oublié de tous. Mais, tu n’as pas le choix, tu es le gérant, tu as des obligations, tu aurais très bien pu attribuer cette tâche à un autre employé car tu occupes un poste qui fait de toi le roi de ce lieu, mais tu ne te considères pas plus important que les autres. Tu t’astreins à la tâche, car tu sais que tu en tireras quelques choses de positif à la fin, pourtant tu n’es pas un homme arriviste. Ta matinée a été répétitive et fatigante. Tu soupires de soulagement lorsque l’heure de ta pause arrive, enfin. Tu disposes de deux heures pour déjeuner. Tu te diriges vers une pile de cartons que tu as précédemment constitués. Tu plonges ta main dans celui du dessus. Tu ne peux t’empêcher de sourire, en sachant que tu es en train en tant que passionné de lecture de toucher le Graal. Le nouveau roman de J. K. Rowling, L’appel du coucou, qu’elle avait écrit sous une autre identité allait être prochainement disponible à la vente en librairie. En tant, que lecteur assidu et vendeur, tu te dois de lire un certain nombre de nouveaux romans chaque semaine pour établir une sélection puis désigner le coup de cœur de la librairie. Tu te saisis alors d’un exemplaire. Tu seras l’un des premiers à le lire, de quoi attiser la jalousie des fans de la saga Harry Potter. C’est la récompense que tu attendais : pouvoir feuilleter et certainement dévorer les pages de ce roman en avant-première. Tu te sentais privilégié.

    Étant resté, toute la matinée dans l’arrière-boutique, tu décides de sortir te balader. C’était une trop belle journée pour rester enfermé. Tu dissimules autant que tu peux ce livre, pour éviter tout vol. Tu slalomes entre les clients, tout en les saluant au passage d’un signe de tête ou d’un chaleureux bonjour. Tu sais que la clé de la fidélité résidait avant tout dans un bon accueil alors tu t’Éforces d’avoir l’air accessible et amical avec les clients. Tu passes la porte qui se referme derrière toi. Tu peux enfin souffler. Tu repères rapidement le cigle du métro, tu connaissais ce quartier par coeur. Après quelques minutes de marche, tu t’engouffres dedans, toujours en tenant fermement le bouquin dans ta main. Tu n’apprécies pas le métro, en général tu l’évites, c’est poisseux et mal entretenu, mais une nouvelle fois, tu n’as pas le choix, c’est ton seul choix de locomotion. Tu te presses, tu n’as pas de temps à perdre, tu veux profiter de toutes les minutes de ta pause. Tu entres dans la première rame de métro, tu es soulagé de savoir de tu n’auras pas à changer de station. Le trajet est plutôt long, comme on te l’avait appris quand tu étais petit, tu évites de fixer les gens dans les yeux, tu sais que c’est très mal perçu, surtout ici.

    Le haut-parleur du métro annonce ta station, avant même l’arrêt, tu t’approches des portes automatiques. Le freinage est un peu brutal mais pas assez pour te déséquilibrer où te déconcentrer, tu poursuis ton chemin en suivant le panneau indiquant la sortie. Puis, tu déambules dans les rues, ton livre à la main, plus décontracté qu’auparavant. Tu passes dans de petites rues étroites et sombres mais tu ne t’inquiètes pas, tu sais parfaitement où tu vas. Tu arrives devant la devanture du bar à bières, le bouillon belge. Tu n’es pas un habitué des lieux, mais tu aimes y venir de temps, pour te détendre et pour oublier le temps d’avaler une bière, le poids de tes responsabilités, aussi bien professionnels que personnels. Toutes les bouteilles d’alcool avaient disparu de ton réfrigérateur depuis la naissance de ta fille. Tu te hisses sans problème sur un des tabourets du bar, un tabouret assez en retrait. Il n’y a pas foule ce jour, le barman vient prendre ta commande rapidement. Une Gulden Draak, s’il vous plaît. Tu l’entends repartir tout de suite après et revenir en déposant ta bière à côté de toi. Tu bois une gorgée, tu sens la présence de chocolats et de caramel dans la bière, ce que tu aimes particulièrement. Tu ouvres le roman policier discrètement et tu commences à déchiffrer les premiers mots, paisiblement et dans le calme plat.
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Zellie P. Pierret

Zellie P. Pierret
I wanted a perfect ending. Now I've learned, the hard way, that some poems don't rhyme, and some stories don't have a clear beginning, middle, and end. Life is about not knowing, having to change, taking the moment and making the best of it, without knowing what's going to happen next.

