L'HISTOIRE
« Petite citation de la mort qui tue ! »

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Naitre dans une famille riche, pauvre, avec conflits ou même juste heureuse. Personne ne choisit sa famille, c’est la grande citation des gens qui n’aiment pas leur situation. Moi je n’ai jamais vraiment eu à me plaindre. Je suis né dans un cocon familial plus qu’aisé. Je suis depuis toujours l’enfant chéri de mon père, le grand Thomas Desnoyers et de ma mère la très connue, Elisabeth Desnoyers. Ces noms vous les connaissez surement. Ma famille a un sacré héritage familial et ça depuis des générations. Mon papa est dans les affaires et c’était donc comme normal que je termine moi aussi dans un milieu à la hauteur. Sa grand réussite ? Son entreprise d'architecture, renommée dans l'Europe entière. Ma maman a fait les couvertures des magazines en tant que mannequin, depuis elle s’est trouvée une autre passion. Organiser des soirées pour toutes sortes de raisons. J’aurais pu devenir un mec égoïste et complètement prétentieux. Mais ça n’a jamais été le cas. Mon père a toujours été dur concernant les études et le paraitre, ma mère me chouchoutait comme jamais. J’ai vécu mon enfance dans une immense demeure, pas une maison ou un grand loft non c’était trop simple pour eux. Je logeais dans une sorte de grande maison, ça ressemblait à un petit château, pas le truc du moyen-âge je vous rassure mais une belle et grande architecture moderne. J'ai vécu à Versailles toute mon enfance. J’ai fréquenté les écoles privées, eu des cours en plus comme la musique ou même des matières générales. Mon père prenait ça très au sérieux. Moi je passais mon temps libre à jouer au polo, un jeu idiot disait-il. J’étais normal, pas comme certain de mon milieu et j’avais beaucoup d’amis. Donc parcours scolaire plus que bien et je me suis destiné à ce que souhaitait mon père. J'ai étudié dans une école d'architecture, je m'y devais pour réussir. Mon père m'avait donné son don pour le dessin. J’ai donc très vite acquis mes années. Être éloigné de ma famille et même encore aujourd'hui, c'est plutôt pas mal. J'ai beau avoir grandi, mon paternel me donne toujours des leçons de morales à deux balles.

A l’âge de dix-huit ans j'ai connu l'amour. L'école d'architecture sur Paris m'offrait tellement de filles en tout genre. C'était le big love pour moi. Quand je l'ai rencontrée je n'avais pas pensé pouvoir aimer autant. Notre rencontre était plus qu'atypique, c’était pendant une coupure de courant dans la ville. Je l’avais croisée en panique et j’ai tout simplement pris soin d’elle. Je ne la connaissais pas mais j’étais comme ça, impulsif. Elle venait d'arriver en ville et il faisait nuit en sortant de l'école, nous avons continué à nous voir après cet épisode. Elle m’intriguait, je voulais toujours la revoir encore et encore. Les jours passaient et c’était tout naturellement que nous sommes tombés amoureux l’un de l’autre. J’étais bien avec elle, c’était la femme de ma vie j’en étais persuadé. J’avais eu des conquêtes avant elle, mais ça n’avait jamais été aussi fort. J’avais mis du temps avant d’en parler à mes parents. A ma grande surprise mon père s’en fichait pas mal d’où elle venait. Ma mère a par contre soumis l’idée que je ne devais pas m’investir autant dans cette relation. Au départ, je ne l’ai pas écouté mais j’ai très vite compris pourquoi mes parents réagissaient ainsi. Ils avaient déjà prévu de m’unir à une fille que je ne connaissais même pas. Fille de monsieur machin, de je ne savais où. C’était juste impensable pour moi ! J’ai donc fait comme si de rien n’était même quand cette fille s’est ramenée chez moi à Versailles pour quelques jours pendant que j'y étais lors des vacances. J’avais tout fait pour le cacher à ma petite amie, mais ma mère l’avait déjà mise au courant. Je ne savais plus quoi faire. C’était devenu d’un compliqué ! Et il n’y avait pas que mes parents qui me forçaient la main. Toute ma famille s’y mettait. J’avais le droit à des discours d'une longueur ! Cette inconnue, je l’aimais bien, nous étions même devenus amis mais jamais je n’avais ressenti quelque chose pour elle. Je m’en suis voulu à mort quand j’ai dû quitter ma petite amie. Je ne voulais pas que ma famille me renie, que je me retrouve sans rien. J’étais sans doute encore trop immature pour comprendre que je faisais l’erreur de ma vie. Je n'ai jamais revu mon ex, c'est du passé tout comme les sentiments que j'avais pu avoir. La vie est ce qu'elle est. J'ai avancé depuis le temps.

