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nous sommes fières de t'accueillir sur la version 2.0 de FOQUE YOU, I'M PARISIEN nous te souhaitons la bienvenue parmi nous et nous espérons que tu t'y sentiras comme chez toi !
si tu es nouveau, nous t'invitons à aller lire le règlement et le contexte. des scénarios sont également à ta disposition, n'hésites pas à y faire un tour et peut-être faire le bonheur de l'un de nos membres ! puis direction la fiche de présentation, tu as cinq jours pour la terminer.
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J'AIME Le piano, ma passion. En jouer c'est mon moyen de voyager, de m'exprimer, d'oublier ♦ Chanter, ma seconde passion ♦ Mon chat, mon meilleur ami, la seule personne qui me comprenne dans ce monde, le seul à connaître mes secrets, à savoir soigner mes blessures. C'est mon petit Cachemir ♦ Les couchés et levés de soleil sur ma petite terrasse, fumant une petite cigarette ou deux ♦ Boire jusqu'à en oublier comment je m'appelle et où je suis ♦ Vivre chaque jour comme si demain n'existait pas, comme si j'allais mourir à mon réveil ♦ Pleurer au fond d'une cellule du commissariat ♦ Dormir avec un homme dans mon lit, certaine qu'il ne me laissera pas, qu'il me protégera pour toujours ♦ Jouer les difficiles avec les hommes ♦ Les films de Tim Burton et Quentin Tarantino ♦ Les dessins et les peintures bizarres et incompréhensibles ♦ Me perdre dans Paris ♦ Écrire des chansons au milieu de la nuit ♦ La solitude ♦ La nuit, son silence, sa beauté ♦
JE N'AIME PAS Les touristes ◬ Qu'on me dise que je suis un déchet vivant, une bonne à rien ◬ Le jour, son agitation, son vacarme ◬ Le Bruit ◬ Les gens que je ne connais pas ◬ Le citron et toutes les choses acides ◬ Les riches ◬ Ma famille ◬ Être Lucide, me souvenir de ma vie ◬ Me rendre compte que je me consume ◬ Ma psychologue et son petit cahier
L'HISTOIRE « Keep making me laugh, Let's go get high »
Je viens de me faire sortir de ce bar. Incapable de me lever je reste là, devant la sortie, regardant mes pieds comme une enfant venant de faire une bêtise. Je me sens seule, comme tous les soirs. J'ai honte de rester là comme une pauvre SDF mais mon cerveau ne semble plus contrôler mes pieds alors impossible de m'en aller. Je regarde le ciel bien que ma tête me fasse souffrir le martyre. Peut-être que ma mère me regarde de là-haut, contemplant son oeuvre, sa sale gamine qui n'a rien trouvé de mieux que de suivre son putain d'exemple. Telle mère, telle fille comme on dit. Elle est morte à cause de l'alcool, je me consume à cause de cela moi aussi. Je finirais allongée dans mon salon, le visage baignant dans mon propre vomis, mon chat près de moi me regardant comme si j'allais me réveiller. Je suis un déchet humain. Je déteste l'admettre, je déteste qu'on me le fasse remarquer, mais c'est vrai. Je suis un déchet délaissé par son père, abandonnée par sa mère, rejetée par le reste de sa famille. Personne ne veut de moi, je ne veux de personne, je suis bien toute seule sur mon trottoir. Mes yeux me piquent. Je les ferme. Des larmes s'enfuient d'en dessous de mes paupières et finissent leur course sur mon T-shirt déchiré. J'ai vraiment l'air d'une paumée. Je chante, de plus en plus fort et je trouve la force de me lever. Je m'en vais.
