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nous sommes fières de t'accueillir sur la version 2.0 de FOQUE YOU, I'M PARISIEN nous te souhaitons la bienvenue parmi nous et nous espérons que tu t'y sentiras comme chez toi !
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I ♥ RIEN, JE SUIS... Égoïste ✘ Nombriliste ✘ Vénal ✘ Méticuleux ✘ Réfléchi ✘ Posé ✘ Possessif ✘ Narcissique ✘ Manipulateur ✘ Beau parleur ✘ Nymphomane ✘ Sadomasochiste ✘ Sans limite ✘ Atteint du sida ✘ Drogué ✘ Bisexuel ✘ Assassin ✘ Aucune morale ✘ Protecteur ✘ Hautain ✘ Persévérant ✘ Papa poule ✘ en cavale avec son fils ✘ A toujours une arme sur lui ✘ Vulgaire ✘ Séducteur ✘ Ironique ✘ A des cicatrices sur tout le corps ✘ Il est difficile de savoir ce qu'il pense exactement ✘ Il a toujours un coup d'avance sur les autres ✘ Joue du piano depuis l'âge de trois ans ✘ Il a un bac +5 ✘ Il parle Anglais et Français son accent est aussi un mélange de ces langues ✘ A une attirance plus prononcé pour les hommes ✘ Il est catholique ✘ A le prénom de son ex tatoué sur son sexe ✘ Il considère les humains comme des jouets, des pions. ✘ N'accorde aucune valeur à la vie ✘ Auto-destructeur, il s'amuse à provoquer la mort ✘ Sa façon de s'habiller et parfois ses mimiques trahissent son orientation sexuelle ✘ Sa plus grande peur est certainement de vieillir ✘ Il a une vraie obsession pour le contrôle et l'organisation J'AIME Tout est carré. Tout est ordonné. Rien ne dépasse. Les couleurs vont avec les couleurs. Un obsession. Il aime le contrôle. L'organisation. Dépensier, il pourrait passer ses journées à acheter. Il en est même un acheteur compulsif. Il dépense sans compter dans les crèmes. Il a même eu recours à des injections de botox. Son physique c'est la reflet même de sa vie narcissique. Il s'aime plus que n'importe qui d'autre, ne laissant que la place à son égoïsme. L'humour noir est quasiment le seul qui le fait rire. L'ironie aussi. La souffrance est son nivana. Masochiste. A ses heures perdues, lorsqu'il le peut, il joue encore du piano. JE N'AIME PAS C'est pas qu'il n'aime pas les femmes. Il n'a aucun dégoût pour elle mais, elles le laisse complètement indifférent. Les trucs rampant comme les serpents, lui fou une trouille bleue. Il déteste les fringues de bon marché. Il ne supporte d'ailleurs pas faire les lessives et le temps où il avait de l'argent, il balançait ses vêtements plutôt que de les laver. Il ne peut pas supporter le bordel. Que les choses ne soient pas à leur place. Les voix trop aiguë lui donne des frissons. Il déteste les élans d'affections trop prononcés.
