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I ♥ RIEN, JE SUIS... superficielle, manipulatrice, futée, calculatrice, attentionnée, passionnée, cupide, cultivée, cynique, sarcastique, mature, amusante, romantique, orgueilleuse, mélancolique, imprévisible, énergique, égocentrique, souriante, cachottière, affectueuse, bien élevée, mutine. J'AIME la littérature, regarder la pluie ou la neige tomber, se perdre dans les méandres des petites rues parisiennes, Gainsbourg, qu'on lui fasse des compliments, qu'on s'intéresse à elle, le luxe, Versailles, les petits plaisirs simples de la vie, les défis, être en famille, lire Nietzsche pour en boucher un coin à tous ceux qui la croient frivole et idiote, lézarder au Luxembourg, manger une baguette tout juste sortie du four, tout ce qui attrait au passé : vieux livres, chanteurs déjà dépassés, souvenirs que rien ne pourra faire revivre. JE N'AIME PAS les chauffeurs de taxi, l'indifférence, penser au futur, les contraintes, Paris le dimanche, la pollution, l'immaturité, le journal télévisé de Claire Chazal, la méchanceté, l'abandon, ceux qui osent lui faire la morale, le grand manque de politesse de certains parisiens, l'art moderne, se montrer faible face aux autres.
L'HISTOIRE « Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu'importe ? Au fond de l'Inconnu pour trouver du nouveau ! »
PART I : COMIC STRIP
L'enfance est un paradis. Enfant, on peut dire que j'ai été très heureuse. Pourrie gâtée, fille unique, cajolée par des parents aimants toujours aux petits soins pour moi. Je n'ai jamais eu à souffrir d'un quelconque manque : nous avions beaucoup d'argent, nous partions souvent en vacances et nous étions si heureux. Et tous ces plaisirs d'enfance...Courir à perdre haleine dans les jardins du Luxembourg, faire craquer la fine couche de sucre des crèmes brûlées avec une cuillère, essayer vainement d'attraper des papillons et rire à gorge déployée. J'étais une enfant obéissante, extrêmement sage, même un peu renfermée. Mes activités consistaient majoritairement à lire, à me plonger dans des contes de fées tous plus merveilleux les uns que les autres. Comme toutes les petites filles, je croyais dur comme fer au prince charmant. Naïve, n'est-ce pas ? Par la suite, j'ai vite déchanté. Souvent, je repense à mon enfance en me disant qu'à cette époque, tout était plus facile. Mes parents m'offraient ce que je voulais, nous vivions dans un superbe appartement dans le XVIème, nous nous disputions bien sûr, mais si peu...Peut-être que j'enjolive un peu ces souvenirs. Cela dit, je ferais tout pour retourner à cette époque. Je crois que c'est un peu près la seule période de ma vie où j'ai été réellement heureuse. Aujourd'hui, tout n'a pas tellement changé, j'ai toujours ce que je souhaite, je vis toujours dans l'opulence, mais le bonheur n'est plus au rendez vous. Il m'a glissé entre les doigts, et le pire, c'est que je n'ai rien fait pour le retenir.
