La vie n’est que l’interminable répétition d’une représentation qui n’aura jamais lieu. • Andreas Millet

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L'HISTOIRE
« C'est ma, ta, sa, notre, votre, nos vies. »

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Tu respires calmement, tu attends le jugement. Ton coeur bat si fort que tu n'entends plus les cris autour de toi. Tu as peur, mais tu restes calme. On te sert la main très fort, encore plus fort. Pour te soutenir, pour te réconforter. Et tu entends ce mot, comme un coup de poignard, comme un coup de massue. C'est terminé, ta mère est partie à jamais. Tu commences à pleurer, à t'effondrer. Tu ne fais attention à rien, tu tombes sur le sol dur et froid de l'hôpital. Et tu répètes sans cesse « Maman, pourquoi tu nous abandonnes ? ». Tu es jeune, et tu en veux déjà à la vie. Les souvenirs se bousculent. Tu es jeune, et tu es déjà confronté à la réalité. Le monde s'écroule, tes repères également. Tu es jeune, et tu ne rêves déjà plus.
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Andreas regardait sa soeur jumelle dormir, elle semblait sereine. Pourtant, elle aussi avait cette maladie, la même qui avait eu raison de leur mère. Un jour ou l'autre, elle aussi elle partira. Mais le beau Millet ne voulait plus y penser. Léonie était tout ce qu'il avait à présent, la personne à qui il tient le plus. Sa moitié, sa vie, sa seule famille. Même si Andreas travaillait depuis maintenant trois ans dans la même entreprise que son père, il était toujours absent et ne prenait jamais soin de ses enfants. Un souvenir trop douloureux de sa femme le prend quand il regarde ses enfants, alors il a préféré les laisser de côté. Le jeune Millet a toujours pensé que son père était un lâche d'abandonner sa famille. Sa fille malade et condamné, son fils sans repère et irresponsable. Son fils qui boit un peu trop, qui se drogue constamment. Ce même fils qui couche à droite à gauche, qui ne fait pas attention à sa vie. Ouais, ce fils qui roule à 200km/h sur l'autoroute avec sa moto, qui aime la vitesse et le danger. Son fils, Andreas, qui venait de s'endormir aux côtés de sa soeur.
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Tu rigoles autour d'un verre avec tes amis d'enfances, vous vous remémorez votre passé. Les années collèges, les années lycées. Tu rigoles car tu repenses à Alice, à Sarah, à Camille. Tes trois grandes histoires, les bons moments, les premiers baisers, la première fois. Tu rigoles de la jalousie de ta sœur à cette époque, de sa protection envers toi. Tu rigoles car tu repenses à toutes les fois où tu t'es battu avec les copains de Léonie, pour la protéger. Tu rigoles du cancre que tu étais, mais des bonnes notes que tu avais. Tu rigoles de ta première cuite, de ton premier joint. Tu rigoles avec de l'alcool qui coule dans ta gorge, et tu rigoles encore. Tu fais semblant de t'amuser car les souvenirs te font mal.
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Andreas est compliqué, torturé, perdu. Dans le fond, ça n'a jamais été un mauvais garçon. Il est juste perdu dans sa réalité qui lui fait un peu trop mal chaque jour. D'ailleurs, pour oublier, il a trouvé un moyen. La moto. Une, deux, trois, quatre motos. Il a quatre motos Andreas, et il les aime toutes. Il se sent libre, il aime la vitesse et les sensations qu'il arrive à ressentir. Traverser le vent, défier la pluie, se sentir rien mais tout à la fois. L'adrénaline. Léonie n'a jamais apprécié sa passion pour les motos, mais elle sait que ça lui fait du bien. Sauf cette nuit là, au mois de décembre. Il était parti pour rouler toute la nuit comme il aime le faire, de temps en temps. Mais il y avait cette plaque de verglas qui l'a fait déraper. Andreas a terminé à l'hôpital avec le bras fracturé. Certes il avait eu mal, mais il n'avait pas eu peur. Sa soeur jumelle oui, un peu trop d'ailleurs selon le beau Millet.
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Encore ce soir tu es sorti avec des amis, une petite fête calme comme tu les aimes. Ce soir encore, t'étais sorti fumer un joint. Quand t'es rentré avec ton verre à la main, t'as croisé ses cheveux roses, sa bouche fine et rosé. T'as croisé son regard, ta voulu toucher sa peau. T'as croisé un petit ange, une lueur. Elle était belle, ça faisait longtemps que tu n'avais pas désiré autant quelqu'un. Alors tu la regardes, tu la croises, tu entends sa voix. La soirée se passe bien, mais elle ne te sort pas de la tête. Tu rentres chez toi, tu dors pour te dessaouler et tu te réveilles le lendemain. Tu as encore trop bu, mais tu t'es amusé. Et tu penses encore à elle.
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HORS JEU ▹ GROUPE : Serge Gainsbourg ▹ AVATAR : Garrett Hedlund ▹ SCENARIO ou PERSONNAGE INVENTE : Inventé ▹ PSEUDO/PRENOM : Soha/Amélie ▹ ÂGE : 16 ans ▹ OU AVEZ VOUS CONNU LE FORUM? : En faisant du partenariat, je crois. ▹ PRESENCE : 7/7 mais pour le RP, ça dépend. sushi