L'HISTOIRE
« WINTER IS COMING »
J'étais allongée dans mon lit, me tournant dedans, n'arrivant pas à trouver le sommeil. Je regardais le réveil présent sur la table de nuit qui se trouvait à ma droite. Celui-ci affichait une heure d'une matin. De plus, je devais commencer à huit heure, ah l'école primaire ... Je n'aime pas ça, on s’ennuie, j'espère que ça ne sera pas comme ça quand je serais au collège ou au lycée, ou à l'université ! Ouai moi j'irais à Harvard quand je serais plus grande ! Parce que je suis intelligente ! AH ah je rigole ... Si déjà je n'aime pas l'école primaire je ne dois pas espérer aller à Harvard, c’est perdu d'avance ! Enfin bref, je décidais de me lever et d'aller voir ma mère, mon instinct m'a toujours dis qu'en cas de problèmes c’est elle que je devais aller voir, et c'est surtout elle qui m'a dit d'aller la voir si jamais ça ne va pas ... J'entrais alors dans la chambre de mes parents, ils étaient en train de dormir. A vraie dire, j'hésitais de longues minutes avant de venir du côté de ma mère, je lui fis un bisou sur la joue, ce qui suffit à la réveiller, ou du moins à lui faire ouvrir les yeux.
« Maman ... J'arrive pas à dormir ... » Elle venait d'allumer sa lampe de chevet, j'étais en train de me frotter les yeux, j'étais adapté au noir, alors un choc de lumière, ça fait forcément mal aux yeux ! Enfin, je dis "choc" mais bon ... Voilà quoi ! Brefouille, Nous pourrions croire qu'une mère réagirait en se mettant en colère et en ordonnant de retourner au lit, mais non. Ma mère est la femme la plus adorable au monde.
« Viens ma chérie. » Elle venait de me prendre la main, nous marchions en direction de ma chambre en essayant de faire le moins de bruit possible pour ne pas réveiller ma soeur. Une fois arrivée dans ma chambre, elle m'amena vers mon lit. Je m'allongeais et elle s’assit à côté de moi.
« On va faire comme ma mère me faisait quand je n'arrivais pas à dormir. » Elle me fit son fameux sourire tendre, celui qui était rassurant et qui donnait confiance en elle. Je fis de même, je lui fis mon plus beau sourire, même si il me manquait des dents ! Elle prit mon bras et se mit à le caresser tout doucement, elle fredonnait un petit air mélodique. Je fermais les yeux en l'écoutant chanter. Elle chanter extrêmement bien, l'une de ses nombreuses qualités. J'étais en train de dormir, elle me fit un bisous sur le nez et repartit se coucher. Elle m'avait calmé et maintenant, je dormais comme un bébé.
« Rah, ça m'énerve !!! » J'étais en train d'essayer de faire un dessin assez potable, enfin je dis un dessin mais je pense que c'est plutôt de l'art abstrait : Bon avec quelques formes, mais, l’apparence de ce dessin ne voulait rien dire, mais le dessin en lui même avait une signification. Quand je suis triste, en colère, heureuse, malheureuse ou autre. Je dessine, pour exprimer mes humeurs, mais là, je n'arrivais pas, j'étais bloqué. Je refaisais ce dessin environs une dizaine de fois jusqu'à ce qu'il soit assez potable. Je le rangeais alors dans
L’ÉTAGÈRE DE LA HONTE ! l'étagère où je rangeais tous mes autres dessins. Puis je vins m'asseoir sur mon lit, ne savant plus quoi faire maintenant. Nous étions un samedi, un jour ou je ne vais pas en cours. Généralement les jours comme ça, je vais sur mon ordinateur et je reste dessus assez longtemps, mais là non. Je ne sais pas pourquoi je n'avais pas envie d'y aller ... Je décidais alors de prendre un livre, oui je lis quand même! Bon, certes, pas énormément non plus, mais je lis ! Je commençais alors à lire, bon, je m'arrêtais au bout de cinq minutes. Pourquoi? Parce que je m'ennuyais. Bon, moi mon truc, quand je m'ennuis, c’est aussi de manger. Je regardais dans ma chambre si je n'avais rien à manger avant de descendre en essayant de faire le moins de bruit possible, Une fois en bas, je me pris pour un agent secret. Je fis semblant d'avoir une arme dans les mains, j'avançais doucement, essayant de ne pas faire craquer le parquet. Je passais derrière les meubles, me baissant essayant d'être vue par personne. Mais vous savez quoi ? J'étais seule, il n'y avait personne dans le salon. Non mais une fois que tu es dans la peau de ton personnage, tu es à fond dedans ! J'avançais alors doucement vers la cuisine. Je montais sur le plan de travail qui se trouvait en dessous du placard à bonbons. Je vérifiais une dernière fois derrière moi, et ouvrais doucement le placard en essayant de ne pas le faire grincer. Je pris alors le pot de Nutella et pris les brioches qui se trouvaient à côté. Oui parce que dans ce placard il y avait les bonbons et les trucs pour le goûter ! Moi je dis, un vrai trésor ! Enfin bref, je descendais doucement du plan de travail et reprit ma mission ! Puis une fois que j'avais dépassé le canapé je me mis à courir dans les escaliers. Une fois dans ma chambre, je dis tout doucement
« Mission réussie mon capitaine ! » Oui bon d'accord, des fois je me parle à moi même, et alors ?! Ça ne dérange personne, si ? Enfin bref, je m'installa sur mon bureau et commençait à faire mon goûter, enfin, si je peux dire "goûter" parce que ce n'est pas vraiment l'heure alors ... Une fois que j'eue terminé de préparer mon festin, je le savoura doucement. Une fois que j'eue finis, je repris tout ce que j'avais pu prendre au début pour les remettre à leur place. Bon, je n'avais pas fais l'agent secrète pour cette fois mais j'avais quand même fais attention ! ah lala, je m’inquiète pour rien des fois ... quand même ! Relax un peu, détente !