Mon adolescence a été bien plus houleuse. Tout a sérieusement commencé à déconner quand j'ai compris qu'entre mes parents, tout n'allait plus très bien. J'ai un jour surpris une conversation téléphonique de mon père, qui parlait visiblement à une femme, de manière doucereuse. Et cette femme n'était pas ma mère, puisqu'elle se trouvait dans sa chambre. Je me suis réfugiée dans la mienne et j'ai versé toutes les larmes de mon corps. Moi qui croyait en l'amour, qui était persuadée que mes parents resteraient ensembles jusqu'à la fin de leurs vies et qui n'avait pas imaginé une seconde que mon père puisse avoir une maîtresse. Je l'avais idéalisé, et maintenant je me rendais compte qu'il n'était pas l'homme que j'avais imaginé. Curieusement, mes parents ne se sont pas séparés. En tout cas, ma vision du couple en a pris un coup. Mais sur le moment, je voulais être agréable avec eux, persuadée qu'ils traversaient une grande crise. Du coup, j'ai été une adolescente modèle. Excellente élève, jamais en proie à des excès, bien élevée et aimable avec mes progéniteurs. J'ai eu l'adolescence la plus calme du monde, et maintenant, à 30 ans, je me dis que j'aurais dû plus en profiter. Un jour, mes parents m'ont fait rencontré un certain Matthieu Desnoyers. J'ai vite compris que je lui étais destinée. Pour moi, ces histoires de mariages arrangés, ça datait de Balzac et d'Hugo, pas de notre époque. Mais je ne voulais pas les contrarier, ils avaient déjà assez de soucis comme ça. Finalement, je suis devenue amie avec ce jeune homme, un peu plus âgée que moi. On ne peut pas dire que j'ai eu le coup de foudre, mais quand j'ai su qu'on allait se marier, je me suis dit que l'amour viendrait avec le temps. Je l'appréciais vraiment, Matthieu. C'était un peu le prince charmant, à première vue. Donc je n'ai rien fait pour m'opposer à ce mariage. J'étais sûre de mener une vie tranquille avec lui, sans encombre et je pensais retrouver le bonheur perdu de mes jeunes années. Je n'ai jamais connu d'autres hommes que Matthieu, je n'avais pas d'élément de comparaison, je n'avais pas de quoi être déçue de quoi que ce soit. Quand nous nous sommes mariés, je ne pouvais être que contente. Le jour J était merveilleux, la nuit de noces aussi. Le conte de fée n'a pas duré, bien évidemment. Mais j'ai respecté la volonté de mes parents. J'étais leur fille adorée, je devais leur obéir. Finalement, je me suis toujours laissée porter par les autres, j'ai toujours vécu grâce à l'argent d'autrui. L'indépendance ? Je ne l'ai jamais connue. Cela peut paraître un peu pathétique, mais je crois que j'aime bien cette situation. Me laisser porter, ne pas avoir à prendre de décision, ne pas affronter la vie, tout simplement. HORS JEU ▹ GROUPE : Yves Saint-Laurent ▹ AVATAR : Rachel Bilson ▹ SCENARIO ou PERSONNAGE INVENTE : Scénario de Matthieu Desnoyers ▹ PSEUDO/PRENOM : Claire. ▹ ÂGE : 19 ans. ▹ OU AVEZ VOUS CONNU LE FORUM? : Sur un topsite. ▹ PRESENCE : 5/7
Dernière édition par Elsa Desnoyers le Mer 13 Mar - 13:37, édité 23 fois
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Sujet: Re: ELSA - nous nous aimions, le temps d'une chanson Mar 12 Mar - 22:33
PART II : BONNIE AND CLYDE
Je me suis donc mariée. Au début, ça me plaisait bien. Matthieu gagnait beaucoup d'argent, moi je n'avais qu'à rester chez moi à paresser, à dévorer des romans. Mais très vite, la solitude s'est immiscée. Je n'ai jamais eu envie de travailler, mais j'ai aussi eu l'impression de ne servir à rien. D'être seulement une femme de maison. Enfin, je ne faisais pas le ménage, voyons. Finalement, ma vie était atrocement vide. Alors j'ai commencé à écrire. J'ai dégoté une vieille machine à écrire dans une salle des ventes. Je passais mes journées à taper à la machine, tout et n'importe quoi. Des histoires de fictions, mes souvenirs, des poèmes. Je n'ai pas beaucoup de talent. Cela dit, j'aimerais bien publier ça un jour. J'aurais peut être l'impression d'exister, si un jour mes écrits sont vendus. Bref, à 30 ans, on ne peut pas dire que j'ai accompli grand chose dans ma vie. Je me laisse aller, au gré des évènements. Avec mon mari, les choses ne sont pas idylliques. Nous ne sommes pas amoureux l'un de l'autre, c'est une évidence. Mais on s'apprécie tout de même. On a vécu de beaux moments ensembles, j'ai même eu l'impression