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Sujet: STRIDE ▽ La haine attire la haine. Lun 25 Mar - 19:57
SONY JACK STRIDE « C’est par la violence que nous nous sommes hissés au sommet, c’est par elle que nous nous sommes structurés, elle est la pièce maîtresse de notre évolution, de notre suprématie, et maintenant on veut croire qu’on la contrôle, qu’on la maîtrise. Connerie. La haine, l’agressivité sont le cancer que nous portons en nous, et le paradoxe est cruel : sans lui nous aurions disparu quelque part dans la préhistoire, et pourtant il nous ronge, il a besoin de toujours plus d’espace, c’est la raison d’être de la violence : bouillonner, croître, exploser. On propage ce cancer de génération en génération, on le transmet à nos enfants. » chattam
I ♥ RIEN, JE SUIS... Fou, oui c'est la première chose à savoir. ✘ N'accorde ma confiance à personne. ✘ Déteste l'idée même de ressentir un quelconque sentiment d'affection. ✘ Alimente ma schizophrénie en me droguant. ✘ Gère depuis bientôt trois ans l'un des plus grand site porno sado-maso du web et en est extrêmement fier. ✘ Façonne une image différente suivant les personnes qui me font face. ✘ Fais preuve d'une absence totale d'empathie. ✘ Profite et manipule les personnes qui gravitent autour de moi. ✘ Voue une haine totale et démesurée en la nature humaine. ✘ Fais toujours passer mes désirs avant ceux des autres. ✘ Dissimule mon arrogance derrière une fausse modestie. ✘ Mens comme je respire. ✘ Mon esprit d'analyse très sélectif et ma mémoire m'aident à détecter que ce qui m'arrange. ✘ Fais des promesses que je ne tiens jamais. ✘ Jouis sans cesse d'une gloire éphémère, quitte à tout foutre en l'air du jour au lendemain. Sans raison apparente. ✘ Irresponsable, je ne mesure jamais les conséquences de mes actes. Tout est bon pour ne pas tomber dans un quotidien qui m'effraie plus que tout. ✘ Ne ressens aucuns remords et n'assume absolument jamais les conneries que je peux commettre, préférant rejeter la faute sur les autres. ✘ Paranoïaque, à mes yeux, tout le monde me veut du mal. Pensant que chaque personne puisse agir comme moi. ✘ Simule mes émotions mais ne les ressens pas, c'est pourquoi j'ai tendance à en faire trop, comme un adolescent. ✘ Éprouve des difficultés à faire durer une relation. ✘ Ne me remets jamais en question. ✘ J'ai tiré un trait sur mon passé et ne veux plus jamais en entendre parler. ✘ Ressens un besoin animal de faire souffrir les autres. ✘ Ne parviens pas à faire la distinction entre le bien et le mal. ✘ J'ai déjà violé, tué et torturé. Recommence régulièrement pour assouvir mes pulsions et atteindre le septième ciel. ✘ N'ai aucunes valeurs morales. ✘ Considère l'héroïne comme la plus belle invention des Hommes. ✘ Accroc aux jeux vidéos. ✘ J'admire mes tatouages sauf celui que j'ai sur le sexe : Jéricho, portant une amertume dont je ne peux me débarrasser. ✘ J'ne contrôle pas ses pulsions, c'est très certainement ce qui me rend si redoutable et dangereux. J'AIME le latex, les lubrifiants, les capotes, le sexe violent, le viol, la drogue, l'illégalité, mon appartement, Requiem for a dream, les jeux vidéos, la queue, le glauque, les insectes, disséquer des rats après les avoir tué. JE N'AIME PAS les gens en général, l'amour, Jéricho, le passé, les enfants, la vie de famille, la gentillesse, les responsabilités, l'affection, le bonheur, les poils.
L'HISTOIRE « Je crois en la mort, la destruction, le chaos et la cupidité. »
J’imagine qu’il y a des gens qui naissent avec la tragédie dans le sang.