Ce soir, j'allais à ma toute première vraie soirée. Pourquoi je dis vraie ? Parce que jusqu'à présent je n'étais allée qu'à des fêtes avec des bonbons, un gâteau et des jus de fruits. Mais non, à cette soirée, il y avait de l'alcool, de la musique ... Enfin, une vraie soirée comme on voit dans les films !! Est-ce que ma mère est au courant ? Non, enfin oui ... Enfin, elle croit qu eje vais à une de ces soirée normal, dans le garage d'une amie avec des chips et des boissons gazeuses, ou pas. Bon, sur le coup je sais que je lui ai mentis. Enfin, je n'ai pas mentis qu'à elle, j'ai aussi mentie à ma soeur. Même si entre elle est moi on s'entend parfaitement bien, même si on a une complicité énorme pour des soeurs ... Je n'ai pas pu lui dire la vérité. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'elle voudrait me protéger, c'est ma soeur aînée, elle voudrait venir avec moi, sans me lâcher de la soirée, ou même surveiller avec qui je parle ... Bien sûr, je ne lui en veux pas. C’est tout à fait normal. Mais j'ai envie de découvrir un nouvel univers, de rencontrer de nouvelles personnes. Une fois prête, je descendis les marches pour dire au revoir à mes parents et à ma soeur. Je fis un bisou à ma mère et à mon père. Ma mère me regarda d'un air tendre,
« Fais bien attention à toi. » Comme à son habitude, étant très protectrice, elle voulait me je fasse attention à moi. Et sur le coup, je voulu lui dire la vérité sur l'endroit ù je me rendais. Mais je sais qu'elle ne voudrait plus que j'y aille ... Je décidais alors de ne rien lui dire.
« Ne t'en fais pas, tu sais, je ne vais pas dans une énorme fête hein ... » Elle me fis un de ses sourire auquel je ne peux pas résister. Puis je fis un câlin à ma soeur pour lui dire au revoir, je lui fis un grand sourire. Puis je sortis de la maison. Je marchais un peu plus loin pour essayer de ne plus être vue et espionner par mes parents. Une fois à l'abri des regards je montais dans la voiture d'un ami. Je lui fis la bise.
« Alors, prête pour la soirée du siècle ?! » Sur le coup, je fis un sourire qui au premier regard pouvait paraître forcé. Mais je respirais un bon coup,
« Euh ... Oui ! Plus que prête ! » Je le regardais en souriant, et tournais me tête vers le pare-brise. Puis nous devions passer devant ma maison. Je lâchais un petit
« Merde ... » Je me baissais en dessous de la boite à gant. Enfin, j'essayais de complètement me baiser, parce que je en suis pas naine alors je ne peux pas entièrement rentrer dedans. Une fois que je fus relevé, mon ami se stoppa net.
« Attends, tes parents ne savent pas que tu viennes ?! » Et mince ... Démasquée ! J'espère que ce n'est pas pour ça qu'il ne voudra pas m'y conduire. Parce que moi, j'ai envie d'aller à cette fête ! D'accord ? Je veux y aller, je veux devenir un peu plus "mature" si je peux dire ...
« Quoi ? Si, bien sûr que si, ils le savent ! » Bon OK, j'aurais quand même être un peu plus persuasive ... Mais bon, c’est la pression, j'ai du mal à réfléchir quand je suis sous pression ... C'est pas ma faute ... C'est comme ça. En même temps qui peut vraiment bien réfléchir quand on est sous pression et que t'as un temps spécifique pour répondre, franchement, faut être un sorcier ...
« Ah ouai ... Alors pourquoi tu t'es soudainement "cachée" » OK, il est vrai que je m'attendais à cette réponse, parce que mon attitude a été un peu ... suspecte !
« Non mais .. C’est pour jouer à cache-cahe ! Vas-y cache toi, je ferme les yeux ! » Bon, je devais vraiment avoir l'air ridicule avec mes mains sur mes yeux, mais bon, je pouvais en profiter pour réfléchir.
« 1 .. 2 .. 3 .. 4 .. 5 » Je respirais doucement, lentement.