L'HISTOIRE « Petite citation de la mort qui tue ! »
Mon cœur palpite irrégulièrement. Les pulsions sont si violentes qu'elles semblent exploser ma cage thoracique. Me péter les côtes. J'ai l'impression d'avoir une bombe à l'intérieur de ma poitrine. A tout instant, celle-ci menace d'exploser. D'imploser. Le contact froid du métal entre mes mains tremblantes me rends fébrile. Tout autant que son souffle impatient derrière moi. Ou du regard implorant de l'homme attaché debout contre une poutre en bois. C'est a peine si j'arrive à tenir le flingue. Je ferme les yeux. Il suffit seulement d'imaginer qu'en face de moi, ce n'était qu'une simple cible faîte de papier. Et non d'un homme dont les supplications sortent de ses lèvres en sentant la mort planait au dessus de sa tête. « Bon sang Jéricho, ce n'est qu'une vie. La vie ne vaut rien. Surtout quand il me doit un rein.» Le simple ton aussi froid et implacable que l'acier entre mes doigts suffit à arrêter la course folle de mon cœur. Mon corps serait prit de convulsions si je me laissais aller. Incapable d'exécuter ses ordres, c'est dans un soupir de déception dont lui seul à le secret qu'il retire l'arme de mes mains. Une simple pression sur la gâchette et je vois la lumière dans les yeux de la victime s'éteindre. Aussi simplement. « Vu que t'as même les couilles de tirer, tu seras peut-être capable de te débarrasser de lui. T'as de l'acide et des bacs en plastique. Démerdes-toi un peu. » Un soulagement s'empare de moi lorsqu'il quitte la pièce sans ajouter un mot de plus. Ni même m'accorder un regard. Sa voix suffit à me faire comprendre à quel point il était encore déçu. Que je ne valais rien à ses yeux. Mon regard se pose sur le cadavre de l'homme. Le sang s'écoule du trou au milieu de ses deux yeux encore ouverts et inexpressifs sur cette cave qu'il a vu comme dernière image. Enfermé avec la mort. Un frisson me parcours tandis que je regarde ces foutus bacs en plastique bien trop étroits pour contenir un corps entier. « Génial. Jusqu'au bout, tu m'auras fait chier toi. » C'est presque décidé que je pose la scie électrique sur ses mollets pour commencer. C'était hors de question d'accorder une seconde déception à Lloyd pour un peu de sang. Cet homme n'était plus de ce monde, qu'il soit découpé ou non, ne lui changerai pas grand chose. Et pourtant, dès que la lame s'enfonce dans la chair du cadavre, la bile me monte immédiatement. Me brûle l’œsophage. Je manque de dégueuler le contenu de mon estomac sur le parquet . Le courage m'oblige a transporter le cadavre par les pieds jusqu'à la salle de bain familiale où j'aurais qu'à attendre que l'acide ne le ronge totalement avant de vider la baignoire comme si de rien était. C'était aussi simple que ça. C'est sans réfléchir que j’exécute machinalement le plan. Le corps se retrouve entièrement plongé dans la baignoire remplie d'acide. Quelques secondes plus tard, je peux déjà entendre le liquide attaquer le corps comme s'il s'agissait d'un aspirine qui se dissout dans l'eau. Dégueulasse. Sans attendre, je quitte la pièce pour fumer un joint derrière la maison. Juste pour oublier que je venais de noyer un mort dans de l'acide.
Et lorsque je reviens quelques minutes plus tard. Au milieu du salon. Je trouve mon vieil ami. Des morceaux de lui oubliés par le corrosif. Tandis qu'un trou béant au plafond remplacé le bain, quant à lui, loin d'être oublié. Alerté par la vacarme de ma connerie, mon père se retrouvait face à moi un regard noir darder sur moi. Mon estomac se contracte, forme un nœud solide. Mon visage est tout aussi décomposé que les restes sur le sol. Je tremble tellement de trouille quant aux représailles à venir que je ne me remarque même pas ma petite sœur s'atteler à nettoyer sans la moindre protection. « Aut' non ! » Mais c'était trop tard. De son épiderme sortait déjà une mousse blanchâtre. Instinctivement, je m'abaisse a sa hauteur et attrape son poignet prenant garde de toucher que la peau saine. Mon regard perdu se lève vers elle d'un air abattu et désolé. C'était trop tard pour effacer une autre cicatrice qui allait la marquer à vie. Ça ne serait pas la première, ni la dernière qu'elle paie mes propres erreurs.