Il est dix neuf heures lorsqu'une jeune femme de seize ans à peine ressent d'atroces douleurs. Un liquide chaud coule sur ses jambes frêles. Les cris d'agonie ne sont qu'une douce mélodie annonçant l'arrivée du démon. Comme le glas pleure le mort. Seule et apeurée, l'idée d'appeler des secours ne lui vient pas à l'esprit. Elle accouchera donc sur son canapé, devra affronter la douleur et le non désir de devenir mère. Toujours dans cette même solitude. Une grimace se dessine sur le visage horrifié de la victime. Entre ses doigts glacés, le nouveau né inspire sa première dose d'oxygène. Les pleurs accompagnent cette première fois, font vibrer les tympans. Les mains de Bonnie se posent sur ses oreilles pour réfuter une dernière fois le fruit de ses erreurs. Elle songe encore à toutes les possibilités, cherche un échappatoire. S'en débarrasser. Le tuer. L'abandonner. Le dissimuler. Tout semble soudainement insurmontable. Le poids du monde est si lourd qu'entre ses deux yeux se plantent une balle. Énième geste de désespoir. Liberté retrouvée dans un simple morceau de plombs. Son crâne part en millier de petits morceaux, le liquide rouge sur le mur sale fait penser à l'un de ces tableaux contemporains hors de prix. Comme quoi, en plus d'être libératrice, la mort est une artiste.
On retrouva l'enfant dans une minuscule serviette de bain quelques heures après l'adieu de la jeune mère. Deux phrases aux lettres tremblantes expliquant un geste irréversible, accompagné d'un 'Je ne l'aime pas.'
Le jeune père de vingt ans, très certainement dévoré par les remords accepta de s'occuper de l'indésirable. Indésirable qu'on nomma plus tard « Sony, le résidu de capote. »
Au final, cette mort rendait un bébé meurtrier.
A l'époque je ne suis qu'un gosse. Je garde un souvenir vague et effacé de mon enfance. Agréable, tout de même. Mon père, Adelphe, affronte à sa façon le deuil. Je ne l'ai jamais vu pleurer ou bien se plaindre. Non, cette image de lui ne me revient pas en tête. Je me souviens juste des seringues qu'il s'enfonçait dans le bras. Un médicament. Bien sûr, je le croyais, comme jamais. Je gobais chacune de ses paroles sans remettre un seul instant en doute ce qu'il pouvait me dire. Au final, il ne me mentait pas. La drogue panse les blessures, masque les faiblesses. Elle dissimule cette part que chaque homme déteste en lui. Ce morceau d'âme que l'on ne se résignera jamais à accepter. La honte d'Adelphe était si grande que le nombre de seringues dans la poubelle s'agrandissait de jour en jour. Jusqu'à ce qu'Amélie entre dans sa vie. Notre vie. Je devais avoir huit ans la première fois que je l'ai vu entrer ans l'appartement. Une cascade de cheveux blonds annonçant une silhouette svelte. De grands yeux bleus, aussi. Si intenses qu'une fois plongé dedans, n'importe quel homme s'y retrouve piégé. Papa m'avait imposé sa présence. De toute façon, je n'avais jamais eu la parole. Ce n'est certainement pas face à cette femme que j'allais faire le poids. Je me souviens encore l'avoir entendu rire aux éclats dans le salon. C'était la première fois que le bonheur s'exprimait sur la mine de Papa, d'habitude si froide. C'est ce rire clair, bruyant, impétueux qui m'a fait découvrir une nouvelle facette de mon unique modèle. A ce moment, j'ai compris que nous ne vivrions plus jamais tous les deux, unis. Ce ne serait plus à moi de ramasser les seringues sur le sol. Plus à moi de plonger dans ses bras chaque soir. On venait de prendre ma place. Cette détestable créature venait de brûler chaque repère. Le lien si fort que je pouvais entretenir avec mon père s'était laissé grignoter par une relation plus forte et chère que la notre. Quand le monde s'écroule c'est un peu comme lorsque l'on vous jette au milieu d'une mer agitée. Sa rage est telle que vos coups de pieds dans le liquide glacé ne suffiront pas à vous ramener sur l'une des plages de sable blanc. Vous vous noyez à chaque vague s'échouant sur votre visage. Lorsque vous pensez que tout est terminé, une bouffée d'oxygène vient pourtant vous redonner un coup de vie pour faire durer le plaisir de l'agonie.
