L'HISTOIRE
« Petite citation de la mort qui tue ! »

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] Je naquis au bout de 7 mois de grossesse. En même temps que ma jumelle dont j'ai partagé les moindres moments. Nous sommes nées par césarienne, à Montreuil dans une clinique de banlieue. Nous naquîmes donc, pas forcément très très jolies. Après deux mois en couveuse, Nous avions enfin prit la forme de vrais bébés. Ma mère, s'appelait Juliette Soprano Klementiev. Mon Père, Alekseï Klementiev.
Comme tous les bébés, je gazouillais dans le berceau de plastique transparent de la maternité, avant d'être transférée chez moi, dans un beau berceau en bois ornée de blanc.
Je grandis alors, peu à peu, pas à pas dans la résidence de mes parents. A six mois, mes premiers pas à quatre pattes firent la fierté de ma mère. Un mois plus tard je prononçais mon premier mot qui fut : Puta*n... En effet, à chaque fois que mon père me posait sur la table à langer il disait "Eh puta*n !!! Et chaque fois, Lily-Rose faisait les mêmes progrès en même temps.

J'avais deux ans quand je rentrai dans une école bien chic de Paris. Je ne savais pas encore dire grand chose, a part 'puta*n', 'maman' et mon prénom. Je ne parlais jamais de mon père qui ne s'occupait presque plus de moi. L'été suivant, mes parents se disputèrent très violemment. Leurs principes d'éducation n'étaient pas tout à fait les mêmes. De plus, la personne qui me servait de père voulait déménager à New-York. Ce fut le jour d'une grande première. Alekseï, mon 'père' leva la main sur ma mère. J'ai encore quelques flash malheureux de ce moment, j'étais recroquevillée dans un coin, derrière ma mère. Je vois encore très nettement celle-ci se prendre un coup, et nous tomber dessus à Lily et moi. Je pleure très fort, et comprends la phrase qu'elle prononce, menaçante : « C'est la première et la dernière fois ». Le lendemain, Maman n'était plus là. Nous nous retrouvions seules avec notre père. Elle revint quelques jours plus tard avec des papiers. J'ai compris par la suite qu'elle lui avait demandé le divorce. Ils comparurent alors devant le juge, et la garde revint à mon père la semaine et à ma mère le week-end, et les vacances, car abandonner la maison dans laquelle habite son enfant est un motif à la suspension de la garde. La semaine suivante mon père nous fit déménager, loin de Maman. C'est cette dernière qui nous apprit à lire.

Nous arrivâmes au CP avec un an d'avance. Nous étions plus mature que la plupart des enfants de notre age, parce que nous cumulions les expériences; A cette époque là on repéra chez moi, un problème de vue... Je me coltinerai désormais une paire de lunettes. J'avais six ans, quand ma mère est morte d'un cancer du poumon. Elle n'avait jamais fumé. Je l'avais vu la veille. Depuis ce jour-là, notre père ne su plus rien de ce qui se passait dans ma vie, il ne voyait de mon travail à l'école que les bulletins scolaires à la fin des semestres.

Une fois emménagées chez mon père, J'ai décidé de ne plus du tout adresser la parole à papa. Lily trouvait ça ridicule de le mettre en colère sans motif. Mais elle comprenait ce que je ressentais mieux que personne. Puis j'ai arrêté de m'alimenter, alors ils m'ont enfermée chez les fous. Lily venait me voir tous les jours, et pourtant, nous n'avions que huit ans.

Nous avions neuf ans et deux mois. Nous étions en voiture, et Alekseï percuta un arbre. Il avait trop bu. A l'arrière, je me cognai contre le fauteuil avant, et un poids, lourd, très lourd s'abattit sur moi. Je ne pus résister, et sombrai. Je sortis trois semaines plus tard de mon état comateux. Une jambe serrée dans un plâtre, fracture du tibia, et une cicatrice encore fraiche, au poignet. On m'apprit dans la journée que j'étais orpheline. Je me laissai aller à ma douleur. Notre père était tout de même notre seule famille. Et le perdre ravivait la douleur de la perte de Maman. Je tentai un suicide. Et fus à nouveau envoyée en hôpital psychiatrique.

Au bout de quelques temps, je sortis du département psychiatrique. J'avais dix ans.

