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nous sommes fières de t'accueillir sur la version 2.0 de FOQUE YOU, I'M PARISIEN nous te souhaitons la bienvenue parmi nous et nous espérons que tu t'y sentiras comme chez toi !
si tu es nouveau, nous t'invitons à aller lire le règlement et le contexte. des scénarios sont également à ta disposition, n'hésites pas à y faire un tour et peut-être faire le bonheur de l'un de nos membres ! puis direction la fiche de présentation, tu as cinq jours pour la terminer.
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I RIEN, JE SUIS... BOOM. - J'ai le droit de laisser le boom ? Parce que sérieux, je kiffe. Bon, je suis le genre de mec pas comestible. Dit comme ça, c’est un peu extrême, mais les gens finissent vite par ne plus me supporter sans pour autant vouloir me laisser partir. C’est compréhensible parce que je parle beaucoup trop et j’en suis conscient, ce n’est pas ma faute, dès que je pense à une phrase, elle sort de manière incontrôlée de ma bouche, voilà… Je chercherais une explication plus valable la prochaine fois, d’accord… Je m’en étais même pas rendue compte en vrai… C’est la voisine qui un jour m’a sortie ça, mais du style vraiment méchant. Elle a déménagé il y’a peu de temps mais… Ok. Continuons. Je suis flemmard, je le sais. C’est d’ailleurs un peu ma qualité, c’est grâce à la flemmardise que j’ai appris le dessin. En m’asseyant sagement dans mon coin, une feuille, un crayon et ma bande dessinée en face. Mes sœurs trouvaient que c’était une perte de temps, mais elles ont changés d’avis quand elles m’ont vues me lancés sans réfléchir dans des études aux Beaux-Arts. Je suis un peu incompréhensible aussi, mais ça se comprend, un peu… Je peux être chaud, puis froid à la seconde qui suit, tout dépends de s’il neige ou s’il fait beau… Non, en fait, tout dépend de je sais pas quoi. C’est comme ça, je ne choisis pas. On va dire que c’est le pouvoir de Dieu. Mais quand je suis content, je le suis bien, c’est pire même que la joie. Je suis l’icône de la surexcitation (mot qui existe…). Je suis capable d’absolument tout quand je me suis levé du côté de droit de mon lit. Je suis têtu, j’ai la bonne habitude de faire ce qui me chante, ouais… Dans ma tête, ça à l’air d’être la bonne décision, mais en fait après, c’est là que je me rends compte que j’aurais dû écouter mais je suis trop fier pour l’avouer. Je suis aussi stressant, gourmand, drôle, souriant, pas sociable du tout, amusant, impulsif, indépendant, curieux, positif, optimiste, pas raisonnable, créatif, doux, débrouillard, franc, direct... Bon écoute, pour le reste, regarde ma tête et essais de deviner. J'AIME Beaucoup de choses hein… Notamment, les crème glacées au caramel. C’est trop bon. En plus, c’est une longue histoire d’amour entre elles moi, depuis que je suis tout petit, et jusqu’à maintenant. Ça n’a pas changé, comme beaucoup de choses d’ailleurs… J’aime toujours autant l’art, en apprendre plus sur ce qu’un peintre voulait exprimer sur son tableau, savoir plus de techniques de dessins, j’aime tout ça, j’aime le dessin. J’aime beaucoup dormir aussi, les grasses matinées, je trouve qu’il n’y a pas mieux. C’est pour ça que j’ai toutes mes raisons de détester l’université – parce qu’il faut se lever tôt – mais tant que c’est pour aller apprendre ce que j’aime. Qu’est-ce que j’aime encore… Il y’a tellement de choses que je ne sais même pas quoi dire. Bah… J’aime bien les bonbons acidulés. AH OUI. Les pâtes, je ne mange que ça… Parce que c’est simple à faire et que je n’ai plus la cuisine de ma môman, du coup, je me suis habitué à apprécier le goût. En fait, réflexion faite j’aime beaucoup le rouge, j’ai du rouge un peu partout. J’aime ma famille, j’aurais beau la critiquer de tous les mots moches que je connais, j’aime ma famille. C’est quand même ma famille. J’aime les êtres humains, certains en particulier. Une en particulier. J’aime Bob Marley aussi, qui est autant