All work and no play makes jack a dull boy.
L'année 1997 est de loin la pire de toute. Mais aussi la plus belle. C'est son atrocité qui la rend si magnifique. Caché derrière mon maquillage sombre je vois le monde comme une grande mascarade. L'adolescent incompris ne supporte plus l'idée d'être relégué au second plan et décide d'entrer dans le cercle des plus vicieux qu'est la drogue. Parce que ça se passe toujours comme ça avec la jeunesse : elle n'en a jamais assez. Rien ne peut la rassasier, même pas la plus grande guerre. J'ai donc quinze ans et je passe déjà le plus clair de mon temps à traîner les rues de Londres. Mes habits sentent la transpiration et l'humidité mais cela ne me pousse pas pour autant à prendre une douche. Je n'adresse plus la parole à mon père je crois. Ah oui, si je me souviens bien, il m'a foutu à la porte après avoir levé la main sur lui. Je n'ai pourtant jamais été un gosse violent mais il suffit de me supprimer ma dose de coke pour que mes sentiments explosent. Sa voix résonne inlassablement dans ma tête. Elle est si grinçante qu'on semble m'enfoncer un marteau piqueur dans la gueule. Je pisse le sang, c'est douloureux mais je ne fais rien pour remédier à ça. « Sony, si tu veux rester dans cette maison, tu devras arrêter la drogue. » Une simple faveur. Mon regard se pose sur ses mains qui prennent plaisir à jeter les cristaux blancs dans les chiottes. « Va te faire foutre. » Merde, mon poing s'abat déjà sur son torse. Je savais qu'en faisant ça, j'allais commettre la pire des erreurs mais ce n'est plus mon cerveau qui parlait, ni même mon cœur : juste la folie. Et cette voix si douce qui m'incite à mettre un second coup. Je cite « lui foutre la gueule dans la cuvette des chiottes et lui pisser sur la tronche ». Par manque de courage, mes yeux se ferment au contact des mains de mon père autour des mes poignets. J'ai beau m'excuser et le supplier de me lâcher, Adelphe semble sourd au timbre désespéré de ma voix. Mon visage rencontre violemment le coin d'un meuble. Amélie hurle, je peux l'entendre en même temps que Maddox, mon petit frère se met à pleurer. Même la gueule pleine de sang et sous la violence de mon père, je ne cesse de les détester de m'avoir volé mon géniteur. Ma jalousie est telle que je ressens de la satisfaction à chaque châtaigne qu'il m'accorde. Ça fait si longtemps que j'ai plus été si proche de lui que je me surprends à supplier une force supérieure de ne jamais arrêter ce moment. Jamais. Jusqu'à ce que mon corps rencontre le goudron glacé et que le claquement de porte atteigne mes tympans. C'est comme ça que je me suis retrouvé à la rue. Le visage ensanglanté et le corps recouvert de blessure. Pourtant, le plus dur n'a pas été la douleur physique mais plutôt la psychique : je n'avais toujours pas eu ma dose. Je crois qu'il n'y a rien de pire au monde que le manque. La seule vérité, c'est que cette simple levée n'était autre que le début d'une succession de tragédies. Mais aussi d'une maladie que l'on qualifierait plus tard de schizophrénie même si je préfère la nommer Skeleton : mon perpétuel combat.
I don't wanna be alone.