« Détends-toi Sony, je te ferais pas mal. » Entre mes mains sans la moindre pudeur, le jeune homme semble fondre comme une statue de glace touchée par une flamme. Le bout de mes doigts parcours son torse, déboutonne son jeans. Je l'avais rencontré lors d'une soirée étudiante. Au milieu du sexe, de l'alcool et de la drogue. Bien que je l'avais remarqué depuis longtemps. Il était ce qu'on pouvait appeler un looser. Sa peau aussi blanche lui donnait un air morbide qui n'avait vu que l'éclairage artificielle de sa chambre. Ses cheveux d'un noir de jais étaient sales, en bataille. Quant à ses fringues, Sony était toujours vêtu de noir, des bottines qui devaient peser plus lourd que son corps frêle. Ses traits pourtant fins se cachaient derrière un maquillage sombre. Quelques tatouages ornaient sa peau dont il se vantait de les avoir fait lui-même dans un élan de stupidité. D'une classe sociale différente de la mienne, rien n'aurait pu nous réunir. Diamétralement opposés l'un à l'autre, nous étions pourtant cachés dans les chiottes de l'école. Je n'ai jamais vraiment su ce qui m'avait attiré chez lui. Peut-être simplement l'envie d'une expérience. A la recherche des sensations inconnues qu'il pouvait me procurer. Ou simplement de prouver une fois pour toute à Autumn que je n'ai pas la moindre attirance pour les hommes. Et pourtant, lorsque mes lèvres se lient aux siennes, j'ai l'impression de n'être plus qu'un vulgaire tas de cendre. Des braises fumantes. Mon corps entier le réclame . Impatient. Douloureux. La chaleur m’envahit comme une bouffée suffocante. C'était comme respirer au milieu d'un volcan baigné par de la lave. Son froc se retrouve sur ses chevilles, suivi bientôt du mien. On aurait pu rêver mieux pour une première fois, mais ni lui ni moi ne semblaient s'en soucier. Une dernière fois, ma langue caresse la sienne avec sensualité avant de le plaquer contre la paroi qui s'affaisse sous l'impact. « Attends ! JJ. J'ai la trouille. Jure moi que tu vas y aller doucement ?» Un soupir impatient s'échappe de mes lèvres en voyant mon sexe si tendu qu'il en devient douloureux. Je ne prends même pas la peine de répondre, que ma queue force le passage entre ses fesses. L'idée de mettre un capote, ou même de lubrifier comme je peux ne m'a pas effleuré l'esprit une seule seconde. Trop inconscient et pressé pour prendre le temps de mettre la moindre protection. Mais aussi, de ne pas utiliser de lubrifiant comme pour le punir de me mettre dans un tel état d'excitation. Ma main se referme sur sa bouche pour étouffer ses cris de souffrance. « Ta gueule putain, on va nous griller » Ma voix n'est qu'un murmure à peine audible mêlé avec le plaisir. Je ne suis même pas certain qu'il m'ait entendu. Peu importe, sans hésiter, je commence à donner des coups de reins de plus en plus violents et profonds. Je peine à retenir mes soupirs qui me brûlent la gorge. La douleur semble loin de Sony, il se cambre. En réclame encore. Mes ongles s'enfoncent généreusement dans sa peau avec autant de force que mes vas-et-viens bestiaux. Tout n'est qu'une brutalité qui m'entraîne jusqu'au nirvana. Dieu que c'est bon. Aucune fille ne serait capable de me procurer un tel plaisir, un tel désir qu'en cet instant. Je plane totalement. Freinant le moment ou nos deux corps devront se séparer. Bien mieux qu'un fix. Que n'importe qu'elle drogue. J'avais l'impression qu'il n'existait plus que nous deux. Totalement seuls dans notre bulle hermétique. Un râlement animal s'échappe finalement lorsque j'éjacule en lui, incapable de me contenir plus longtemps. Mes muscles se tendent. Je m'enfonce une dernière fois profondément entre ses cuisses tandis que l'orgasme me secoue littéralement. Et maintenant Jéricho ? Maintenant tu sais qu'Autumn avait raison. Il ne reste plus qu'à assumer.