A PARIS DEPUIS : 28/07/2013
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LA VIE EN ROSE
NOTE A MOI MÊME:

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MessageSujet: Re: fuis moi je te suis; suis moi je te fuis ◮ mewen & zellie   fuis moi je te suis; suis moi je te fuis ◮ mewen & zellie EmptyJeu 8 Aoû - 15:50


La journée commence à devenir longue. Tu tapotes avec agacement ton crayon sur ton accoudoir, lâchant occasionnellement un soupir ou deux. Pourtant, cela devrait t'intéresser. C'est de la littérature, moderne, mais de la littérature quand même. La voix du professeur te semble être une berceuse, et tu luttes pour garder les yeux ouverts. Peut-être que si tu avais moins fait la fête le soir dernier, tu ne serais pas dans cet état. Ta voisine te donne un coup de coude pour éviter que tu ne tombes la tête la première sur la personne devant toi, et tu relèves précipitamment la tête en te retenant de faire un bruit qui ne serait pas très distingué. Tu as à peine le temps de gratter quelques mots que déjà, la fin du cours est annoncée. Dernier de la journée, merci Dieu. Tu te précipites en dehors de l’amphithéâtre, courant pratiquement jusqu'à l'entrée principale pour enfin respirer l'air frais. Enfin, frais, façon de parler. Le temps est lourd et tu regrettes d'avoir mis une veste sur tes épaules, que tu es maintenant obligée de porter à la main. Ta tenue est simple, un débardeur blanc avec une couronne en motif, brillant de sequins, et une jupe portée à la taille, qui s'arrête en dessous de ton fessier. Tu n'es pas vulgaire, mais tu aimes montrer tes jambes. Elles sont jolies, malgré ta petite taille. Tes cheveux te gênent, et tu les attaches rapidement en un chignon informe, qui contre toute attente, te va très bien et semble totalement calculé.

La soirée commence. Tu n'as aucune envie de retourner dans ta pauvre chambre universitaire. Parfois, tu regrettes amèrement de ne pas avoir accepté que tes parents te paient un appartement dans les beaux quartiers, mais tu te rappelles ensuite ta volonté de vouloir vivre les années universitaires comme toute autre personne. Assez paradoxal, quand on sait combien tu dépenses pour ta tenue, ton maquillage, et tout le reste. Ce soir là, tu n'as pas envie de te déhancher contre des corps en sueur, dans une boite de nuit branchée. Tu as envie de sortir, mais te sens un peu trop crevée pour faire la fête. Sans vraiment y penser, tu récupères ta voiture et te balade un peu dans Paris. Bizarrement, il n'y a pas trop de bouchons. Après avoir tourné en rond un bon moment, tu te gares dans un parking et continue la route à pied. Tu ne connais pas bien ce coin de Paris, même si tu as vécu dans la ville toute ta vie. Elle est si grande, qu'il est impossible de ne pas se laisser surprendre. Marcher seul devrait te faire peur, et pourtant, tu avances avec toute ta détermination et ton élégance. Tu croises quelques personnes un peu bizarres mais n'y prête pas attention. L'objectif pour le moment : trouver un endroit où se poser, peut-être boire un verre. Ou plutôt, te faire payer un verre par un joli garçon qui ne résistera pas à ton charme.

Au bout d'une dizaine de minutes à passer par des ruelles sordides, tu entrevois une devanture. Le bouillon belge. Tu hausses les sourcils à cause du nom, mais rentre quand même par curiosité. L'ambiance est assez inexistante. Un coup d’œil dans la salle t'informe qu'il n'y a pas plus de cinq personnes dans les lieux, et tu te prépares à partir. Un coup d’œil vers l'homme assis au bar, et .. Tu penses qu'il a un beau dos. Un coin de ton esprit t'informe que cette forme t'es familière, et sans réellement y penser, tu t'approches de l'homme, te hissant sur le tabouret à ses côtés. Il a choisi un endroit assez en retrait. Tu vois sa bière, avant de remonter le regard. Ah tiens. Quelle bonne surprise. Un demi sourire malicieux s'affiche sur ton visage. Sans te présenter tout de suite, tu commandes un cocktail fruité et alcoolisé en prenant soin de parler lentement pour qu'il reconnaisse ta voix. « On est seul ? » Tu poses un coude sur le bar et te tourne légèrement vers Mewen. Ce n'est qu'à ce moment là que tu t'aperçois qu'il est plongé dans sa lecture. Curieuse de nature, surtout pour les livres, tu prends tes aises en lui arrachant le livre des mains, en le refermant sans retenir sa page et en observant la devanture. « Non ... » Tu ouvres alors l'ouvrage et commence à lire la première page, oubliant tout à fait l'homme à côté. « Je n'y crois pas ! » Tu laisses totalement tomber la séduction dans laquelle tu t'étais installée au départ. « Oh, désolée, tu veux de l'argent ? » Tu ouvres ton portefeuille et en sors plusieurs billets de grande valeur avant de les lui tendre.
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