Jéricho. Son nom dans ma tête résonne comme l'une des plus belles mélodies. Mon cœur rate un battement à cette simple pensée. Son regard plongé dans le mien me donne la sensation de mourir. Oui, c'est ça, je crame littéralement au simple contact de sa peau contre la mienne. Le carrelage glacé des chiottes ne me fait même plus frissonner. Et si mes poils sont hérissés aujourd'hui ce n'est pas par le froid mais par la peur. Je meurs de trouille à l'idée d'imaginer ce que nous sommes sur le point de faire. « Détends-toi Sony, je te ferais pas mal. » Un sourire s'affiche sur mon visage, soulagé par ses paroles. C'que je peux être naïf. Soumis à ses moindres gestes je lui fais une confiance aveugle sans même songer une seule seconde remettre en doute ses paroles. Après tout, c'est Jéricho, pourquoi il me mentirait ? Je l'aime, lui aussi, non ? Fin je crois, j'en sais rien, je l'espère. Je m'en fous. Parce qu'au fond, même si c'est effrayant, il n'y a rien de plus excitant qu'une première fois. L'inconnu vous donne la sensation de renaître, vous ne savez rien de lui et pourtant, vous savez pertinemment qu'il porte à bout de bras votre futur. Les lèvres du prédateur se plaquent contre les miennes, m'incitent à coller d'avantage mon épiderme contre la sienne. Autour de nous le monde s'écroule. Les pieds dans le vide, le sol se dérobe et m'entraîne dans une chute interminable. Je pourrai très bien me retenir au parois de ce puits sans fond mais je ne le fais parce que ce … rien me fait planer. Mes organes semblent même remonter dans ma gorge. Oui, j'ai le cœur au bord des lèvres là. Ne le sens-tu pas ? Brûlant, il n'a cesse de se contracter anormalement. Je deviens un petit tas de cendres à ce baiser qu'il me donne. A nos langues qui se lient sans jamais s'épuiser. Nos salives se mélangent en même temps que nos caresses s'intensifient jusqu'à ce que son sexe me pénètre douloureusement. Un gémissement incontrôlable se glisse entre mes lèvres mais la main de Jéricho se retrouvé posée sur ma bouche pour m'obliger à me taire. Se faire démasquer. Cette simple idée me fait frissonner. Non, j'en ai rien à foutre que l'on sache que je sois pédé. Ça m'est égal parce que j'aime les bites, y a pas de doutes sur ça. Le seul truc qui me traverse l'esprit est de le perdre. C'est pourquoi, soumis et fébrile, je me cambre en silence pour laisser la magie du moment opérer. Au fur et à mesure que les coups de reins s'intensifient, moi, je tremble de plaisir, je tremble d'amour, je tremble de bonheur. C'est même la première fois, je crois, que je ressens un truc si beau et intense. J'ai l'impression que de la lave coule dans mes veines. Les minutes qui s'écroulent inlassablement ne font que me rapprocher un peu plus de Jéricho. Nos corps s'unissent, fusionnent. Emporté dans le vent de nos désirs communs, je plane sur un nuage si fragile que je peux parfois le sentir se dissoudre sous mon poids plume. Mes ongles s'enfoncent dans la peau du jeune homme tandis que ma bouche réclame de nouveaux baisers. Si seulement il pouvait savoir comme je l'aime. Comme une putain peut aimer son masochiste, comme on aime souffrir, comme aime se sentir crever sous les sentiments. Si seulement il savait. Sauf que je n'ai pas les couilles de lui dire. C'est vrai quoi, les coups de foudre, c'est pour les idiots et j'ai pas envie qu'il me prenne pour un con. Alors je fonds dans mon silence. Et mes sens s'éveillent d'avantage lorsqu'un long râle s'échappe de la bouche de mon bourreau. Son souffle brûlant m'emporte avec lui, transperce ses pensées. C'est un peu comme si, soudainement, Jéricho était sur une autre planète, merveilleuse et le lien qui le retenait à elle n'était autre que moi. Oui c'est ça, comparable à la connexion entre lui et le paradis. Inoubliable.