« ... 6 .. 7 .. 8 .. 9 .. 10 Prêt ou pas, j'arrive ! » J'ouvrais les yeux, et je le regardais, il me regardait d'un air qui voulait dire "Pourquoi j'ai prit cette schizophrène dans ma voiture ..." Et franchement, je comprends sa réaction. Je pouvais vraiment ressembler à une grosse débile ... Mais bon, j'ai l'habitude d'avoir la honte ... Pourquoi ? Parce que j'ai un humour qui peut paraître bizarre pour certaines personnes alors que pour d'autres il peut-être totalement hilarant. Bon, sur le coup je m'attendais à ce qu'il parte en me laissant comme une pauvre débile sur le côté de la route. Mais non ...
« Ah ... OK. » Puis il reprit la route, comme ci tout était normal. Sur le coup, je me demandais vraiment pourquoi il a fait ça, pourquoi il ne m'a pas laissé seule, sur la route. J'avoue que sur ce coup, je lui en suis redevable.
Aujourd'hui est le jour le plus malheureux et sans doute le pire de toute ma vie. C'était l'enterrement de ma mère, de notre mère. Je me trouvais devant le miroir présent dans ma chambre, avec des collants, des chaussures et une robe noire. Dans mes cheveux roux se trouvait une barrette noire. Le noir, signe de la mort. Il vous rappelle que quelqu'un que vous aimiez et mort. Vous essayez de l'oublier, mais non. Il reste là. Il vous hante, dans vos rêves, dans vos pensées, vous ne serez plus jamais heureux. Vous pourriez essayer de sourire, vous pourrez répondre oui quand ils vous demanderons comment vous allez. Mais au fond vous penserez l'inverse de ce que vous dîtes. Un parapluie fermé dans ma main, je descendais les escaliers auprès de ma soeur et de mon père. Nous entrons dans une voiture. Il pleuvait. Oui, il pleuvait, comme presque dans tous les films ou il y a des morts, aux enterrements, il pleut. La voiture se mi à avancer, je regardais dehors, il y avait des enfants qui jouaient dans les flaques d'eau, des mère qui marchait avec un parapluie aux couleurs vivent. Bref, des petites choses comme ça qui évoquait la joie de vivre. Alors que maintenant, je n'en ai plus. Ma mère était celle qui me consolait quand je n'allais pas bien, celle qui m'aidait dans des moments difficiles, celle qui m'aidait pour apprendre mes leçons, celle que j'aimais plus que tout au monde. Une larme coula sur ma joue. Je l'essuyais rapidement, je devais être forte. Je regardais ma soeur, assise à mes côtés. Elle était dans le même état que moi, dévastée. Mais je ne pu me retenir, une larme se mit à couler sur ma joue, et puis deux et trois ... Ça y est, je me remettais à pleurer, pourtant, j'avais promis à mon père que je ne pleurais pas, que je saurais me retenir, que je serais forte ... Et bien non, c'est plus fort que moi. La voiture se stoppa net, nous étions arrivé au cimetière, j'ouvrais la porte de la voiture et je dépliais mon parapluie. Une fois dehors, je regardais les tombes, et au loin je vis celle de notre mère. Elle était blanche, comme la pureté avec des contours noirs. Je baissais le tête et avançais doucement, à vraie dire, je n'étais pas pressée d'arriver là-bas, pas pressée de devoir déposée une fleur sur la tombe de ma mère, pas pressée de devoir l'abandonner pour toujours ... Mais il fallait bien un moment ou nous devions arriver à ce fameux endroit. Celui ou tous les proches de ma mère sont présents. Etant de sa famille, ma soeur, mon père et moi, nous trouvions tout devant, tout devant pour pouvoir apercevoir notre mère, enfin le cercueil de notre mère. Et puis ça y est, il commençait à parler, à faire tout son blabla sur la mort. Une fois qu'il eut finit de parler, nous pouvions déposer une fleur sur sa tombe. Il commençait d'abord à appeler mon père, puis ma soeur, puis moi ... Je m'avançais vers la tombe, et puis je restais plantée là, pendant plusieurs minutes, j'avais la rose à la main, je tremblais, je pleurais, je me sentais mal, je ne voulais pas lui dire adieu. Je ne voulais pas l'abandonner. Mais je du finir par la lâcher, je regardais la rose tombait, je la voyais presque tomber au ralentit. Puis je partie, en larme vers ma soeur et mon père. Et la première réaction que j'eue, c'est de faire un énorme câlin à ma soeur, je sais qu'elle non plus n'était pas bien ... Nous deux, nous serions plus forte.
HORS JEU ▹
GROUPE : Serge Gainsbourg ▹
AVATAR : Perrie Edwards ▹
SCENARIO ou PERSONNAGE INVENTE : PI ! ▹
PSEUDO/PRENOM : WILD THINGS. aka Laura. ▹
ÂGE : 14 ans mais ne vous fiez pas à mon âge juvénile
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OU AVEZ VOUS CONNU LE FORUM? : Merci Bazzart ! ▹
PRESENCE : 7/7 ,