I ♥ RIEN, JE SUIS... Andreas c'est ce type, au coin d'une rue, qui ne vous calcule pas. C'est l'homme vindicatif qui passe sans vous voir, qui vie sans vous prêter attention. Andreas c'est l'inconnu, sa clope aux bords des lèvres, qui avance, droit, toujours tout droit. Cruellement déloyal, totalement individualiste, il ne vit que pour sa propre personne. Ayant du mal à se gérer lui-même, il aurait du mal à gérer les soucis d'un(e) autre. Pourtant, au delà de ça, lorsqu'on sait qui il est, Andreas demeure quelqu'un d'amical, à sa façon, quand on apprivoise le cynisme et le manque de tact, quand on passe la barrière de l'égoïste individualiste, on le voit. Ce type présent, respectueux, sincère et empathique. Loin d'être renfermé mais pas des plus sociable. Il ne rechigne pas quand on vient le voir, c'est toutefois son cynisme grinçant qui a souvent raison de ses relations, amicales ou non. Pas qu'il n'aime personne, non. Il a sale caractère, voilà tout.
J'AIME Fumeur à ses heures perdues. Et toutes ses heures sont perdues ces derniers temps. Andreas, bien qu'il y semble hermétique est pourtant un amoureux des espaces verts, silencieux, les forêts, les lacs. Ça renvoi à une certaine paix. (+) Son café du matin. Son visage de déterré et sa mauvaise humeur dénotant du quotidien en témoigne lorsqu'il n'a pas le temps de le prendre. (+) Sa voiture. Ce n'est certes plus qu'un vieux tacot qui ne le mènerait pas d'un pâté de maison à un autre sans caler une où deux fois mais il ne se résigne pas à s'en séparer. Impossible. (+) Son chien, un vieux bougre, qui, à contrario d'Andreas se réveil être un véritable bisounours et pourtant capable de mordre dès qu'il le faut. Un gros doberman, appeler Kursh. (+) C'est un fan des films en noirs et blanc, en vérité, il ne regarde que ça. Les vieux films ont bien plus d'intérêt que les scénarios répétitifs qu'on voit aujourd'hui au cinéma. (+) L'art. Sous toutes ses formes, visuel, auditif, etc. Son rêve serait d'ailleurs d'ouvrir une galerie, mais pour ça il faut l'argent. Et l'inspiration pour y afficher ses œuvres. (+) La pluie, c'est sans l'aspect météorologique qu'il préfère, ça à un certain côté apaisant. Dans certains mythe, l'eau est signe de renouveau. Elle lave l'ardoise d'une vie, pour pouvoir réécrire dessus.
JE N'AIME PAS Toutes sortes d'animaux où d'autres choses dont il faut s'occuper. Exception faite de Kursh, son chien. Il a déjà du mal à s'occuper de lui, ce n'est pas pour avoir sur les bras la vie d'un autre. Catastrophe assurée. (+) L'hiver, véritable fléau, le froid, la neige boueuse, Paris sous la grisaille. Cette saison est un calvaire, sous tous ses aspects. (+) Les pessimiste de base, se jugeant lui-même d'un réalisme total pour ce qui est de sa vision du monde, il a du mal à supporter ceux qui perde leur temps à pleurer sur leurs existences au lieu d'améliorer les choses. (+) Les gens. Pas de façon séparé. Disons plutôt la foule, le bruit. Les boîtes de nuit, très peu pour lui, il est davantage petite soirée entre amis qui part un peu en freestyle plutôt que le surplus de relent de transpiration. (+) Sa colocataire. Ou tout du moins, son comportement totalement exubérant de femme brisée. Elle, il l'aime bien. Mais sa façon de voir le monde, de l'appréhender, beaucoup moins. (+) Les costards, s'habiller classe c'est bien, mais lui, il ressemble davantage à un sushis qu'à un homme classe dans ce genre de truc. (+) L'autorité. Andreas est de ceux qui ne suivent que leur propre règle, écouter les autres l'indiffèrent.