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nous sommes fières de t'accueillir sur la version 2.0 de FOQUE YOU, I'M PARISIEN nous te souhaitons la bienvenue parmi nous et nous espérons que tu t'y sentiras comme chez toi !
si tu es nouveau, nous t'invitons à aller lire le règlement et le contexte. des scénarios sont également à ta disposition, n'hésites pas à y faire un tour et peut-être faire le bonheur de l'un de nos membres ! puis direction la fiche de présentation, tu as cinq jours pour la terminer.
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I ♥ RIEN, JE SUIS... Rien. Je suis tout. Je suis blonde, je suis riche. Je suis menteuse, je suis tricheuse. Je fais ce que je peux pour obtenir ce que je veux. Parfois je fais ce que je ne peux pas. Pour obtenir ce que je ne veux pas. Parfois j’en fais trop. Et d’autres fois, pas assez. Non, rarement en fait. J’en fais souvent trop. J’en fais des tonnes, je me transforme. Je suis… un caméléon. Je m’adapte, je m’immisce, je crée et je détruis. Je suis hautaine, je suis méprisante, et j’adore ça. Je suis égoïste. Tellement égoïste. Je ne mourrai jamais pour personne d’autre que pour moi-même. Je n’aiderai jamais personne si je n’y gagne rien. Je ne suis pas méchante. Je suis taquine, et charmeuse. Je sais faire plier un homme et plier pour lui. Je sais comment les pousser à m’obéir au doigt et à l’œil et je sais les quitter. Je suis délicate. Comme un pétale de coquelicot. Et comme lui, je suis imprévisible ; je peux me décrocher à tout moment, il suffit d’un geste brusque, d’un coup de vent. Je suis discrète et je sais disparaître quand il le faut. Je suis cynique, je suis pince-sans-rire. Je suis indépendante des autres mais dépendante des choses. J'AIME sortir, boire et fumer. Rire, boire et juger. J’ai dit boire deux fois. Je crois que j’aime vraiment ça. J’aime les belles choses, les objets de valeurs, et les pierres précieuses. J’aime qu’on m’en offre en me jurant amour et fidélité. C’est jamais vrai. J’aime les fast-food mais je ne le dis pas trop fort. Le luxe, le beau, le grand. Le majestueux. Tout ce qui est faux est éphémère. J’aime y croire, j’aime me donner à fond dans ce en quoi je crois. J’aime les frissons, et j’aime en donner. J’aime le rouge, et le chocolat. Les sourires et les regards qui parlent en silence. J’aime les paysages ; les falaises bretonnes qui viennent se jeter dans la mer, et le vent qui les accompagne, qui donnent cet impression de bout du monde. Et l'orage, et la pluie. Et voyager. Loin. En volant. Haut. JE N'AIME PAS être face à mes erreurs, à mes fautes, à des vérités auxquelles je refuse de croire, aux évidences. Je déteste ces hommes qui draguent lourdement et qui s’imaginent qu’ils peuvent vous avoir en claquant des doigts. Je n’aime pas qu’on me croit faible quand je sais que je suis forte, et forte quand je sais que je suis faible. Je n’aime pas le bleu clair ; parce que trop de gens aiment ça. J’ai des dettes parfois, et je n’aime pas avoir à les payer moi-même. Jusqu’au dernier moment, j’espère que quelqu’un le fera pour moi. Les paris-brest, les choux à la crème. Les parapluies : je n’en utilise pas et si je me trouve à pieds, sous la pluie, je marche au milieu de l’avenue. On a écrit singing in the rain pour moi. Je déteste le noir. Je crois que j’en ai peur..