une légende que Michael Jackson pour moi. JE N'AIME PAS Peu de choses contradiction avec la liste qui n'est pas super courte… En commençant par perdre mon temps, même si c’est ce que je fais à longueur de journée. Les hypocrites aussi, j’ai une préférence pour les gens plus direct qui ne craignent pas de venir dire la vérité en face. Ouais ça fait un choc, et puis ça passe… Par contre les gens qui ne se gênent pas de parler mal de quelqu’un dans son dos, ça à le don de m’énerver. Je n’aime pas le goût du citron, non en fait, je déteste ça. Je n’aime pas les gens qui n’aiment pas les gens parce que je les trouve pas beaux. Je n’aime pas le poisson, expliqué par le fait que j’en ai ingurgité une grosse surcharge pendant mon enfance et que maintenant, ça m’dégoute. Qu’est-ce que je n’aime pas… Vu que je dois remplir la liste, je vais chercher… Je n’aime pas la violence, oui, mais je ne suis pas l’incarnation de l’homme pacifique non plus, je pense juste qu’il vaut mieux s’asseoir et discuter plutôt que se défigurer, mais ce n’est pas pour autant que je ne sais pas me servir de mes poings. AH AUSSI. J’crois que comme tout le monde, je n’aime pas Internet Explorer, c’est n’importe quoi ce navigateur, mais au moins il nous permet de télécharger Chrome. On m’a payé pour faire la pub. Je n’apprécie pas les profiteurs, comme tout le monde aussi. Je n’aime pas les bracelets trop gros, les gens trop sérieux, les bousculades, les choses qui manquent d’originalités, les mauvaises critiques déplacées.
L'HISTOIRE « I'm handsome in my way 'cause god no mistakes I'm on the right track baby I was born this way. »
« Dale tu cuerpo alegria Macarena. » « Que tu cuerpo es pa’ darle alegria y cosa buena » « Dale tu cuerpo alegria Macarena. » « HEEEY MACARENA. » Une seconde nous suffira à moi et à ma grande sœur (d’un an plus âgée) pour éclater de rire comme deux fous échappés de l’asile qui manifeste un besoin immédiat d’y retourner. « AAAHAH. LES SIAMOIS AKA LES DEUX PIEDS GAUCHES. Vous ne savez pas danser les enfants. ». Ce truc, c’est mon autre grande sœur. Et si vous vous demandez, oui, on la supporte. Elle est, de trois ans, plus âgée que moi ce qui explique à l’aide de la logique que je m’entende mieux avec mon autre sœur. Bon, tu l’auras remarqué, mais je te le dis quand même au cas ou… Je n’ai pas de frère, je suis fils unique, en quelques sortes. « TU DIS QUOI LA ? » Je regarde ma grande sœur d’un an de plus, Joanna, lever la voix. « Que vous êtes nazes. » Rétorque bien évidemment l’autre plus grande, Juliette. Elle insiste bien sur le son du « z », c’est pour me faire chier. « C’est TOI qui est naze ma PAUVRE ! Et tes chevilles, pas trop enflées ? » Elle hausse un sourcil, ne comprenant pas qu’elle venait de nous attaquer. Joanna et moi, c’est comme les deux doigts de la main, je dirais pareil pour Juliette et moi, sauf que là, ça devient une comparaison entre le pouce et l’auriculaire, tu devines que je suis l’auriculaire. « QUOI ?! TU VEUX QUE J’TE MONTRE DEMI-PORTION ? » Elle appuie sur Play et là. « HEHO ! AU LIT J’AI DIS ET PLUS VITE QUE CA. »
« T’es prêt ? » Je soupire en entendant mon meilleur pote me glisser ces deux mots, la sueur au front. « Bah ouais, et puis c’était ton idée ! » On n’avait que seize ans, et on voulait se glisser dans une boîte de nuit, sauf qu’on n’avait pas tous les papiers qui vont avec. « Et si jamais on nous chope et on nous ramène au poste de police ? » J’éclate de rire. « Bah, on est dans la merde. » Il commençait à se dégonfler, mais pourtant, l’enjeu était grand, voir gigantesque. « On s’en tient au plan. Quand on voit une foule de personnes rentrer, on fait mine d’être avec eux et on se faufile discrètement, ok ? » Il réfléchit quelques minutes, comme s’il avait envie de tout annuler pour retourner se coucher – il fait tard – mais ses yeux finissent quand même par briller. « Tu t’en rends compte mec ? On va rentrer en boîte ! » Je soupire à mon tour