Août 1999, où la fin d'une vie. Fin plutôt d'un chapitre. Je suis complètement défoncé, la gueule arrachée par les amphet', je cherche Jéricho après m'être fait foutre à la porte une énième fois. Cette fois, j'ai tenté de voler du fric à mon père parce que mes doses ne suffisent plus. Faut dire que les attentes de mon corps sont de plus en plus grandes. Sauf que ce soir là, en plus d'être déchiré à ne plus savoir mon nom, j'ai besoin de retrouver l'homme que j'aime. Je ne prends aucune gêne à hurler son prénom dans les rues de Londres. J'ai besoin de le voir, sentir sa peau contre la mienne et verser toutes les larmes mon corps. Je ne contrôle plus rien, j'suis au bord de l'implosion. Je veux lui dire que je l'aime et puis que j'ai pas envie de le laisser tomber. Ouais, à chaque fois que mon vieux me lâche, je me fous à douter de la vie en elle-même. C'est vrai quoi, si mon donneur de sperme n'est pas foutu de me garder auprès de lui alors pourquoi Jéricho resterait ? Je hurle à en perdre haleine tandis que les folles pulsations de mon cœur s'accélèrent lorsqu'une main se pose sur mon épaule. Un grand sourire se dessine sur mes lèvres. « Ah putain je te cher- » Ma face se décompose à la vue d'un groupe de gars plus grands que moi d'une tête. « Qu'est-ce que t'as à gueuler ? » Ma gorge se dénoue enfin. « Je cherche mon mec. Jéricho … Jéricho Adams. Vous le connaissez ? » A partir de ce moment là, je ne me souviens que de ce rire. Celui qui a fait vibrer mes tympans avant que je ne sombre dans le noir total. Si seulement j'avais su fermer ma gueule.
Est-ce le matin ? Est-ce le soir ? Combien de temps suis-je resté dans les vapes ? Mon cœur se contracte douloureuse alors que mon corps tente d'échapper à l'emprise de cette corde mais rien n'y fait. Elle est là, à épouser les courbes de mon corps constellé de tâches de sang. Respirer en devient même difficile pour moi. Mes poumons me brûlent tellement que j'ai l'impression d'être un vieux fumeur cancéreux en phase terminale. Ce n'est qu'après quelques minutes que je parviens à retrouver totalement la vue. L'adrénaline monte d'un cran lorsque sous mes yeux se dessinent les mêmes visages que j'avais quitté avant de m'écrouler. Je peux les entendre rire sans réellement comprendre le sens de leurs paroles. La seule chose qui me maintient éveillé sont les coups de ceinture qu'ils prennent plaisir à me donner. Mais aussi l'espoir que Jéricho vienne me retrouver et m'aider. Jéricho ou n'importe qui d'autre du moment que l'on m'arrache à ses putains d'homophobes. J'empêche mes tripes de s'échapper d'entre mes lèvres. En fait, je retiens aussi les larmes qui noient petit à petit mes yeux. Je me bats, plongé dans une naïveté qui a toujours causé ma perte. Un bruit de pas résonnent dans la pièce plongée dans l'obscurité lorsque je perçois enfin le regard de JJ. Même dans cette situation la plus minable ou je suis l'objet même d'une souffrance sans faille, un sourire étire mes lèvres. Parce qu'à ce moment là, je suis persuadé que tout va bien se passer. Oui, Jéricho va me détacher ensuite, nous allons partir. Comme à chaque fois je vais lui raconter ce que mon père a pu me faire. Il me fera l'amour et je m'endormirai dans ses bras avant de sauter par sa fenêtre. Comme je le fais depuis deux ans. Il est la lumière que je pensais avoir perdu. Cette part de bonheur que je définissais intouchable. Je lui donnerai mon âme. « Je connais même pas ce mec. » Coup de massue dans la gueule. Ses paroles m'atteignent comme un fer chaud posé sur ma peau déjà cramée. L'espace d'un instant, je suis persuadé qu'il dit ça pour rigoler, qu'il va faire demi tour et me détacher mais Jéricho ne le fait pas. Je le fixe d'ailleurs en laissant cette fois les larmes me submerger sans même trouver la force de le rappeler une énième fois. La vérité est si lourde à supporter que je n'essaie même pas de retenir mes pleurs. Secoué par des sanglots incontrôlables, des mes larmes s'écoulent l'essence même de ma déception. Mes espoirs ne sont plus que des lambeaux. Le gode violet a beau s'enfoncer bestialement entre mes deux fesses que c'est à peine si je ressens la douleur. Détruit, je ne cesse de fixer l'encadrement de la porte d'entrée mais non, Sony, il ne reviendra pas …