L'HISTOIRE « Je ne crois pas que les dinosaures aient existé »
UN.« Jeunes, nous avons quelque temps fréquenté un maître, quelque temps nous fûmes heureux de nos progrès ; vois le fond de tout cela : que nous arriva-t-il ? Nous étions venus comme de l'eau, nous sommes partis comme le vent. » - Omar Khayyam
Au final, ils auront raison de toi. T’auras beau dire ce que tu voudras, t’auras beau essayer, t’échapper, une fois, mille fois, t’es prisonnière ici. Et tu peux pas t’en sortir, tu veux pas t’en sortir Candice. Une prison dorée. Un palais barricadé. Un château fortifié, un labyrinthe en cristal. Et tu connais pas la sortie. T’as fini par l’accepter. Petit à petit, tu les as laissé craquelé tes rêves, ces rêves que tu faisaient depuis que t’étais enfant. Tu les as laissé te les arracher, les déchirer, lentement et sous tes yeux. T’as rien pu faire, peut-être que t’as rien voulu faire. Peut-être qu’ils avaient déjà réussi à faire de toi ce qu’ils voulaient. Et peut-être que tu leur étais déjà dévouée, tu leur obéissais, à elle, à lui, comme s’ils l’avaient mérité, comme si depuis toujours ils avaient tout fait pour toi, pour ton bien et ton bonheur. Ils t’avaient capturée, enfermée, et malgré tout, ils t’avaient aimée. Et tu les avais aimés en retour. Après tout, ils ne te demandaient rien de plus ? Ça, et ta présence, à leurs brunchs, leurs galas, et toutes leurs conneries, tous leurs foutus événement où t’étais obligée de faire semblant, de prétendre être quelqu’un, la fille parfaite, la fille modèle, heureuse et comblée. Souviens-toi. Tu voulais pas de tout ça, toi. T’étais la petite fille qui rêvaient d’aventures et de bout du monde. On t’avait contrainte à une routine prévisible, à des flashs, des strass et des paillettes, et t’avais pas eu d’autre choix que d’aimer ça. Aujourd’hui, tu n’avais même plus honte de crier sur tous les toits que l’argent faisait le bonheur. Tu ne voyais plus beaucoup ton père. Tu en avais un autre. Un riche. Un qui te donnait tout ce que tu voulais. Et c’était suffisant. Ils t’avaient transformée en une petite poupée qu’ils pouvaient coiffer, habiller et sortir comme ils le souhaitaient ; en un robot qui ne savait plus différencier l’amour de l’indifférence et l’envie du besoin. Et dieu, dans quel bonheur tu baignais. T’avais oublié les bateaux ailés et les aigles royaux, qui devaient t’emmener dans des pays inconnus, au-delà des nuages. T’avais oublié les rires de ton père qui allaient s’écraser contre les vagues, et le bruit du vent sur les dunes. T’avais remplacé les châteaux de sables par les châteaux forts et les marché aux puces par Dior et Chanel. T’avais pris ton enfance et tu l’avais rangée dans un tiroir auquel t’avais mis feu. T’avais tout oublié. Tu voulais pas t’en souvenir. Tu voulais pas te le rappeler. T’avais mieux maintenant. Et toute cette humanité qu’on t’avait volé, tu l’avais placée dans la seule personne qui était pire que toi ; ton demi-frère, zadig. Le fils de Charles. Le fils de l’homme qui avait tout embelli, en détruisant tout. L’homme que t’admirais, et que t’aimais comme un père alors qu’il était ton geôlier. Et peut-être qu’un jour, tu regretteras, peut-être qu’un jour, tu t’en rendras compte, de toute cette fausseté, de ce mensonge qui dupe le monde entier. Et ce jour-là, t’auras beau faire tout ce que pourras pour t’en sortir, au final, ils auront raison de toi.
DEUX.« Je ne parlerai pas, je ne penserai rien : mais l'amour infini me montera dans l'âme, et j'irai loin, bien loin, comme un bohémien ; par la Nature, heureux comme avec une femme. » - Arthur Rimbaud