« C'est pas vrai ! T'as enfin lâché ton pc. » Un sourire s'étire sur mes lèvres dès que mes yeux caressent le corps de Sony qui se hisse par la fenêtre de ma chambre. Étrangement, le jeune homme ne partageait pas cette bonne humeur. Mes sourcils se froncent en voyant le regard noir qui l'habitait. C'est d'un pas décidé qu'il bouffe les mètres qui nous séparent pour me décoller son poings dans ma mâchoire dans un bruit de craquement d'os. «Putain Sony mais t'es... » Le second coup entre mes jambes me fait plier de douleur. Recroquevillé sur moi même, je mets de longues minutes avant de m'en remettre. « Je t'ai vu ! Avec cette fille hier Jéricho. DEUX ANS. Deux ans que tu me promets. Que tu me fais attendre dans le secret. Que je passe par cette putain de fenêtre et que je ressors après que tu m'avoir baisé ! » Avant même que le troisième coup ne me frappe de nouveau, j'attrape ses mains et l'attire contre moi pour l'embrasser comme si ma vie en dépendant. Mon cœur s'accélère quand enfin, il se calme sous les assauts de ma langue qui est prête à lui exploser les dents. « Calme-toi. » Ma voix est un chuchotement aussi délicat que le cristal. Je le repousse jusqu'au lit où je laisse son corps s'échouer une énième fois entre ses draps. A califourchon sur lui, j'essuie les dernières gouttes de sang sur mes lèvres. « C'était rien cette fille. Tu le sais. Juste pour effacer les doutes. Je veux pas qu'on le sache. » Et comme pour donner moins de dureté à mes paroles, je l'embrasse une seconde fois avec tendresse. Comme si c'était suffisant. « J'en ai marre, JJ. De se cacher. De garder le secret. T'es à moi. Prouve le moi si c'était rien. Si tu t'en fiche de cette fille. » Le brun déboutonne mon pantalon sans que je n'y oppose la moindre résistance. Jusqu'à ce qu'il sort d'une mallette, un pistolet avec des aiguilles et de l'encre. « Tu fou quoi ?! » Il ne me répond qu'avec des gestes méthodiques. La machine se retrouve branchée, les aiguilles trempée dans l'encre noir et ses mains recouvertes de gants en latex. Instinctivement, je tente de me dégager de là mais Sony se met met à califourchon sur moi. « Prouve le moi JJ. S'il te plaît. ». Je ne comprends que ce qu'il veut faire lorsqu'il prend mon sexe fermement entre ses doigts. Je me mords la lèvre encore douloureuse. Un mélange d'appréhension et d’excitation anime mon esprit. Docile, je le laisse me graver dans la peau son prénom. A jamais. Mon sexe rouge est pourtant tendu. Même dans ce moment où je dois mordre les draps pour ne pas hurler ma souffrance, je trouve le moyen d'avoir envie de lui. Comme jamais. Ma queue rouge est saignante finie par se retrouver dans sa bouche. A la merci de ses lèvres qui vas et viennent. De sa langue qui se balade avec envie. Mes reins se creusent. Ma main attrape se pose sur ses cheveux. Normalement seuls dans cette maison, je m'autorise a me montrer beaucoup plus expressif. Peut-être même un peu trop. Ma prise se referme sur ses cheveux pour ne pas qu'il s'échappe. Jusqu'à la fin.
Allongé contre moi, il baisse son froc et me montre que lui aussi, avait tatoué mes initiales sur son sexe. Un sourire en coin illumine mon visage en admirant sa queue. « Je t'aime JJ. » Nous y voilà. Au bord de la chute. Prêts à faire le grand saut sans parachute.
