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I ♥ RIEN, JE SUIS... Caractère bien trempé, impulsive, imprévisible, franche, a du mal à accorder sa confiance, a peur de l'attachement, généreuse, souriante, sarcastique, possessive, rancunière, altruiste, fêtarde, populaire. J'AIME faire la fête, papoter des heures de tout et de rien avec ma meilleure amie, la mode, la capitale française, voyager, être entourée, les accessoires hors de prix, regarder les étoiles. JE N'AIME PAS les hypocrites, l'université, être commandée ou que l'on me fasse la morale, que l'on me résiste, m'attacher à quelqu'un, les grandes histoires d'amour dignes des pires films à l'eau de rose, l'ennui, ma nouvelle vie.
L'HISTOIRE « i'm beautiful in my way, 'cause God makes no mistakes »
Août 2000, Paris ◭ Il paraît que je ne rentrais pas dans le moule. Je l'avais compris très rapidement, alors que j'étais encore jeune. Invitée à l'anniversaire d'une gamine, bien sous tout rapport, et qui faisait partie d'un milieu social que l'on qualifiera de aisé. Un milieu qui n'était pas le mien en somme. Sans être de ceux qui se battent pour survivre, ma famille était dans la moyenne. D'ailleurs, cette dernière se résumait à ma mère, mon petit frère, et moi. Je n'avais plus de père, ou je n'en avais jamais eu dirons-nous. Pour tout vous dire, il avait quitté ma mère alors qu'elle était justement enceinte de Maël. Pour ma part, je ne l'avais connu que seulement une année, ce qui ne signifiait rien à mes yeux. A cet âge, on ne connaît encore rien de la vie et on ne comprend pas grand chose. Ma mère ne m'ayant pas incitée à le retrouver, je n'avais pas fait de vagues. C'était elle qui avait fait de moi celle que j'étais et je ne comptais pas la décevoir maintenant. Revenons-en à ce fameux anniversaire, apparemment, c'était la maman de la jeune pimbêche qui avait insisté pour m'y inviter. Alors que je ne connaissais ces jeunes filles, ni d'Adam, ni d’Ève. Sûrement dans un souci de montrer l'exemple, et de sauver les apparences. Sauf que je ne m'y étais pas sentie à ma place, et je ne m'étais jamais autant ennuyée. Leurs jeux étaient tout ce que je n'aimais pas, elles étaient en plus bien trop calmes et sages à mon goût. J'avais besoin de fantaisie, d'originalité et de surprises. Tout ce qui manquait à leurs vies. Pourtant, ma mère en rêvait de tout ça. Ces brunchs qu'elle voyait, elle voulait tout simplement y assister, et encore mieux, y participer. Elle aurait voulu se fondre dans ce moule, dont elle connaissait absolument tout. En fait, elle se documentait beaucoup sur tout ça, et elle faisait souvent comme si elle était de ce monde-là.
Septembre 2007, Paris ◭ Mon père faisait son retour dans nos vies. Quelle bonté d'âme. Je n'avais eu aucune nouvelle pendant presque dix ans, et voilà qu'il réapparaissait, venu de nulle part. Je ne savais pas ce qu'il voulait sur le moment, mais je le compris vite. Il voulait récupérer notre garde, et je ne comprenais pas pourquoi. Sûrement pour faire rager maman, c'était encore sa spécialité. Il n'avait jamais fait attention à nous, ou prit soin de nous, et voilà qu'il se découvrait une âme de père du jour au lendemain. J'en avais des nausées rien que d'y penser. Je ne m'imaginais pas vivre avec un homme comme lui, je le qualifiais encore de monstre. Il avait fait souffrir ma mère et je ne comptais pas lui pardonner quoique ce soit, avant bien longtemps et encore. Pour parvenir à son but, il a essayé de jouer sur les revenus plutôt moyens de ma mère, qui ne permettaient sûrement pas de subvenir à tous nos besoins. Mais son ancienne compagne était déterminée et ne lâchait pas le morceau. N'ayant depuis le début clairement aucune vraie envie de nous avoir près de lui, il a très vite abandonnée l'idée, et nous avons retrouvé notre petite vie tranquille, à trois.