« Lâche moi, Candice, lâche moi. Écoute… Merci. Mais lâche moi. » Putain, il avait fallut le lui arracher de la bouche, ce foutu merci ! JE le tire d’une mauvaise situation, JE lui évites les emmerdes – et les emmerdes s’appellent “Charles – et cet ingrat est incapable de me remercier. C’est pas difficile pourtant, Zadig, de dire merci. Ça va pas te tuer. Tu vas pas perdre tes couilles, la seule preuve que t’es un homme, et t’y tiens petit gars, t’y tiens à celles là. T’es qu’un putain d’égoïste. Et oui, je suis énervée. Je suis énervée parce que je déteste aimer cette tension entre nous. Et des fois j’aimerais que ça se calme. Qu’on soit normaux. Demi-frère et demi-sœur. Qu’on s’aime bien. Qu’on se raconte des histoires, des conneries. Qu’on aille se bourrer la gueule ensemble, qu’on rentre à pas d’heure et complètement arraché, qu’on se fasse engueuler par père – par TON père – et qu’on en rigole pendant mille ans. Ouais, des fois je me dis ça. Et puis je me dis qu’en fait, ce serait pas marrant, ce serait pas drôle, et puis en plus, ce serait impossible. Parce que j’aime trop te mépriser ; te critiquer, te piétiner, te faire chier. Te détester. Et puis je déteste sourire quand tu fais une connerie ; je déteste cette façon que t’as de me faire rire des fois, et je déteste quand je t’appelle et que tu décroches pour mieux me raccrocher à la gueule deux minutes après, et cette envie qui me vient des fois, quand je me réveille au milieu de la nuit, de vouloir te rejoindre alors que tu dors dans la chambre d’à côté. Parfois, je déteste surtout cette foutue alliance aux doigts de nos parents. « Bah de rien. » Je tourne les talons et je me casse. Et comme une conne, j’attends que tu me cours après, que tu m’attrapes le bras et que tu t’excuses. Que tu t’excuses d’être aussi con, et de penser qu’à ta gueule, tout le temps. Mais tu le fais pas, bien sûr que tu le fais pas, je sais bien que tu le feras pas. Et puis j’oublie. Je m’en fous. Parce que c’est ça, je m’en fous. De tout, de toi. C’est pas moi qu’il faut punir d’avoir ma mère, mon père et le tien. J’y peux rien, j’ai rien demandé et tu le sais. J’avais treize ans Zadig, quatorze peut-être, tu crois que c’est de ma faute ? Tu crois que c’est moi qui ai voulu être ta sœur ? Pardon demi-sœur, puisque t’as l’air d’y tenir. Ouais, je me plais dans cette situation. Ouais, je suis heureuse, en surface en tout cas, je m'entends bien avec ton père et il m'offre ce que je lui demande. Ouais, ça me convient. Et ouais, je prie tous les jours pour que ça dure. Et puis tu me fais chier. Je t'ai pas dit tout ça. J'ai voulu te le dire, mais je te l'ai pas dit ; peut-être que j'aurais dû. Mes talons claquent contre le sol et ça résonne dans tout le hall, on n’entend plus que ça. Je monte dans l’ascenseur et il se referme derrière moi. Tant pis, ce sera pour une autre fois.
TROIS.« Autrefois, quand septembre en larmes revenait, je partais, je quittais tout ce qui me connaît, je m'évadais ; Paris s'effaçait ; rien, personne ! J'allais, je n'étais plus qu'une ombre qui frissonne. » - Victor Hugo
« On pourrait… Je sais pas. On pourrait être ensemble ? Enfin tu vois, pas comme maintenant. Vraiment ensemble ? Comme… Un peu comme un couple ? » Je dis rien. Je peux rien dire de toute façon ; j’ai pas envie. C’est toujours la même chose. Il tombe forcément amoureux. Moi j’essaye juste de passer le temps. M’évader. Penser à autre chose, à plein de chose. Je les choisi parce qu’ils sont beaux, parce qu’ils sont drôles, parce qu’ils veulent de moi. Et puis je les revois, alors que je devrais pas. Je devrais partir, en pleine nuit, à pas de loup, les laisser dormir comme des enfants, comme des bébés, et les laisser m’oublier et rêver de choses plus grandes que moi, plus belles que moi, plus vraies que moi. « Je peux pas Dom. Tu sais bien, je peux pas. Je te l’ai déjà dit. » Il hoche la tête, parce qu’il le sait très bien. C’est dommage, avec lui c’était bien, presque mieux, qu’avec les autres. Mais je vais encore être obligée de lui dire au revoir, de lui dire adieu. De toute façon, même si j’avais essayé, ça aurait pas marché. Je sais pas faire. Les relations de couples, tous les trucs d’amoureux, tout ça. J’ai jamais appris et j’ai pas voulu apprendre. Je pense que j’en suis incapable. Je dirais pas que ça me fait peur, non, c’est pas vraiment ça, c’est surtout que j’en n’ai jamais envie, avec personne. Pourtant j’en ai fréquenté, des mecs qui auraient été ravis de prendre ma main dans la rue et de m’afficher aux yeux du monde comme un trophée. Seulement, je les ai jamais aimé assez pour leur