de vraiment l'aimer, à un moment. Mais non, tout cela n'était qu'illusion. Il y a un certain désir sexuel entre nous, mais de vrais sentiments ? Pas sûr. Je n'ai jamais été voir ailleurs. J'aurais pu. Je ne m'estime pas particulièrement repoussante. Et puis, qu'est ce que je peux m'ennuyer, parfois, la journée, quand Matthieu n'est pas là ! Au fond, il n'est pas souvent là, et je suis en train de devenir une femme au foyer comme une autre. Ce n'est pas vraiment ce qui m'avait fait rêver, quand j'étais petite. Je pensais que j'allais accomplir des choses et que je ne serais pas assujettie à un homme. Au fond, j'ai laissé les choses se faire, je n'ai même pas lutté pour avoir un semblant d'indépendance. Au moins, je ne prends pas de risques. Ma situation est incroyablement confortable. Heureusement, j'ai pas mal d'amis. Je ne sais pas bien comment ils me supportent, car je peux vraiment avoir un mauvais caractère, parfois. Je crois qu'ils apprécient mon humour, mes sarcasmes et ma vivacité d'esprit. Avec eux, je mène une vie presque adolescente, cette adolescence que je n'ai jamais eu.
Très vite, je suis devenue une espèce d'Emma Bovary. Je me réfugie dans la littérature et je me laisse aller à divers rêveries. J'avoue que j'ai déjà pensé à aller voir ailleurs. Je n'ai pas grand chose à reprocher à Matthieu, mais on ne peut pas dire qu'on vive une passion amoureuse extraordinaire. J'ai bien essayé d'attiser quelques sentiments entre nous mais ça n'a jamais marché. Pourtant, je sais bien qu'un éventuel divorce me dévasterait. Je ne supporterais pas l'idée d'être abandonnée, et d'être livrée à moi-même. Et puis, soyons honnêtes, financièrement, ce serait terrible. Je n'ai pas fait d'études, je n'ai aucune qualification..Je serais obligée d’emménager dans un studio dans un quartier pourri de Paris. Quelle horreur ! Oui, j'aime le luxe et l'argent, mais au moins, moi, je l'assume. J'aime le confort, je déteste toute situation précaire. Je suis toujours une petite fille pourrie gâtée, finalement. Ce n'est plus mon père qui me subventionne, mais mon mari. Ça fait quand même 12 ans qu'on se supporte, je ne vois pas pourquoi cela devrait changer. Seulement, à la longue, les sentiments amoureux ne sont jamais venus. On s'engueule beaucoup maintenant. J'essaie de convaincre Matthieu pour qu'il reprenne contact avec ses parents mais ol n'a pas l'air d'apprécier mes conseils. Je me rends bien compte qu'il n'est pas spécialement heureux avec moi, qu'il aurait peut-être préféré ne jamais m'épouser. Mais on ne peut pas aller contre la volonté de ses parents, n'est-ce pas ?
PART III : LES FEUILLES MORTES
30 ans, déjà. Depuis quelques temps, je commence sérieusement à me remettre en question. J'ai l'impression d'avoir raté ma vie. Je suis mariée à un homme pour qui j'ai uniquement de l'affection, je n'ai pas de métier, et les enfants ? Pas au programme. Quand je vois mes parents, quasiment tous les week ends, je leur fais croire que tout va pour le mieux. Ils commencent à être âgés, je ne voudrais pas les accabler de reproches. Tout ça, c'est de leur faute, finalement. J'ai toutes les raisons du monde de leur en vouloir. Mais comme d'habitude, je n'ai pas la force de me rebeller. Au fond, j'ai toujours été d'une affreuse passivité dans ma vie. Je ne me bats jamais, je laisse tout arriver. Récemment, j'ai l'impression que les choses sont en train de changer. Je commence peu à peu à dire haut et fort ce que je pense. Je m'énerve de plus en plus quant aux absences de Matthieu. Il rentre sans cesse hyper tard. Je conçois qu'il a du travail, mais enfin, il pourrait faire un effort. Cela dit, j'ai l'impression que je suis en train d'emprunter des voies dangereuses. Récemment, j'ai fait une rencontre. Pour la première fois de ma vie, j'ai senti mon cœur battre à tout rompre, et j'ai eu l'impression d'être une adolescente de 14 ans devant son premier amour. C'est idiot de me laisser aller à des sentiments pareils. Je crois que j'ai trop lu de romans. Il faut que je me reprenne, que je continue d'écrire et que je tente de sauver mon mariage. Mais c'est comme si je ne pouvais m'empêcher de me lancer dans cette voie dangereuse, pleine d'autodestruction, qui me mènera à ma perte. Heureusement que Paris me réconforte. Au moins, cette ville, elle, ne m'abandonnera jamais.