cette fois, ancré dans l’idée que nous ne pourront jamais devenir moins puérils. « OUAIS ON VA GÉRER LA FOUGÈRE. » Je prends rapidement mon téléphone portable et je commence à partir vers la porte. « Tu viens ou QUOI ? » Quelques heures plus tard, le plan à marcher et on se retrouve à l’intérieur d’un endroit fermé qui l’air de battre comme un cœur tellement la musique est forte. Je tremble, je ne tiens plus sur mes jambes, je m’assois et bar et je bredouille que je veux un truc fort, c’est là que le gars me sort. « T’as quel âge toi ? » Et avec toute l’assurance qu’un homme peut avoir, je déclare mine de rien. « Seize. AH. M*RDE. J’VEUX DIRE… C’pas ce que… J’ai… Ahem. » Je regarde autour de moi, un peu trop submergé par mes émotions, je cherche mon pote du regard, j’essais de courir vers lui, je cris son nom, on m’attrape la main, on appelle le videur et BAM. Nous voilà dehors. « Qu’est-ce qui vient de se passer p*tain ? » Je suis dégoûté, mais en même temps, j’ai envie d’éclater de rire et de me foutre de la gueule de l’autre con parce qu’il doit être encore plus dégoûté que moi. « IL SE PASSE QUE T’AS TOUT FOUTUE EN L’AIR. » Je le regarde, les yeux vides, je me retiens de rire et il le voit bien. Je le fais chier, et j’aime ça. « EST-CE QUE TU AS VU CE QUE J’AI VU ? Il y avait de ces meufs mon DIEU. » « Tu crois en Dieu toi maintenant ? » « La ferme quand je parle. » Je fronce les sourcils mais j’obéis. « Il a fallu que tu ailles dire ton âge, t’es con Alex… » Je me lève, je respire à fond et je commence à marcher jusqu’à chez moi. « NANMEOH. Ça va ? OK. OUAIS. JE SUIS CON ET FIER ! PUIS QUOI ENCORE ? » Je murmure quelque chose d’incompréhensible pour moi-même. « Bah… C’était cool. » Il doit être entrain de me suivre, pour sûr. « J’avoue. Et puis c’est pas ma faute, c’est le serveur qui m’a demandé, après j’ai plus rien compris et puis il y’avait trop de bruit, c’était… Bon, j’suis crevé, donc je vais me taire. »
« ALEXANDRE. TU VAS ALLER ME RANGER TA CHAMBRE ILLICO PRESTO. » Même pas la force de dire oui ou non, juste obéir. Ça a toujours été comme ça avec ma mère, quand elle donne des ordres, c’est mieux de les exécuter qu’autre chose. « VOUS AUSSI LES FILLES. J’EN AI MARRE VOUS ÊTES ASSEZ GRANDS. » Au choix hein… Quand c’est pour faire des fêtes, on n’est pas assez grands, mais par contre pour le rangement on est toujours assez grands. Quel monde injuste. Je m’en vais me vautrer dans un coin de ma chambre, ma bande dessinée en face de moi et un crayon. Je commence à tracer des traits, je m’applique le plus que je peux, je mords ma langue tellement je suis concentré. « Alexandre ? Qu’est-ce que tu fous ? » Je sursaute comme une sauterelle qu’on vient de choper avec shit toujours autant pas doué pour les comparaisons, mais c’est pas grave . « Ça ne se voit pas ? J’attends que ma chambre se range seule. » Elle me regarde avec un petit sourire aux lèvres. « Tu crois que ça va marcher ? » Je remets mes affaires de dessins en place. « Logiquement non, mais si je le fais maintenant, je ne pourrais pas être sûr qu’elle ne se sera pas rangée toute seule dans quelques heures, donc j’attends pour voir. » Elle sort de ma chambre à reculons. « C’est vrai, attends encore… D’ailleurs, j’peux te piquer ton excuse ? » « SURTOUT PAS JULI. » Je maintiens un sourire machiavélique de farfadet qui vient de piéger une licorne. « Tu viens d’avouer que mon excuse gère… » Elle soupire, je suis fier comme si ça allait changer quelque chose. « N’importe quoi… Dis plutôt ce que tu fiche avec c’tte feuille… OH MON DIEU. ALEXANDRE BRICE MAXIME LEROY. Tu sais dessiner ! C’est un miracle… » Tu la regarde avec l’air de « je ne comprends pas » d’un chihuahua obèse doté de tentacules à la place des dents. « De quoi ? » Elle dévale le couloir en courant comme un nounours schizophrène dans le besoin d’apaiser ses troubles mentaux. « Oublie ce que je viens de dire ! » Un nounours trop fier pour les compliments.