Mes pas s'accélèrent. La noirceur de la nuit enveloppe les rues bourgeoise et animées de Londres. La pluie s'abat elle aussi sur le béton et les habitants encore dehors, prêts à faire la fête en ce samedi soir. Au milieu des ruelles, on peut déjà apercevoir des groupes de jeunes, une bouteille et un joint déjà à la main gueuler leur état d'ébriété déjà avancé au monde entier. Sans prendre la peine de prêter un regard au clochard la main tendu en face de moi, je m'engouffre dans le quartier de la jeunesse dorée de la capitale. Rapidement, je retrouve la bande avec qui je traîne. Des mec censés être des potes. Mais pas seulement. Lorsque je lève les yeux dans cette pièce, aucune fête n'était présente comme prévu. Ou du moins, pas celle à laquelle je m'attendais. Le spectacle de Sony attaché à une table, totalement nu, les yeux bandés me glace le sang. Un frisson d'effroi me parcours l'échine. « Tiens, JJ, c'est toi qu'on attendait. Tu devineras jamais comment ce con est venu se jeter dans la gueule du loup. » Docilement, je secoue la tête comme si j'étais impatient de savoir la suite de sa petite histoire. J'avais une vague idée du pourquoi, mais cette idée me plaisait pas vraiment. « Figure-toi qu'il est complément défoncé. Il cherchait son mec partout. Toi.» Impassible, je plante un regard haineux envers ce putain de fils à papa avec l'envie de lui coller mon poing dans la gueule. Il fallait pourtant admettre que j'étais loin d'être en position de force. « Comme tu dis Jarl, il est démoli. Il se fait des films. Je connais même pas ce mec. » Ma voix est sûre d'elle. Sans la moindre fausse note. Pas une seule seconde je perds mon sang froid face aux homophobes en face de moi. « JJ, ?! C'est toi ?! Oh putain, viens me détacher. » Ma mâchoire se contracte tellement que j'vais m'en exploser les dents sous la pression que j'exerce. Il est vraiment trop con. Non seulement il s'enterre, mais il m'entraîne dans sa propre tombe. « Il se fait des films ? Vraiment ? Alors t'as rien contre le fait qu'on s'amuse un peu avec lui ? » Mes yeux se pose sur son corps dénudé. Si fragile. Je ne peux m'empêcher de me mordre la lèvre nerveusement. C'était lui ou moi. Ou nous deux. Sans compter que je voulais prendre aucun risque qu'ils aillent en avertir mon géniteur. « Absolument rien contre. Bonne soirée les gars. » C'est sans un mot que je quitte la pièce. Et que je me retrouve au petit matin dans une ruelle, une seringue encore dans ma veine. Pour oublier ce que j'ai pu faire. Oublier les cris de douleur avant même que je n'ai pu sortir de la pièce. Après ça, je n'ai plus jamais revu Sony. Jamais. Ou du moins, je n'avais pas la moindre idée qu'il devenu ma propre ombre, attendant le moment où il pourrait se venger.
Les flammes ravageaient la maison dans laquelle nous avions habités durant toute notre enfance. Ma main se force a serrer celle de ma sœur, les larmes sèches avaient marquées ses joues rosées. En silence, nous admirions le feu se propager, brûler les corps à l'intérieur. Ceux de nos parents qui n'étaient plus qu'un tas de cendres fumantes à présent. Et celui de l'homme qui avait tous faillit nous tuer par la faute de Autum. Au fond, je ne devrais pas lui en vouloir d'avoir voulu sauver sa peau. Comprendre le traumatisme qu'elle avait vécu. Pourtant, une partie de moi même venait de disparaître. Mon âme était devenue sombre. Toute trace de mon humanité venait d'être retirée par ma sœur. Envolée dans une brise. Elle que je chérissait plus que tout était la seule responsable des abîmes qui m'habitaient à présent. Quant à moi, j'avais détruis le peu d'enfance qu'il lui restait encore. De cette trace d'innocence qui brillait encore dans ses pupilles n'était plus qu'un vague souvenir. A l'image de la charpente du vieux manoir qui s'écroulait, notre vie subissait le même sort.