Octobre 2010, Paris ◭ Je ne savais pas qu'une rencontre allait bouleverser ma vie. Celle qui m'avait donné naissance, se trouva sur le même chemin que cet homme. Et ce fût un véritable coup de foudre pour l'un, comme pour l'autre. Il n'avait pourtant rien en commun, à commencer par la classe sociale. On aurait presque pu croire aux contes de fées, parce que c'était ce qui était en train d'arriver. Lui, était un riche héritier, il possédait un hôtel particulier dans le quartier le plus bourgeois de la capitale française. Et il était avocat, très réputé d'ailleurs, de métier. Ma mère qui avait toujours rêvé de faire partie du grand monde, allait y entrer par la grande porte. Elle nous y emmenait même avec elle. Dès notre première rencontre avec ce grand homme qui avait chavirer le cœur de notre chère maman, le courant passa plutôt bien. Et aussi surprenant que cela puisse paraître, mon frère et moi nous étions très vite plongé dans le bain de la vie en haute société. A croire qu'on y avait toujours vécu. Il faut dire que j'avais passé une grande partie de mon enfance entourée de filles dans ce style. Maintenant, j'avais bien l'intention de leur faire de l'ombre. Tout le long de mon début d'existence, elles m'avaient délibérément ignorée et s'était sûrement bien moquée de moi. Je leur rendrais bien la pareille un jour ou l'autre. On dit que l'argent ne fait pas le bonheur, il ne fait pas non plus notre malheur, soyons honnête. Je pouvais désormais dépenser sans compter et acquérir des accessoires ou fringues hors de prix, ce que je préférais évidemment.
Janvier 2013, Paris ◭ Cela fait maintenant quelques mois que j'ai rejoint l'université. Pour faire plaisir à ma mère, je veux bien l'avouer. Je n'ai aucune idée de ce que sera mon avenir, je ne sais pas ce que je veux faire de ma vie en fait. J'espère pouvoir très vite me décider et trouver quelque chose qui me donnera envie de me dépasser. En attendant ce moment, j'étudie la psychologie, même si je trouve ça assez ardu. Je ne suis en plus pas une élève très assidue, préférant m'amuser dès que l'occasion se présente. Je profite maintenant de la vie de rêve qui m'est proposée. Ah oui, je ne vous ai pas dit ! Juste avant mon entrée à l'université, on s'est installée dans l'hôtel particulier du nouveau mari de ma mère. Je partage beaucoup de choses avec mon petit frère, nous sommes très proches et toujours là l'un pour l'autre. J'ai l'impression d'avoir retrouvé une famille, mais en ayant changé de vie. Et cette dernière me plaît vraiment plus que l'ancienne, même si elle laisse davantage place à tous les excès. Des excès auxquels je peine à résister. On est jeune, on a qu'une seule vie et je ne compte pas la gâcher. C'est comme une seconde chance qui me serait offerte, que je saisis, avec une autre facette de moi. HORS JEU ▹ GROUPE : Yves Saint-Laurent ▹ AVATAR : Blake Lively ▹ SCENARIO ou PERSONNAGE INVENTE : PI ▹ PSEUDO/PRENOM : Lauu _ ▹ ÂGE : 21 ▹ OU AVEZ VOUS CONNU LE FORUM? : Bazzart ▹ PRESENCE : 5 à 6 j/7.
Dernière édition par Maud F. Duez le Dim 24 Fév - 13:42, édité 13 fois
Lila-Rose P. Leroy
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Sujet: Re: maud ◮ on dit que l'amour est à un pas de la haine. recule. Mer 20 Fév - 21:18
Gardes moi un lien surtout
Ronnie P. des Pugets
les meurtrières.
les dieux nous envient parce que nous sommes mortels, parce que chacun de nos instants peut être le dernier, et que tout est beaucoup plus beau car nous sommes condamnés. tu ne seras jamais plus ravissante qu'à cet instant. plus jamais nous ne seront seuls ici tous les deux.
▹ A PARIS DEPUIS : 20/02/2013 ▹ BAGUETTES ACHETEES : 811 ▹ PSEUDO : northern lights. (manon) ▹ CREDITS : lollipops.