Dernière édition par Elsa Desnoyers le Mer 13 Mar - 13:31, édité 9 fois
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Sujet: Re: ELSA - nous nous aimions, le temps d'une chanson Mer 13 Mar - 8:31
Bilson, c'est un choix coul! Et j'adore le nom de famille que tu as choisi
Bienvenue ici dearest!
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Sujet: Re: ELSA - nous nous aimions, le temps d'une chanson Mer 13 Mar - 9:27
Ma femme Bienvenue et encore merci
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Sujet: Re: ELSA - nous nous aimions, le temps d'une chanson Mer 13 Mar - 9:29
Merciiii
Mon mari Enfin, je vais pouvoir te surveiller
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Sujet: Re: ELSA - nous nous aimions, le temps d'une chanson Mer 13 Mar - 9:30
Je suis sage comme une image
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Sujet: Re: ELSA - nous nous aimions, le temps d'une chanson Mer 13 Mar - 13:51
comment ça t'aimes pas Claire Chazal ? aha -joke- une sacré petite femme que tu as là Matthieu très belle histoire, tu écris très bien et tout me semble parfait. J'attends juste l'approbation de ton cher mari pour te valider entièrement
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Sujet: Re: ELSA - nous nous aimions, le temps d'une chanson Mer 13 Mar - 13:55
Son journal télé est nul (bon, pas autant que celui de Pernaut, quand même) Merci beaucoup, c'est gentil Ahah, je vais lui mener la vie dure à mon mari oui
Coline M. H. Duvauchelle
On cherche l’amour, on croit le trouver. Puis on retombe. De haut. Mieux vaut tomber que ne jamais s’élever ?HELL(A)
▹ A PARIS DEPUIS : 23/02/2013 ▹ BAGUETTES ACHETEES : 482 ▹ PSEUDO : courtesy. (morgane) ▹ CREDITS : bombshell - tumblr
Sujet: Re: ELSA - nous nous aimions, le temps d'une chanson Mer 13 Mar - 14:52
BILSON EST UN CANON bienvenue
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Sujet: Re: ELSA - nous nous aimions, le temps d'une chanson Mer 13 Mar - 15:29
Ta fiche est superbe J'adore ton écriture et puis l'histoire colle bien bref tu as bien cerné ma femme Merde elle me trompe pas enfin pas encore
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Sujet: Re: ELSA - nous nous aimions, le temps d'une chanson Mer 13 Mar - 15:32
bienvenue parmi nous & très bon choix d'avatar
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Sujet: Re: ELSA - nous nous aimions, le temps d'une chanson Mer 13 Mar - 15:40
Merciiiii
Oh, parfait, je suis ravie que la fiche te convienne
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Sujet: Re: ELSA - nous nous aimions, le temps d'une chanson Mer 13 Mar - 17:24
c'est parfait alors, je te valide ! N'oublies pas d'aller t'inscrire dans le groupe Yves Saint Laurent, un administrateur validera ta demande
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Sujet: Re: ELSA - nous nous aimions, le temps d'une chanson Mer 13 Mar - 18:05
Merciiiii merci !
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Sujet: Re: ELSA - nous nous aimions, le temps d'une chanson