A travers le feu, je pouvais voir les événements récents aussi nettement que si j'étais assis confortablement dans une salle de cinéma. De son enlèvement. D'imaginer ce qu'elle avait pu vivre pendant ses trois jours. Les blessures parlent d'elles-mêmes. Suturées, refermées, uniquement physiquement. Psychologiquement, elles ne se refermeront jamais. Elle avait été déposée devant la porte de la maison, totalement nue, son corps recouvert de plaies ouvertes et sanguinolentes. De sperme et de stigmates. Avec pour unique signature ma connerie. Une vengeance de Sony. Comme un papier cadeau à mon intention. Son cerveau avait été bousillé. Elle était devenue folle. Plus que l'ombre d'elle même. Ce n'est qu'après quelques jours uniquement que notre père l'avait présenté à cet homme, qui deviendrait son époux. Pour qu'il test Autumn comme une poupée gonflable. Dans l'unique but de voir les affaires de notre paternel fleurir. Pas une fois je n'ai trouvé le courage de m'y opposer. Je l'ai laissé partir. Non, même pire que ça. Je lui en ai voulu lorsqu'elle fût incapable de baiser avec. Incapable de faire le moindre sacrifice comme je le faisais depuis toujours pour elle. Au lieu de ça, elle avait tout remis sur le dos de notre père. Le mec avait débarqué, sa main fermement serrée dans les cheveux de ma sœur à la traiter de pute. Qu'elle avait tentée de le tuer avec son putain de flingue. Et c'est avec le même flingue qu'il abattait sous nos yeux nos parents. Une vie ne vaut rien Jéricho. A mon tour, j'avais saisi l'arme et avant qu'il ne nous tue, la balle venait de lui transpercer le cœur. Aussi simplement qu'on me l'avait dit. Il aurait été fier de moi. Dommage qu'il était trop tard pour ça. Et Autumn qui me serre contre elle comme si je venais de commettre l'acte le plus merveilleux du monde. Trop écœuré, je ne l'ai même pas serré contre moi. J'ai pris de la thune et de l'essence, j'ai cramé toute trace de notre ancienne vie.
Tout contrôler. Une obsession. Quelque chose d'aussi vital que de respirer. Autumn à présent sous ma tutelle, je devenais pour elle le père autoritaire et non plus le grand frère protecteur. Le lien fragile qui nous unissait était brisé. J'étais devenu la figure paternel. Il fallait gérer un quotidien régie par ses problèmes psychologiques. L'entretenir. Lui offrir un foyer. Un confort. C'est pour elle que nous avions quittés Londres pour Paris. Que j'ai revendu toutes les actions de notre père, que j'ai acheté cet appartement luxueux au pied de l'arc-de-triomphe. Mais aussi des études onéreuses pour qu'elle réussisse dans la vie et qu'elle ne termine pas comme son frère, un labo de cristal meth à faire main basse sur la prostitution et le réseau de la drogue. Sans même m'en rendre compte, je devenais ce que j'avais toujours refusé d'être. Notre père. Une copie de lui. Prêt à faire les même erreurs et finir de la même manière. « Autumn putain, tiens toi correctement. » Exaspéré face à l'adolescente qui se tortillait comme un vers sur sa chaise en face de moi, je me massais les tempes en soupirant. « Je vais sérieusement penser à t'attacher une barre de fer dans le dos. C'est pas compliqué pourtant, pas les coudes sur la table, se tenir droite et bon dieu, arrête de t'essuyer sur tes fringues. T'as une idée de combien ça coûte ? Tu vas le sortir de ton argent de poche, j'te préviens. » Elle est prête à ouvrir la bouche pour me balancer encore ses petites piques mais je lève déjà la main pour la faire taire. « Laisse tomber. Je dois y aller. Ce soir, t'as pas intérêt de rentrer tard, ça ira mal pour toi sinon.» C'est sans un mot de plus que je sors de table, attrape mon manteau et quitte cet appartement pour un autre.