Et c'est comme ça que ce connard m'a laissé en cette nuit chaude d'Août. Jéricho m'a abandonné durant des heures dans cette minuscule pièce sans trouver bon d'appeler les flics. Mais c'est pas grave parce que le plus douloureux n'a duré que quelques minutes. Ensuite, on finit par s'habituer à son sort et on accepte l'agonie. On accepte de devoir mourir sans que cela ne soit justifié. Ouais, on se résigne à avoir tout perdu. Que ce soit humanité, amour, confiance, sympathie, bonheur. On se fait à l'idée de devenir une statue de pierre. Réalité abrutissante. Dieu que cela peut faire mal. Parce que cette nuit là, ma vision du monde a totalement changé. J'ai passé un pacte avec le diable, celui de la vengeance. Et elle serait prise, quel qu'en soit le prix.
Quand je vous disais qu'il n'y avait rien de pire que le manque c'était un mensonge. J'ai trouvé pire : l'amour. Connasse d'invention.
Pourquoi ce déguisement de lapin ridicule ? Pourquoi ce déguisement d’homme ridicule ?
Depuis ce jour là, je n'ai pas essayé de revoir Jéricho. Trop occupé à écouter mes pulsions et ma haine. Je me suis renfermé sur les jeux vidéos en me tatouant chaque jour un nouveau dessin, aussi morbide les uns que les autres. Si ce soir je suis perdu dans cette cabane au milieu de nulle part ce n'est que pour prendre une vengeance trop longtemps espérée. Et cette foutue vengeance, elle est là, devant moi, dans cette pièce, à paniquer comme une bête sauvage que l'on enferme soudainement en cage. Privée de toute liberté. Elle n'a que treize ans et alors ? J'en ai rien à foutre de son âge. Parce que de toute façon, la vie, c'est comme ça, tout le monde en à rien à foutre de toi. T'as qu'à subir les atrocités des autres en fermant ta gueule. Parce que si tu viens à chialer on te pointera du doigt en te traitant de faible. On sait tous que les faibles n'ont pas leur place dans notre société. Dans ce monde de sauvage qui n'a cesse de s'endurcir au fil des années. Alors oui, Autumn aurait pu avoir cinq ans que cela n'aurait rien changé à mon état. D'ailleurs je peux même voir Skeleton planté dans un coin de la pièce. Il porte son masque et n'a cesse de rire pour m'inciter à continuer ce que j'ai commencé. La proie bouge, me cherche du regard, s'autorise même à briser la glace en s'adressant directement à moi mais je ne lui réponds pas. Le silence a toujours eu un don naturel à la destruction, celui ci n'échappera pas à la règle. La tension monte dans cette cabane en bois. Les rayons de la lune transpercent le moindre espace pour illuminer le visage de la jeune fille. Jéricho m'en a tellement parlé pendant ces deux ans. Sa petite sœur, celle qu'il n'a cessé de chérir. Il l'aime tant. Je souris au nom de cette pensée. Imaginer ne serait-ce qu'un instant sa culpabilité à la savoir disparue me fait jubiler. Je jouis déjà dans mon froc. Ouais, j'ai une trique d'enfer. Putain, mais il m'arrive quoi ? Nan, la vérité c'est qu'il ne se passe rien. Je suis comme ça, par la force des choses. Je m'avance d'un pas, lui montre mon visage en souriant. Je me surprends à détailler son portrait et la trouver attirante. Mais c'est qu'une gamine, c'est à peine si elle a des seins. Faut dire que j'ai jamais vraiment aimé les formes. Nouveau pas en avant. Je grignote les centimètres qui nous séparent sans aucune gêne et plonge ma main dans sa longue chevelure. Sa remarque a le don de m'irriter, me foutre les nerfs dans un état second. C'est tel une bête sauvage que j'envoie valser son corps contre le mur en bois qui résonne au contact violent de son corps contre celui ci. J'aurai très bien pu abandonner et la laisser la avant de disparaître mais je ne l'ai pas fait. Non, bien au contraire, ce geste de violence venait d'alimenter mon envie de destruction et rien, oh non absolument rien ne pourrait l'arrêter à présent. Accroc à l'idée même de la voir souffrir, je ne peux plus retourner en arrière. En fait, ce coup venait tout simplement d'annoncer la multitude d'atrocité que j'allais pouvoir lui faire subir pendant ces trois prochain jours. Oui, trois jours, pas quatre. Le temps nécessaire pour la rendre à Jéricho dans un état de faiblesse avancé sans pour autant la tuer. De toute façon, la garder plus longtemps est une mise à mort certaine. Jamais je ne serai capable de contrôler mes gestes à son égard.
