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I RIEN, JE SUIS... créative & imaginative, curieuse, indépendante, mystérieuse & secrète, parfois égoïste, serviable, gentille, souriante, pleine de vie bien que plutôt pessimiste dans la vie de tous les jours. Au fond, s'il ne fallait qu'un mot, ce serait paradoxale. J'AIME l'art, la philosophie, la littérature, la musique, le cinéma, le pain, le fromage, les gâteaux, les pâtisseries, les boutiques vintage, les mecs honnêtes et qui savent ce qu'ils veulent. JE N'AIME PAS l'amertume dans la nourriture, la politique, l'économie, les soldes, les menteurs, les ragots, l'université.
L'HISTOIRE « La femme est un roseau dépensant. »
J’ouvre la fenêtre, les bruits de rue envahissent mon appartement dans l’instant. Un petit deux pièces, au dernier étage d’un vieil immeuble typiquement parisien. J’ai la chance d’avoir un petit balconnet. Plutôt pratique pour fumer mes clopes. J’attrape mon cendrier, j’attrape mon porte cigarette - parce que je déteste l’odeur du tabac sur mes longs doigts de pianiste - et je m’assieds sur le béton glacé. Vêtue d’un unique petit pull gris, j’enfile un bonnet car je supporte très mal d’avoir froid aux oreilles. Et Paris, à cette époque de l’année, n’est pas des plus chaudes saisons. Mon paquet à moitié vide de « Parisiennes » - pour le cliché - traîne d’ailleurs sur le rebord, avec mon briquet à l’intérieur. Je l’actionne machinalement et je porte la clope à ma bouche. J’inspire, j’expire. Chaque bouffée de tabac me provoque un bonheur destructeur inavouable. Je sais que ça me détruit la santé, et c’est presque ça qui me plaît. Pas que je sois du genre sucidaire. C’est juste que, peut-être plus que n’importe qui, je suis consciente de notre mort à tous, imminente ou pas. À vrai dire, j’en ai pas grand chose à faire, de la manière dont la mort m’emportera, puisqu’elle le fera de toute façon et que je n’aurais pas mon mot à dire. Et c’est peut-être, la seule chose sur laquelle je n’aurais pas mon mot à dire.
J’ai un avis sur tout, pratiquement tout. De la couleur du chat de la voisine aux nouvelles culottes de la femme du président. Et j’écris. J’écris tous les jours. Des histoires ou des théories. De l’invention pure, ou de la vérité. J’écris pour vivre. J’écris pour faire vivre. Je suis convaincue que ce n’est pas vain, que tout ça mènera à quelque chose. J’écris pour être lue, et je suis certaine que mes textes changeront les choses. Je ne suis pas du genre à faire un truc sans aucun but derrière. Pour moi, ça n’aurait pas de sens. Et j’aime quand tout a du sens. Parce qu’il y a beaucoup trop de choses, dans la vie, qui n’en ont pas. Je me suis toujours posé mille questions. Pourquoi suis-je née en banlieue parisienne, dans une vieille famille bourgeoise ? Et pourquoi pas dans un bidonville en Inde ? J’ai eu de la chance au tirage, voilà tout. C’est ce qu’ils veulent me faire croire. Et je ne peux rien rétorquer. Edgar, lui, il avait du cran. Ouais, il a pu se détâcher de tout ça. De qui je parle ? D’Edgar Degas, bien sûr: le peintre impressionniste. C’est mon ancêtre. Originellement nommé Edgar de Gas, il décide finalement de se faire appeler Degas, pour fuir ses origines bourgeoises qui ne collaient pas tellement avec son statut d’artiste, à l’époque. Aujourd’hui, ça n’a plus grande importance. Mais j’admire sa fougue, son cran, et bien évidemment son talent. J’aurai aimé être la Degas contemporaine. Mais je ne peux me permettre de supporter la pression qu’engendre ce nom. Et je n’aime pas copier, de toute manière. Alors je ne serai qu’Agathe de Gas, la jeune française que personne ne reliera au peintre tant l’ignorance des gens est grande. Je trouve ça triste, moi, que la culture se perde. La culture française qui est si belle.