« Durex ? » (Alex) c'est le surnom que me donne mon pote, compensé par le fait que je l'appelle Tomate (Mat) On continue l’évolution, j’ai dix huit années de dur labeur, de support de grande sœur, de mensonges. (Genre Maman tes gâteaux sont toujours aussi bons, mais en fait ils ne l’ont jamais été, ce n’est pas vraiment sa vocation les gâteaux… ) « Quoi ? » Et je suis toujours avec Mattéo, mon meilleur pote… Parce que… Bah, c’est mon meilleur pote quoi. « J’ai un truc à te dire, ça va peut-être te faire un choc ou je sais pas… » J’hausse un sourcil, il avait toujours été du genre plus direct que ça, je devine que ça doit être plus ou moins sérieux. « Azy… » Il s’installe sur le fauteuil de ma maison, je le suis et je m’attends déjà au pire. « Je ne sais pas comment te dire ça Alex… C’est compliqué. » Je soupire. « Bon, j’vais aller commander un McDo et quand tu seras prêt tu… » « TU NE BOUGES PAS. » J’hausse un sourcil, il m’attaque tel un ours dangereux ours polaire victime de la rage, affamé. « Bah t’accouches… J’crève la dalle donc steuplait, on va faire vite. Ou même j'essais de deviner et tu me stoppes quand j’ai la bonne réponse. T’as Alzheimer ? T’es schizophrène ? T’es boulimique ? Tu viens d’être orphelin ? T’es situs-invertus ? T’es cardiaque ? T’es asthmatique ? T’es une licorne ? T’es un lutin ? T’es un gobelin ? Bon… J’te laisse me dire dans ce cas. OU MON DIEU T’ES GAY. » Le feu lui monte aux joues comme si on lui avait allumé un briquet au fesses. « Mat ? T’es gay… » J’éclate de rire tellement je suis submergé par mes émotions. « TA BOUCHE. » Mais c’est plus fort que moi, je rie à m’en déchirer violemment la mâchoire mais je m’en fou, c’est nerveux. « Je parie que t’es fou amoureux de moi… » « Oh ça même pas en rêve. » Ses joues commencent à reprendre leur couleur normale peu à peu. « Tomate… T’es gay. C’cool mec. Ça explique beaucoup de choses… » « Genre quoi ? » « Bah le jour où tu voulais qu’on matte du porno gay et que tu ne savais pas comment me dire ça, l’autre jour ou t’étais tout rouge quand ton voisin t’as dit salut, les échecs amoureux avec les filles et… » « C'est bon. La FER-ME. »
Point de vue Omniscient
Tu étais ivre, complètement ivre et d’ailleurs lui aussi. Chaque pas de plus avait l’air de t’éloigner de la voiture au lieu de t’y rapprocher, tu marchais doucement, lentement mais surement, avec une allure de cosmonaute. Près de toi, ça riait aux éclats, sans compter le fait que chaque bruit résonnait dans ta tête comme un violent choc avec un mur, t’avais cette impression constante que ton crâne se brisait, puis se reformait en quelques secondes et c’était immonde. Un mec avait gerbé sur la voiture de ton pote, mais tu t’en foutais, tout ce que tu voulais à ce moment là, c’était rentrer chez toi. Tu montes sur le siège passager avant, naturel pour toi que ce soit lui qui conduise. Vous vous étiez étendu, tu avais roulé pour l’aller, lui pour le retour. Il t’avait promis de ne pas se bourrer la gueule pour finir dans la capacité de conduire et de vous ramener à la maison. T’aurais dû ne pas lui faire confiance, juste ne pas aller à cette fête, mais c’est déjà trop tard. La musique était à fond dans la voiture, mais tu ne l’entendais pas, du moins, tu n’y avais pas fait attention. L’autre con conduisait vite, trop vite, en même temps, la voie paraissait libre, elle le paraissait… Des apparences, rien que des apparences. C’était un peu : plus vite vous allez, plus vite vous arriverez, plus vite vous dormirez. Mais c’était con… Tellement mal pensé, imprudent, trop imprudent.