C'est comme ça que je l'ai torturée, violée, blessée avant de la déposer sur le palier de sa porte. Dans l'ultime but d'atteindre son frère et le fait que la justice me retrouve un jour ne m'a fait ni chaud, ni froid. De toute façon, je suis mort. Un putain de cadavre à l'odeur dégueulasse.
***
2007 marque la fin d'une ère. Celle de Londres, celle de Sony. J'ai entamé un processus de transformation sous les conseils de Skeleton. Je peux l'entendre me murmurer que quelque chose de meilleur m'attend. Il n'a cesse de me pousser et m'inciter à me tatouer totalement le corps. Son grand masque me fixe toujours, quoi que je dise, quoi que je fasse, je sens sa présence. C'est très certainement lui qui m'a poussé à me créer une nouvelle identité pour finalement quitter l'Angleterre et semer le chaos ailleurs. Je n'ai plus rien ici, si ce n'est le cadavre de mon père enterré sous un arbre parce que je n'ai pas trouvé meilleur endroit où le mettre après lui avoir casser la gueule. Après avoir emporté le strict nécessaire dans ma valise, j'ai brûlé ce qui me servait d'appartement pour ne laisser aucune trace de mon passage. Le gosse un peu trop paumé a lui aussi terminé en cendres, à l'instar de ce T2 puant la pisse et l'humidité. Il ne reste de lui que Jack Stride, l'essence même d'une revanche à prendre non pas seulement sur Jéricho mais sur le monde entier. Un corps recouvert de tatouages morbides en direction de Paris. Oui c'est ça, j'ai décidé de poser mes affaires dans le grand ailleurs pour commencer une nouvelle vie. Là-bas je pourrais continuer ce que j'avais commencé à Londres : le chaos. En plus de ça, l'ouverture de mon site internet me permettrait de collecter l'argent nécessaire à l'achat d'armes aussi tordues les unes que les autres. Parce qu'on le sait tous, les hommes de pouvoir sont les plus redoutables. HORS JEU ▹ GROUPE : Serge Gainsbourg ▹ AVATAR : Rick Genest ▹ SCENARIO ou PERSONNAGE INVENTE : PI. ▹ PSEUDO/PRENOM : FAP. ▹ ÂGE : 18 y.o ▹ OU AVEZ VOUS CONNU LE FORUM? : J'étais dessus puis j'ai pas pu rester mais finalement, me revoilà. (: ▹ PRESENCE : 7/7 like a geek.
Dernière édition par S. Jack Stride le Lun 25 Mar - 20:46, édité 1 fois
Coline M. H. Duvauchelle
On cherche l’amour, on croit le trouver. Puis on retombe. De haut. Mieux vaut tomber que ne jamais s’élever ?HELL(A)
▹ A PARIS DEPUIS : 23/02/2013 ▹ BAGUETTES ACHETEES : 482 ▹ PSEUDO : courtesy. (morgane) ▹ CREDITS : bombshell - tumblr
Sujet: Re: STRIDE ▽ La haine attire la haine. Lun 25 Mar - 19:58
l'homme tatoo bienvenue sur le forum
Mordred A. Selwyn
HEAR ME RAWR.