Je fus à ma sortie, envoyée dans un orphelinat, et Lily aussi. Nous n'y restâmes pas longtemps, puisqu'un mois et demi plus tard, on nous convoqua dans le bureau de la directrice, et on nous présenta deux adultes, Monsieur et Madame Martin. Après les démarches d'adoption, voici qu'on nous appelle : Lily-Rose Martin et Aliénor G. Martin. Dans cette nouvelle famille, une soeur de deux ans, Lisa.

Au lycée, et me retrouvais dans la même chambre qu'elle. C'est le moment où nous avons réellement commencé à échanger nos places, nos cours, et à se faire passer l'une pour l'autre. Personne ne remarquait nos différences, alors que nous ne voyions que cela. Nous allions sur nos 16 ans. En ce début d'année de première, Marine Boutin, LA garce du lycée, vint me voir, moi, petite tâche sur son territoire de chasse, et sur sa réputation (Je dois avouer que je n'avais jamais été très tendre avec ce genre de fille...). Elle vint me voir, donc, et me proposa un défi. Celle qui perdrait le défi n'ouvrirait plus la bouche devant l'autre, et ne la critiquerait plus en public. Le défi, était de devenir la Miss du lycée. Je relevai le défi. Pendant les deux mois qui nous séparaient de l'élection, je n'ai rien fait de plus que de mettre mon nom sous le sien sur la liste de candidature, et de voter pour moi à l'élection. Elle était certaine de sa victoire, et moi aussi. Ce que je ne savais pas, c'est que ma soeur avait menée une campagne discrète, dans mon dos, et dans le sien. Lorsque les résultats furent annoncés, nous étions tous réunis dans la grande salle du lycée, et nous portions tous des vêtements classes, mais à chacun sa définition du classe. Je fus élue Miss. On me donna un coup de coude, et on me poussa sur l'estrade, le présentateur qui n'était autre que le plus populaire des gars du lycée me prit la main pour m'attirer vers le centre de la scène. Tous étaient surpris, et pensaient avoir été le seul à voter pour une inconnue qui se présentait face à la reine du lycée quatre fois d'affilée. On me mit la couronne de Miss, et la ceinture.

Avec un an d'avance donc nous commençâmes nos études. Nous emménageâmes ensemble. Nous devions nous débrouiller pour payer le loyer, et de quoi vivre toutes seules, même si nos parents adoptifs nous aidaient un peu. Multipliant les petits boulots, tout en suivant nos cours en fac. Lily avait trouvé un job. Moi, je faisais serveuse, chanteuse, caissière. Tous les soirs. Tout était bon.
Puis j'ai commencé à chercher un moyen d'avoir plus d'argent plus rapidement. Comme nous sortions beaucoup, j'ai fini par tomber dans tout ce qui touchait au trafic de drogues et stupéfiants, et à en consommer moi-même. Néanmoins, je n'ai jamais pris de trés grosses doses, et ma consommation reste purement festive, je ne me drogue pas chez moi seule dans ma chambre. Jamais. C'est et ce sera ma règle. J'ai aussi du apprendre à me défendre et à me servir d'une arme, quelle qu'elle soit. Mes préférées sont les lames, mais je sais monter et démonter un révolver les yeux fermés.

Après quelques années d'études, nous en étions toujours au même stade, nous habitions toujours ensemble, et je poursuivais mes études de graphisme. [Je tiens à pousser au plus loin afin de ne pas me retrouver dans une situation ou personne ne voudrait m'embaucher parce que je ne suis pas assez qualifiée pour ce que je voudrais faire]. Après un double cursus de licence arts plastiques et arts appliqués, j'ai fait un master d'infographie, et un BTS communication visuelle, une année de formation en web design et communication, et programmation web, et cette année, j'ai été acceptée à l'école des gobelins.

Mais il y a trois mois, Lily est morte. Tuée lors d'une bagarre de gang... Depuis je suis assez perturbée par son absence, et l'appartement me parait vide. J'essaye de continuer ma routine, dans mon école. Pour l'instant tout s'y passe bien, même si j'ai du mal à gérer mes petits boulots, mon trafic, et mon assiduité, tout ça, en même temps que mon deuil.

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HORS JEU ▹ GROUPE : Serge Gainsbourg ▹ AVATAR : Tegan Rain Quin ▹ SCENARIO ou PERSONNAGE INVENTE : PI ▹ PSEUDO/PRENOM : Jacks ▹ ÂGE : 20 ans ▹ OU AVEZ VOUS CONNU LE FORUM? : Top 50 Obsession ▹ PRESENCE : 6/7.