Hem… Ma… Mattéo… Ral… Ralen… RALENTIS.
Un effort pour rien, Mattéo n’avait pas l’air d’avoir capté ou il faisait juste exprès pour combler son esprit d’un manque cruel d’adrénaline. A quelle vitesse vous alliez ? Sur le tableau, les chiffres sont flous, l’aguille monte, monte…
RALENTIS
Trop tard, beaucoup trop tard. Des cris, un klaxon de camion, un gros crash, looping, double tour, triple tour… Encore des cris, puis plus du tout de cris. Des gémissements. Du sang. Du sang partout. Des heures. Du bruit. Une ambulance. Affolés. Les gens sont affolés. Tu souffres. Tu as mal. Tu as peur. Tu ne comprends pas. Tu ne comprends rien. Laiss… Laissez moi. AH NON. NOOOOOOOOOON. C’EST PAS MON… SI. MON DIEU. LÂCHE-MOI. Elle pleure. Tu connais cette voix, tu la reconnaîtras parmi tant d’autres. Cette voix que tu aimes tellement, cette voix qui ta fait chier tant de fois. Elle pleure. Elle crie. Elle se déchaîne. On l’attrape, on lui demande pardon, on la fait asseoir, on lui sert de l’eau. Rien à faire. Elle pleure, elle crie. Elle n’avait rien à faire sur cette route, elle passait juste là et elle est tombée sur ça. Autour de toi, ça sanglote, ça rassure. Tu ne comprends toujours rien, tu sais juste que, tu as mal.
Une chambre d’hôpital bleue, tes parents, tes sœurs et l’infirmière.
Les parents Leroy ? C’est vous ? Ton père hoche doucement la tête et ta mère met sa main contre son cœur, comme sur le point de s’évanouir. Il va rester avec nous, on lui fera prendre du mannitol, des diurétiques et des corticostéroïdes. Ça va aller pour ses blessures, elles sont déjà désinfectées… Par contre, il y a un problème. Elle marque une pause. Il est malheureusement tombé dans un coma. Des exclamations, rien de plus. Vous connaissez les parents du conducteur ?
Encore un hochement de tête, compréhensible parce qu’ils doivent sûrement être fatigué. Ils ont veillés toute la nuit, pendant qu’on t’opérait. Et toi, tu es dans un trou noir, ça fait deux semaines que tu y est. Tu vois la lumière ? C’est peut-être Dieu…Non. Dieu n’existe pas et si c’est le cas tu l’emmerde. Il te voyait bien, il voyait ton pote crever. Pourquoi ? Si c’est lui qui détient le pouvoir de la vie, pourquoi il n’a rien foutue ? Trop de questions trottent dans ta tête. Tu te détestes. Une erreur, une grave erreur. Aller à une fête. Ton erreur. Son erreur. L’erreur qui lui à malheureusement coûté la vie, l’erreur que tu te promettras de ne plus commettre. La lumière te submerge, grandit, t’envahie… Non. En fait, ce sont tes yeux qui s’ouvrent.
MAMAN ! Il se réveille ! JOANNA, tu vois qu’il se réveille ? Il a ouvert les yeux ! JOANNA ? Dis-moi que tu as vu ! Billie ?
On la regarde comme on regarde une folle qui se promène à poil dans Paname. Sauf Billie, ta cousine. Ses yeux commencent à briller comme ceux de Juliette.
Vous n’avez pas vu ? MON DIEU VOUS ÊTES AVEUGLES. Il a ouvert les yeux !
Tu grimaces. C’est où que tu es ? C’est la vie après la mort ? Tu veux voir à quoi ça ressemble, vite. Tu ouvres grand tes yeux. Et là. LUMIERE. Trop de lumières, trop de regard. Tu les referme vite.
Roooh Alex ! OUVRE !
Tu fais non de la tête, doucement. Les souvenirs te reviennent. Tu souffres encore. De la mort de Mattéo, de ta propre douleur, de l’œdème, des cicatrices, de l’accident. Tu as mal partout, tu as l’impression que ta tête tient entre deux murs qui ne cessent de se rapprocher. Tu essais encore, puis tu les referme.
ALEXANDRE TU VAS LES OUVRIR TES PUTAINS DE GLOBES OCCULAIRES ?!