▹ A PARIS DEPUIS : 04/03/2013 ▹ BAGUETTES ACHETEES : 394 ▹ PSEUDO : laughinearlydied, lou. ▹ CREDITS : belladone (ronnie).
Sujet: Re: STRIDE ▽ La haine attire la haine. Lun 25 Mar - 20:03
putain ça promet tout ça déjà rick gère de la chaussette sérieux, mais alors le perso en lui-même bienvenue parmi nous et je stalkerai souvent ta fiche pour l'histoire
Invité
Invité
Sujet: Re: STRIDE ▽ La haine attire la haine. Lun 25 Mar - 20:06
Merci à vous deux. Mordred, j'suis déjà allé voir ta fiche. En fait j't'ai repéré, t'es traqué par le squelette.
Invité
Invité
Sujet: Re: STRIDE ▽ La haine attire la haine. Lun 25 Mar - 20:08
Bienvenue
« ADMINISTRATRICE »
Danaé-Lynn J. Hadley
▹ A PARIS DEPUIS : 10/02/2013 ▹ BAGUETTES ACHETEES : 1293 ▹ PSEUDO : yuliana ▹ CREDITS : moi-même
Sujet: Re: STRIDE ▽ La haine attire la haine. Lun 25 Mar - 21:32
S. Jack Stride a écrit:
Mo', t'es sexy, je te laisse donc la vie sauve. Mais en échange j'veux bien d'un peu de ta soumission. T'es branché cuir ? ok, maggle.
fiou bah vu que j'ai pas trop l'choix ça pourrait bien lui aller dans l'genre nouvelle tendance non mais momo il touche de tout
Invité
Invité
Sujet: Re: STRIDE ▽ La haine attire la haine. Lun 25 Mar - 22:35
"▹ PSEUDO: FAP."... Moi, Candice, Oksanne, Maugan-Chemin, promet par la présente de t'aimer et de te chérir chaque jour de ma vie et ce jusqu'à ce que la mort nous sépare. (Je suis amoureuse de Rick Genest... Chacun sa came.) Bienvenue en tout cas, le perso promet
Invité
Invité
Sujet: Re: STRIDE ▽ La haine attire la haine. Mar 26 Mar - 5:10
Que de femelles prêtes à se soumettre, merci, ça me fait chaud au coeur (ou ailleurs mais personne n'a besoin de le savoir) bon bah alors Momo, j'te désigne objet sexuel spécialité cuir en chef. Candiiiice, un soucis avec mon pseudo ? ee il fait preuve d'élégance et de maturité. Si à ma mort, tu acceptes mon site porno comme héritage alors, why not. C'est du boulot mine de rien. (j'suis amoureuse de lui aussi, comment on fait là ? On s'tape dessus jusqu'à ce que celle qui saigne du nez en première déclare forfait ? )
Invité
Invité
Sujet: Re: STRIDE ▽ La haine attire la haine. Mar 26 Mar - 8:14
j'avoue que choix de malade pour le vava !
Bon courage pour la suite, qui promet d'être intéressante !!! ;)
Invité
Invité
Sujet: Re: STRIDE ▽ La haine attire la haine. Mar 26 Mar - 12:38
Enorme le choix de vava bienvenue à toi
Invité
Invité
Sujet: Re: STRIDE ▽ La haine attire la haine. Mar 26 Mar - 14:22
m'semble que je t'avais déjà souhaité la bienvenue la première fois. mais, je sais plus. dans le doute, hein, rebienvenue.
Lila-Rose P. Leroy
▹ A PARIS DEPUIS : 09/02/2013 ▹ BAGUETTES ACHETEES : 877 ▹ PSEUDO : PINGUS. ▹ CREDITS : Tumblr + Frenchaddicted.