rendre la pareille, pour leur rendre leur bonheur, pour accepter de leur appartenir, je peux pas faire ça, c’est presque contre mes principes. J’ai jamais compris cette connerie qu’on appelle “le couple”. J’ai toujours trouvé ça con : quand on s’aime, pourquoi est-ce qu’on devrait être obligé de l’officialiser ? Pourquoi le crier au monde entier, et pas simplement le vivre, tous les deux, en silence. Si on s’aime, on s’aime et c’est suffisant. Pas besoin de l’écrire sur cette stupidité de facebook. Et puis ce principe de fidélité aussi. “Quand on est un couple, on se doit d’être fidèle” qu’ils disent. Au nom de quoi ? On a signé un contrat ? Si on est amoureux, on n’a pas envie d’aller voir ailleurs de toute façon ; mais le jour où on le veut, on devrait le pouvoir. Sans reproche. Sans crise de jalousie. Foutue jalousie. Elle est naturelle, peut-être, mais pas légitime. Ça devrait pas être un putain de crime, d’en désirer d’autres, d’en aimer d’autres ou de leur faire plaisir. C’est pour ça, pour tout ça, que je suis incapable de vivre avec un homme ; je crois même que ce serait plus simple avec un garçon. Pourtant, j’avais failli une fois, me laisser aller à cette illusion amoureuse. Je l’avais attendu. Longtemps. Toute une nuit, je crois bien. Et il n’était jamais venu. Ce jour-là, c’était lui qui s’était enfui. « Candice… » Je veux pas qu’il parle, je sais ce qu’il va me dire et je veux pas qu’il le dise. « Je suis désolée Dom. Vraiment. » C’était vrai. Pour une fois, c’était vrai. Mais il préfère m’ignorer. Il sait que j’ai pas envie de l’entendre mais il veut le dire quand même. Pour être sûr de lui, sans doute. « Candice je suis amoureux de toi. » Je sais. « Et je veux être avec toi. » Je peux rien dire. « J’ai envie de le dire aux gens, j’ai envie qu’ils le sachent. » Je peux rien faire. « Qu’ils sachent que je t’aime. » Je dois partir. Je me lève, je prends mes affaires et je sors. Je le reverrai jamais. Tant pis. C’était pas le premier ; ce sera pas le dernier. HORS JEU ▹ GROUPE : yves saint laurent ▹ AVATAR : alexandra tretter ▹ SCENARIO ou PERSONNAGE INVENTE : scénario de zadig ▹ PSEUDO/PRENOM : blini ▹ ÂGE : 18 ans ▹ OU AVEZ VOUS CONNU LE FORUM? : sur root top ▹ PRESENCE : tous les jours.
Dernière édition par Candice O. Maugan-Chemin le Dim 3 Mar - 21:09, édité 17 fois
E. Anakin Cohen
THAT'S THE SPIRIT
“Why’s it starting to feel like you’re Batman and I’m Robin? I don’t wanna be Robin all the time!”
Sujet: Re: COM(i)C | i don't believe dinosaurs existed Sam 2 Mar - 15:07
BIENVENUE SUR LE FORUM & bon courage pour ta fiche
Invité
Invité
Sujet: Re: COM(i)C | i don't believe dinosaurs existed Sam 2 Mar - 15:10
bienvenue
Invité
Invité
Sujet: Re: COM(i)C | i don't believe dinosaurs existed Sam 2 Mar - 15:14
Je surkiff la citation. BIENVENUE ! Bon courage pour la suite de ta fiche !
Invité
Invité
Sujet: Re: COM(i)C | i don't believe dinosaurs existed Sam 2 Mar - 15:15
Merci les filles
Invité
Invité
Sujet: Re: COM(i)C | i don't believe dinosaurs existed Sam 2 Mar - 15:17
Bienvenue, j'avoue la citation
Ronnie P. des Pugets
les meurtrières.
les dieux nous envient parce que nous sommes mortels, parce que chacun de nos instants peut être le dernier, et que tout est beaucoup plus beau car nous sommes condamnés. tu ne seras jamais plus ravissante qu'à cet instant. plus jamais nous ne seront seuls ici tous les deux.
▹ A PARIS DEPUIS : 20/02/2013 ▹ BAGUETTES ACHETEES : 811 ▹ PSEUDO : northern lights. (manon) ▹ CREDITS : lollipops.
Sujet: Re: COM(i)C | i don't believe dinosaurs existed Dim 3 Mar - 22:06
:) Bienvenue parmi nous. Ta fiche est très bien mais il faut attendre l'avis de Zadig avant de te valider , rappelle nous dans le sujet des fiches terminées dés que c'est fait et on viendra te valider définitivement ^^
Invité
Invité
Sujet: Re: COM(i)C | i don't believe dinosaurs existed Dim 3 Mar - 22:29
Ahah jamais là quand on a besoin de lui, celui là Oui, y a aucun de soucis, je saurai patienter jusque là ! Merci en tout cas
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Sujet: Re: COM(i)C | i don't believe dinosaurs existed