Ouais, pour lui lancer un horrible regard noir. Tu ressaies, mais cette fois, tu te promets de les garder ouvert. T’as l’impression que tes yeux s’enfonce dans les trous, mais tu essais de faire avec.
Ça va ? Rah Joanna t’as le don pour poser les mauvaises questions au mauvais moment ! QUOI ENCORE ? D’après toi ça va ou ça va pas ? ON SE CALME LES TROUBADOURS.
A marquer d’une pierre blanche, Billie qui ramène à l’ordre. Ta mère attrape ta main. Attraper… Ou plutôt serrer. Un peu trop fort, beaucoup trop fort. Tu grimaces, elle la lâche immédiatement. Tous les regards sont braqués sur toi. T’essais de parler, mais t’as pas assez de force. Joanna passe sa main des tes cheveux, tu fermes les yeux. Ça y est, c’est fini ou peut-être que c’est maintenant que tout commence.
Après l’œdème, il t’a fallu quelques semaines pour revenir dans un état moral qu’on décrira d’assez normal. Tu avais tenté à plusieurs reprises de changer ton monde, des fois de te suicider en te pendant, en te flinguant, en te jetant haut d’une falaise. Bref. Après il y a eu cette voix qui venait te pincer le cœur chaque fois que tu l’entendais, chaque fois que tu étais dans l’absurde intention de mettre fin à tes jours. Heureusement, tu as ta bande de grandes sœurs et ta cousine, pour redonner goût à la vie, il n’y a pas mieux qu’elles. Tu passais à la librairie pour t’acheter des livres artistiques, ces derniers temps, tu ne pensais qu’à ça, apprendre des nouvelles techniques encore et encore. C’était l’occasion aussi de t’acheter du matériel pour tes dessins, crayons, papiers, et tout le magnifique tralala. Tu étais plongé dans tes calculs, tu n’avais pas pris assez de frics pour sortir et t’espérais pouvoir passer par la station d’essence avant de rentrer chez toi. Sauf que, si on compte bien tout le bord*l que tu veux prendre, plus l’essence… Non, ça va largement faire l’affaire. Tu te diriges directement vers ton rayon et là BAM. Tu viens de percuter une drôle de forme charnel, peut-être un extraterrestre ?
Oh shit ! Why do I always get such bad luck ? But fuck, fuck, fuck like if all the other shit wasn't enough already ? That's just my luck always meetings jerks !
Tu ouvres les yeux qui s’étaient instinctivement fermé au choc. Une fille pas mal, pas mal du tout. Déçu ? Ce n’est pas extraterrestre… Non. Pas déçu du tout. Bien au contraire. Sauf que si. Déçu. La fille en face de toi, elle parle anglais. Grosse déception.
Hum… I… I am very… I… I am so désolé.
Tu arrives à bredouiller ça et elle, elle éclate de rire. A l’évidence, elle est plus belle quand elle rie que quand elle s’énerve. Beaucoup plus belle.
Merci, on peut continuer en anglais s’tu veux, mais en français ça ne me dérange pas non plus.
Tu soupires, soulagé. Elle parle français. PAS DE DÉCEPTION.
AH OUF… On va dire la deuxième proposition parce moi et l’anglais, tu vois, c’est pas vraiment un très grande histoire d'amour. Je connais les bases hein… J’sais dire Hello, je sais même dire mon nom avec l’accent.
Ferme-là. Tu pris pour qu'on te fasse taire. Elle va sûrement te prendre pour un taré. En fait non. Elle éclate encore de rire.
Montre moi voir ?
Théééo.
C’est pas mal Théo.
Ou c’est juste vachement plus facile à dire qu’Alexandre, qui s’avère être mon prénom officiel. Par contre, je peux même dire " comment tu t’appelles " avec l’accent !
Clochette à ton service.
Tu exploses de rire. Ça tourne plutôt bien. Tu te poses des questions. Pourquoi tu te poses des questions ? C’est juste une fille que tu viens de rencontrer.
Sérieux ?
Quoi ?
Clochette ? En levant un sourcil.
C’est plus facile à dire qu’Alaska, aussi... Et puis c’est cool Clochette.
Si tu veux je t’appellerais Clochette.
Sans t’en rendre compte, tu viens d’émettre la possibilité que tu l’appelles, donc que vous vous revoyiez.