C'est dans les quartiers bien moins bourgeois que j'ai trouvé refuge. Là où j'ai une piaule, ou plutôt, un labo, en colocation. Je partage ce petit appartement avec Morgan, un mec complètement paumé et naïf qui rêve de percer dans le musique. Certes, il était doué, mais complètement à la ramasse. Quant à Josh, c'était une pute qui bossait pour moi. Lui aussi dans son petit monde fait de guimauve. Lorsque je pénètre a peine de l'appartement, je pouvais déjà les entendre gueuler dans la cuisine. Une odeur d'urine dégueulasse semblait s'être imprégnée dans la pièce. « Putain, ça pue aussi, vous avez pissé où ? » Il suffisait de baisser les yeux sur Morgan pour avoir le réponse. Son froc était humide et son odeur infecte s'y dégagé. Ce qui n'avait pas l'air de l'empêcher de bouffer des pâtes périmées. « T'es vraiment dégueulasse. Bref, fermez là, et j'ai besoin de toi Josh. » Ouais c'est ça JJ, assouvir tes besoins plutôt que de lui, mais il avait jamais rechigné à m'offrir son cul. Ni même autre chose. Il me suffisait de claquer des doigts pour obtenir. Mais je devais l'avouer, Josh était un jouet que j’appréciais malgré tout. J'aurais été capable de lui faire arrêter la prostitution et l'entretenir juste pour l'avoir rien que pour moi. « Alors, t'as bien bossé hier soir ? » Un sourire en coin se glisse sur mes lèvres avant que celui-ci ne disparaisse dans un baiser passionné. Je pousse avec violence mon amant contre le mur. « On doit parler toi et moi. Y'a un truc qui ne me va pas mon amour. » Le bout de mes doigts parcours avec envie son torse, jusqu'à sa ceinture que je retire lentement. « Je peux savoir qui est Alexej ? Ou surtout, pourquoi il te baise gratuitement ? Ça va pas du tout, du tout. » En quelques secondes, le tatoué se retrouve nu devant moi. J'admire son corps, le caresse, l'embrasse. Je le connais par cœur pour l'avoir parcouru des milliers de fois. Sans oublier la moindre parcelle de peau délicate. « Tu le sais bien Josh. T'es à moi. Aucun autre homme n'a le droit de te toucher gratuitement. Tu n'es qu'une pute. » Ma voix est tellement posée, tellement calme, mais aussi tendue. La jalousie s’immisce dans mes veines comme un poison qui détruit mes cellules une à une. Je suis incapable de réfléchir. Je ne pense qu'à Josh entre les bras de ce type. Qu'il est eu envie d'un autre homme suffit à alimenter ma jalousie maladive. « MA pute. » Cette fois-ci, la rage se lit dans mes yeux. Mais aussi dans mes gestes. Sa ceinture vient s'enrouler autour de son cou pendant que je retourne dos à moi. Le morceau de cuir resserre son étreinte, empêche toute oxygène de pénétrer à l'intérieur des poumons. Je le prive d'oxygène. De dignité. De choix. De son cul. Tout ça m'appartenait. Jusqu'à son cœur en lambeaux. « Ne joue pas avec moi, Josh. » C'est sensuellement que l'embrasse son épiderme avec une douceur. Une tendresse paradoxale. Je fais sauter la dernière barrière entre ma queue et ses cuisses. Mon sexe n'a de cesse que de le réclamer. Il se sert avec brutalité. Il le pénètre avec force dans l'unique but de le faire souffrir plutôt que de lui offrir le moindre plaisir. Tout n'est que violence d'une possession purement animale. Pour lui rappeler encore une fois qu'il était enchaîné à moi. Jusqu'à ses pensées qui m’appartenaient. Patin. Marionnette entre mes coups de reins sauvages.