J’ai donc épousé celle qui m’était destiné. Nous avons vécu à Paris comme je le souhaitais. Je n'avais pas envie de quitter cette ville et ça depuis que je l'avais découverte. Nous avons emménagé dans un grand loft, c'était classe et familial. J’étais mal pendant quelques mois puis j’ai fini par me résoudre à ma nouvelle vie. Ma femme n’a jamais eu le droit à un je t’aime du moins au début puis je l'ai sorti, ces petits mots. J'ai fini par m'attacher à elle et elle faisait tout pour mettre agréable. Je savais bien qu’elle n’était pas totalement heureuse avec moi. C’était normal, avoir pour mari un mec qui ne vous portera jamais autant d'amour qu'on le souhaiterait c'était pas facile à vivre. Elle était canon et elle l’est encore aujourd’hui mais à part du sexe, il n'y avait jamais eu rien de plus. J’ai même tout fait pour qu’elle ne tombe jamais enceinte. Je ne me voyais pas finir ma vie avec elle. Douze années sont passées et j'en suis toujours au même point. Vivant ma vie, boulot et maison le soir. Avec mes parents c'est froid. Je me suis engueulé avec ma mère, j’ai reproché un tas de chose à mon père tout comme à elle. D’ailleurs, ils n'ont pas vraiment de nouvelles. Ma femme quant à elle fait tout pour que la situation s'arrange, ce qui m'énerve par moment. Nos seules engueulades portent sur ça.

Récemment j'ai revue mon ex. Normalement ça aurait du être une affaire parmi tant d'autres mais ce n'était pas le cas. Dès qu'elle avait passé la porte de mon bureau, mes yeux n'avaient pas pu la lâcher. Elle bossait dans l'architecture tout comme moi, normal nous avions étudié les mêmes choses. Je me suis occupé de son problème et j'ai transformé des rendes-vous ennuyeux en des rencontres agréables. Hors de mon bureau, dans des cafés, mais aussi chez elle carrément. Sans m'en rendre vraiment compte, je m'approchais dangereusement vers une situation compliquée. Des diners plus que romantiques... Ma femme avait l'habitude que je ne rentre que très tard mais je lui mentais sur la vraie raison de mon absence. Des jeux de regards, la séduction était bien présente. Ce soir-là sur la terrasse du grand restaurant, nous nous sommes embrassées. J'ai ressenti comme un bang dans le cœur, c'était plutôt génial comme sensation. Surtout après des années avec une femme que je n'aimais pas vraiment. Seulement je ne pouvais pas la tromper, je ne l'avais jamais fait. Ce n'était pas mon genre. Je n'aimais pas faire souffrir les gens auxquels je tenais. J'avais grandi et muri. C'était décidé, il me fallait une esquive. J'ai donc invité mon ex mais précisant que ma femme sera là. Les deux femmes se connaissaient de vue à l'époque. Je ne pensais pas la voir se ramener avec un homme et encore moins que ça me ferait autant chier ! Mon ex m'en voulait sûrement encore, le passé ne pouvait pas se digérer aussi vite. J'étais partagé entre mon premier amour et ma femme à qui je tenais vraiment.

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HORS JEU ▹ GROUPE : Yves Saint Laurent ▹ AVATAR : Stephen Amell ▹ SCENARIO ou PERSONNAGE INVENTE : inventé ▹ PSEUDO/PRENOM : laora ▹ ÂGE : 24 ▹ OU AVEZ VOUS CONNU LE FORUM? : bazzart ▹ PRESENCE : 5/7.