L'HISTOIRE
« Petite citation de la mort qui tue ! »

---

« Je ne vois pas pourquoi je devrais parler anglais alors qu'on habite à Paris. » Je regardais ma mère du haut de mes huit ans alors qu'elle tentait en vain de m'enseigner sa langue maternelle. Elle me disait que pour moi ce serait mieux mais en attendant je préférais lire un livre de Jules Verne que d'apprendre une langue qui me donnait des crampes à la langue. Je me replongeais dans mon livre alors qu'elle était en train de s'arracher les cheveux. Mon père nous regardait dans son fauteuil. On était dimanche, et comme tous les dimanche c'était le jour de la famille. Ma petite sœur était en train de jouer à la poupée et je voulais éviter de devoir encore dire la fameuse phrase : ''Brian is in the kitchen.'' Tant mieux pour lui s'il était dans la cuisine, qu'il se fasse un hamburger et qu'il me laisse tranquille. Je pensais pouvoir y échapper mais non, ma mère m'arracha Voyage au centre de la Terre des mains et pour le récupérer je dus faire ma leçon du dimanche d'anglais. En terminant par : « Brian is in the kitchen and he eats a sandwich. » elle me laissa tranquille me remettant mon livre entre les mains. Mon accent était celui d'un français pur mais elle comptait bien me le faire oublier, à mon plus grand regret...

« Jules tu viens m'aider ? » J'avais encore le nez dans un livre et je releva la tête pour voir mon père qui était en train de bricoler la voiture. Ca c'était sa passion, mais j'aimais bien l'aider de temps à autres. J'avais douze ans et j'étais curieux. Arsène Lupin en main, je marcha en sa direction en posant mon manuscrit sur la pelouse pour le rejoindre plus tard. Je lui passa tout ce qu'il voulait en outil. « Cela ne t'intéresserait pas de devenir mécanicien ? » J'haussais les épaules : « Moi j'aime les livres. » Il sourit en continuant à bricoler. Je ne parlais jamais de mon avenir, car déjà, j'étais trop jeune mais ma mère s'inquiétait un peu du fait que j'étais renfermé et que je passais mon temps à lire alors que ma sœur, elle, adorait aller aux goûters de ses amies et de jouer à la poupée. On était différent, mais moi je me sentais bien dans ma tête. « Je vais t'apprendre quelques trucs quand même. » Mon père était un modèle. Je l'adorais, et j'aimais qu'on passe du temps ensemble. Pour une fois, je laissais Arsène de côté et je pris place à côté de celui qui allait m'enseigner beaucoup de leçon dans la vie. Ce jour là, j'ai appris qu'il y avait autre chose que les livres. J'aime la mécanique mais cela ne sera pas une passion constante.

L'amour ça vous prend d'un coup. Sans que vous vous y attendiez. Chanel. Je pensais qu'à ses yeux je ne serai rien. Faut dire, j'aimais être dans mes livres et autour de moi aucune fille n'attirait mon attention. Ma petite sœur disait que j'étais vraiment ''grave'' je préférais le terme : ''sérieux.'' Pourtant Chanel ce fut différent, ce fut la première fois que j'osais regarder par dessus mon livre et pour la deuxième fois laisser un livre de côté. Je l'avais vu plusieurs fois dans les couloirs, mais jamais au grand jamais je ne lui avais parlé. Elle me prendrait sans doute pour un tocard, comme la plupart des élèves du lycée qui voyait en moi un potentiel athlète mais qui se pourrissait la tête par des lectures inintéressantes. Je restais donc silencieux et pourtant je ne pus m'empêcher de sentir un pincement au cœur à chaque fois que je croisais son regard. Tant pis, Eugène Rastignac resterait dans son coin et je laisserai Roméo m'inspirer pour lui parler. Un jour je la vis seul et j'osais alors lui parler : « Tu vas sans doute me prendre pour un fou, mais je pense que tu es comme Juliette dans Shakespeare, tu es comme une image divine qui vient de m'apparaître, une femme qui m'hypnotise. Je ne peux plus lâcher mon regard du tien. » C'est la première fois que j'avais parlé autant à une fille et j'avais un peu peur de sa réaction mais elle me sourit et son sourire valait mille paroles. On est sorti ensemble. Ce fut ma première copine, et je savais que ça allait durer longtemps... Très longtemps.

Quatorze ans que l'on était ensemble. Notre relation faisait des envieux mais ma sœur avait toujours son mot à dire : « Pas d'enfant, pas de mariage, tu crains sérieux ! » Je la regardais alors qu'on était chez nos parents pour le fameux dimanche en famille. Chanel était avec ma mère dans la cuisine et ma sœur en avait profité pour me faire cette réflexion. Je la fixai, les sourcils arqués : « Peut-être mais moi je ne suis pas divorcé et mère célibataire. » Ma sœur s'était brûlé les ailes avec un type qui n'en valait même pas la peine mais je ne pouvais pas nié le fait que ma nièce était tout simplement trognonne. En tout cas oui j'y pensais au mariage, à la vie de famille mais je ne savais pas si pour Chanel c'était pareil. Sans le dire explicitement j'essayais de semer des indices surtout pour le bébé. Tous les jours je lui demandais de réduire sa consommation de cigarettes pour raison de santé mais elle ne le faisait pas. Devrais-je lui dire que je voulais qu'elle le fasse car je ne voulais pas d'une future grossesse à risque ? Peut-être. En attendant je devais un peu m'occuper de mes affaires mais je ne pouvais pas m'empêcher de lui dire : « Un jour tu me remerciera. » Où par moment je lui prenais son paquet sans autorisation.

---

HORS JEU ▹ GROUPE : Alfred de Musset (il va me hanter jusqu'au bout celui-là après l'avoir étudié tout un semestre xD) ▹ AVATAR : Ryan Gosling ▹ SCENARIO ou PERSONNAGE INVENTE : écrire ici ▹ PSEUDO/PRENOM : golden wild/ Amélie (LILI C'EST MOIIIIIIII) ▹ ÂGE : bientôt 22 ▹ OU AVEZ VOUS CONNU LE FORUM? : bazzart ▹ PRESENCE : je passe tous les jours, le rp 3 a 4 fois par semaine.