Dans ce cas je t’appellerais Théo ! Tu fais quoi par là Théo ?
Tu aurais aimé considérer ça comme une rencontre banale, mais ce n'était pas le cas. Après la librairie, tu es rentré chez toi et tu t'es obligé à ne pas y penser. Jusqu’à deux semaines plus tard… Dans un café que vous vous êtes croisé, et malgré l’air triste qu’elle affichait, tu avais réussis à la faire rire en t’exclamant.
CLOCHETTE.
Dès que tu l’as vue. Elle s’était délibérément confiée à toi, elle avait besoin d’un pilier sur lequel s’appuyer et tu tombais à pique. Mais ton esprit percevait tellement différemment la chose, pour toi, elle se confiait parce qu’elle te faisait déjà confiance. Peut-être que c’était le cas. T’as pas hésité à te confier non plus, ou plutôt tu as commencé à lui raconter ta vie, de l’accident, jusqu’à aujourd’hui, pour finir par :
Tout ça c’est le passé, donc c’est passé, faut l’oublier.
Tel le grand sage babouin dans le roi lion. Et puis vous vous êtes revues, vous êtes devenues beaucoup plus proches. Tu as recommencé à te poser des questions, des questions vraiment plus sérieuses, et tu as finis par aller trouver les réponses chez ta psychologue préférée.
Dis Juliette. Quand on rencontre quelqu’un dans des drôles de circonstances, et puis après, on lui raconte une partie importante de sa vie tellement qu’on lui fait confiance. On n’arrête pas de penser à cette personne, 24h/24, 365j/365, on a constamment envie de se sentir près de cette personne. Tu crois que c’est ça l’amour ?
Mais malgré tout ça, ta vie continue, t’es bel et bien là et tu es bien entouré. D’abord, y’a ceux que tu vois tout les matins depuis deux ans, depuis que tu vas à l’université. Naïg et Matheus. Aussi tarés que toi, chez vous, c’est constamment panique à bord pour n’importe quoi. Genre qui a mangé tous les gâteaux alors que tous les gâteaux en question n’ont jamais existé c’est en fait une longue manœuvre pour que celui qui soit déclaré coupable paie des gâteaux. C’est un peu ta deuxième famille, donc c’est évident que vous vous engueuliez à longueur de journée, pour venir ensuite étaler vos problèmes, les un aux autres. Tes sœurs et ta cousine, elles sont toujours en vie, elles te font toujours chier, mais vous vous aimez quand même. D’ailleurs, je ne vois toujours pas l’intérêt de raconter ta vie, mais si on te l’a si gentiment demandé, c’est que ça doit être important. Mais bon bref, je crois que c’est terminé.
HORS JEU ▹ GROUPE : Molière. ▹ AVATAR : Dylan HOT O'brien▹ SCENARIO ou PERSONNAGE INVENTE : Scénario trop idejisjdeu d'Alaska. ▹ PSEUDO/PRENOM : Whitesky / Fanny ▹ ÂGE : 16 noisettes ▹ OU AVEZ VOUS CONNU LE FORUM? :Bonne question... ▹ PRESENCE : 45678987654345678j/7.
Dernière édition par Alexandre B-M. Leroy le Lun 25 Fév - 8:12, édité 40 fois
Lila-Rose P. Leroy
▹ A PARIS DEPUIS : 09/02/2013 ▹ BAGUETTES ACHETEES : 877 ▹ PSEUDO : PINGUS. ▹ CREDITS : Tumblr + Frenchaddicted.
Sujet: Re: ALEXANDRE ◈ Je ne change pas, j'évolue. - Ah t'es un pokémon ? Sam 23 Fév - 16:28
Alors déjà, mille mercis de tenter mon scénar
Spoiler:
Ensuite, bienvenue et bon courage pour ta fiche, et si tu as la moindre question, je suis toute à toi
Ronnie P. des Pugets
les meurtrières.
les dieux nous envient parce que nous sommes mortels, parce que chacun de nos instants peut être le dernier, et que tout est beaucoup plus beau car nous sommes condamnés. tu ne seras jamais plus ravissante qu'à cet instant. plus jamais nous ne seront seuls ici tous les deux.
▹ A PARIS DEPUIS : 20/02/2013 ▹ BAGUETTES ACHETEES : 811 ▹ PSEUDO : northern lights. (manon) ▹ CREDITS : lollipops.