Bip. Bip. Le téléphone. Oh, parfois, j’ai envie de le balancer du haut de mon petit repère. J’aime pas être joignable, tout le temps, constamment. Après avoir cédé au smartphone, comme tout le monde, pendant quelques mois, je l’ai lancé dans la Seine et j’ai acheté un Nokia, à l’ancienne. J’ai renoncé aux réseaux sociaux, mais j’ai du m’efforcer à créer une adresse email. Mon dégoût de l’Internet et de ces facilités peut paraître ironique pour une fille qui passe sa vie sur l’ordinateur: présence de Word oblige. C’est là que j’y écris, lorsque mes carnets sont pleins de mon écriture manuscrite. Parce que oui, je passe énormément de temps dehors à écrire, à observer, puis à écrire ce que j’observe et à observer ce que j’écris. Même à la fac, j’écris. J’ai compris depuis bien longtemps que ma présence ou mon assiduité en cours n’étaient pas nécessaire à ma réussite. Les notes, je les obtiens toujours. On ne sait pas comment, mais j’y arrive. Armée de mon pass Navigo, j’arpente les rues de Paris et je découvre toujours des petits recoins dont je n’avais encore pas soupçonné l’existence. C’est ma vie, voilà. Si j’étais un animal, je serai certainement un chat, bien que je les déteste. Je me définie souvent, d’ailleurs, par ce que je déteste. Paradoxal, n’est-ce pas ? Exactement ! Et bien, considérez moi donc comme un être paradoxal. Je suis aussi fière et indépendante qu’une chatte. Je n’ai besoin de personne. Mais bien souvent, je retourne vite me faufiler entre les pattes de mes amis. Parce que je ne survis pas bien longtemps sans conversation. Comment pourrais-je stimuler mon esprit sans quelqu’un en face pour me contredire ? Mes amis savent bien le faire, ils savent me pousser à bout et me faire oublier toutes mes conneries à coup de soirées parisiennes bien arrosées.
J’ai fini ma clope. Je l’écrase et je la balance par dessus bord, quitte à ce qu’elle tombe sur un passant. De toute façon, comme pour tout, il y a une chance sur un million. Et puis, si ça se trouve, elle tombera sur le mec de l’autre soir. Un sale con. Je l’aimais bien, parce qu’il avait l’art - lui aussi - de me provoquer, de me faire réagir et de déclencher en moi cette micro colère qui débloque mon inspiration. Mais le problème, oh oui, le problème, c’est qu’il m’a plu. Et moi, ça ne me plaît pas que quelqu’un me plaise. Donc j’ai jeté son caleçon par la fenêtre, histoire qu’il soit bien humilié, histoire qu’il soit bien dégoûté de son expérience avec moi. Oui, c’est comme ça que je les rejette les hommes: à coup de jetée de caleçon par la fenêtre. Donc je me lève. Je ferme la fenêtre. Je me rappelle que mon Nokia adoré a émis une petite sonnerie toute à l’heure. Je l’attrape et j’ouvre le SMS. C’est lui. Ah. D’accord. J’ignore comment il a eu mon numéro, mais apparemment mes techniques de rejet ne sont plus ce qu’elles étaient. Merde. HORS JEU ▹ GROUPE : serge gainsbourg ▹ AVATAR : clémence poésy ▹ SCENARIO ou PERSONNAGE INVENTE : inventé ▹ PSEUDO/PRENOM : lina (laetitia lina) ▹ ÂGE : 19 ans ▹ OU AVEZ VOUS CONNU LE FORUM? : merci bazzart ▹ PRESENCE : je suis très disponible, je suis chômeuse d'étude.
Dernière édition par Agathe de Gas le Mar 26 Fév - 20:53, édité 4 fois
June C. Vuitton-Delacroix
▹ A PARIS DEPUIS : 23/02/2013 ▹ BAGUETTES ACHETEES : 724 ▹ PSEUDO : Mélanie
Sujet: Re: ◮ i'm living it inside a little box, they call it my head. Mar 26 Fév - 16:26
Bienvenue parmi nous la miss :) Bonne chance pour ta fiche
Invité
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Sujet: Re: ◮ i'm living it inside a little box, they call it my head. Mar 26 Fév - 16:32
Clémence Et puis le pseudo; tu vends du rêve. Bienvenue :)
Invité
Invité
Sujet: Re: ◮ i'm living it inside a little box, they call it my head. Mar 26 Fév - 17:02
Clémence, le super choix devant lequel je m'incline .
Bienvenue et bonne chance pour ta fiche.
Ronnie P. des Pugets
les meurtrières.
les dieux nous envient parce que nous sommes mortels, parce que chacun de nos instants peut être le dernier, et que tout est beaucoup plus beau car nous sommes condamnés. tu ne seras jamais plus ravissante qu'à cet instant. plus jamais nous ne seront seuls ici tous les deux.
▹ A PARIS DEPUIS : 20/02/2013 ▹ BAGUETTES ACHETEES : 811 ▹ PSEUDO : northern lights. (manon) ▹ CREDITS : lollipops.