« Fuck Jer, arrête. J'l'ai oublié Alex. J'ai tout arrêté avec lui pour toi, alors me dit pas ça. Qu'est-ce qui te fait dire qu'on fonce dans un mur ... ? Merde Jer, j'peux faire quoi pour te garder avec moi ? J'fais plus rien avec Morgan, j'te jure mec. Puis fuck, j'te rappel que c'est mon job d'écarter les cuisses pour du fric, t'es quand même mon patron dude »
" T'es vraiment con, mec. J'suis sûr qu'on aurait pu s'entendre. Aller, une dernière fois." J'lâche un sourire ironique. Et retire son froc une nouvelle fois. Cette fois-ci j'passe pas par quatre chemins. J'le plaque ventre contre le mur et le prends avec force. Mes lèvres dévorent sa nuque. Son cou. J'le baise. Ouais une putain de baise. Violente. Juste pour déverser un peu plus ma rage contre lui. Ma main se glisse dans ses cheveux, l'autre sur son sexe alors que je m'enfonce un peu plus en lui. La dernière danse sera avec moi. Il m'appartient, et m'appartiendra toujours. Je jouis. Je tremble de plaisir quand j'suis en lui. Je laisse même des gémissement s'échapper de mes lèvres. Je m'arrête soudainement et je m'approche de son oreille. "Ferme les yeux. I fuckin' love you..." Je me retire de lui, recule légèrement et avant même qu'il ai pu se retourner. Je lui loge une balle dans le dos. Ouais, j'ai aimé Josh. Mais il a été assez stupide pour croire que j'pourrais le tolérer dans les bras d'un autre. Un erreur qui venait de lui coûter la vie.
« Je sais pas comment te dire ça … je voulais te le dire en face en fait mais je suis loin et je ne sais pas quand je vais rentrer » « Je suis enceinte » Quelques relations sexuelles avec un vagin. Un utérus. Et voilà que celui-ci se retrouve habité par un putain de spermatozoïde. Le mien. . J'étais persuadé qu'elle m'avait fait un enfant dans le dos. Pour m’enchaîner à elle. Il m'a fallut le long de la grossesse pour accepter cet enfant. Lui daigner porter un quelconque intérêt. Un père sait lorsqu’il est dès qu'il prend son enfant dans les bras. Un sentiment indescriptible lui prend aux tripes. Et il comprend qu'il donnerai sa vie pour cet être minuscule. Une partie de son âme à jamais présente. C'est à la fois terrifiant et inexplicable. Rien ne pouvait s'y comparer. Un amour infini. Sans aucune limite. Au delà de toute moral. J'irais en enfer aller-retour pour lui. Sans me poser la moindre question. Au creux de mes bras, contre mon torse, sa respiration se mêle à la mienne. A jamais.
HORS JEU ▹ GROUPE : Gainsbourg ▹ AVATAR : Jon Kortajarena ▹ SCENARIO ou PERSONNAGE INVENTE :PI ▹ PSEUDO/PRENOM : Ouroboros. ▹ ÂGE : 22 ans ▹ OU AVEZ VOUS CONNU LE FORUM? : Par Jack. ▹ PRESENCE : 7/7
Dernière édition par Jéricho L. Adams le Dim 24 Fév - 22:46, édité 8 fois
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Sujet: Re: Pour passer je vous présente mon cul ou bien ma queue ? Ϟ Jéricho Dim 24 Fév - 20:26
Bienvenue et bonne chance pour ta fiche Pour répondre à la question de ton titre, pourquoi pas les deux ?
Ronnie P. des Pugets
les meurtrières.
les dieux nous envient parce que nous sommes mortels, parce que chacun de nos instants peut être le dernier, et que tout est beaucoup plus beau car nous sommes condamnés. tu ne seras jamais plus ravissante qu'à cet instant. plus jamais nous ne seront seuls ici tous les deux.
▹ A PARIS DEPUIS : 20/02/2013 ▹ BAGUETTES ACHETEES : 811 ▹ PSEUDO : northern lights. (manon) ▹ CREDITS : lollipops.