Il m'a manqué. Elle aussi. Cette bonne vieille cellule du commissariat et son jeune officier sexy. Je regarde du vide, du vide flou pour le moment. Je cherche mon paquet de cigarette mais il semble qu'on me l'aie pris. Je m'approche des barreaux tout en me mordant la lèvre inférieure. Il me regarde. Je souris et lui dis d'approcher. Il se méfie puis je lui explique que je veux simplement mes clopes. Il refuse de me les rendre alors je tombe sur le sol. Je pleure comme une enfant à qui on refuse un jouet confisqué. Je lui lance un regarde rougeâtre, gonflé d'alcool encore présent dans mon sang et de larmes de crocodile destinées à le faire craquer mais je sais qu'il est trop fort et qu'il ne cédera pas. Je prends ma tête entre mes mains, commençant à me balancer d'avant en arrière tout en chantant une chanson que mon père aimait fredonner avant de nous laisser. Je me souviens que nous étions trop pauvres pour que j'ai de beaux jouets, de beaux vêtements. J'avais de vieux jouets, des jouets ayant appartenu aux membres de ma famille avant moi, j'avais des vêtements rapiécés et ça faisait rire les enfants à l'école parce que je ressemblais à une pauvresse. Je ressemble toujours à une pauvresse, une pauvresse solitaire, alcoolique, déprimée, totalement rejetée du monde. Je regarde les barreaux de la cage dans laquelle je suis enfermée. Je la connais bien à force d'y avoir été enfermée. J'y ai même laissé ma trace, une petite phrase sur le mur du fond : je ne suis pas inutile. C'était simplement pour m'en persuader que je l'avais marquée. Je regarde en dehors de la cellule et je le vois. Il est là, m'ouvre la porte et m'aide à me lever. Pourquoi fait-il cela ? Pour qui il se prend. Il me regarde. Il me donne une carte, la carte d'un psychologue. Je le regarde, fronce les sourcils et prend la carte.
Je ne suis pas folle. lui lance-je. Mais vous avez besoin d'aide. me répond-t-il d'un air sincère Non ! Alors pourquoi prenez-vous la carte ? Je la jetterais en sortant. Vous pouvez y aller.
Il m'indique la porte de ma cage et je m'en vais. Je n'irais pas. Jamais!
Je la regarde. Elle griffonne sur son petit cahier. Je parle un peu, mais pas trop. Je parle de ma vie en Bulgarie, ma vie heureuse ou presque. Puis j'aborde la partie dans Paris, celle où il nous quitte, celle où on me juge, celle où je me réfugie dans la musique, celle où ma mère meurt, celle où je n'ai plus qu'un chat à qui parler. Je ne suis pas folle, je n'ai pas besoin d'aide, j'ai besoin qu'on me laisse vivre ma vie, ma mort plutôt. Je veux rentrer chez moi, boire la bouteille de vodka posée sur ma table de chevet en entier et me mettre au lit avec la migraine. Je veux sortir de ce cabinet qui pue l'ennuie. Je suis tombée bien bas, j'aurais pu faire quelque chose de ma vie si tout le monde ne s'acharnait pas sur moi, si tout le monde me laissait mourir en paix, si on ne m'avait pas gâchée dès mon enfance, si on ne me l'avait pas volée cette enfance. Je suis une poussière dans l'univers, une poussière inutile, je ne suis rien, je ne serais jamais rien à cause des autres, à cause de ceux qui ne m'ont pas laissé de chance, à cause de moi qui ne me suis pas affirmée, qui ne me suis pas battue, qui ne me bat toujours pas parce que je n'en ai pas la force. J'attends quelqu'un qui vienne me sauver, quelqu'un qui ne viendra pas, qui ne viendra m'enlever que pendant mes rêves ou qui m'enlèvera ma vie après une bonne nuit de beuverie. J'ai juste besoin qu'on me tende la main, qu'on me donne une chance, qu'on m'aide. Non ! Je veux que quelqu'un en qui j'ai confiance m'aide. Je ne veux pas d'un inconnu capable de me juger, de savoir ce qui est bon ou pas de faire pour moi. Je veux m'en aller, courir loin de ce monde affreux, je veux m'échapper. Je ne sais même plus ce que je veux. Une vraie gamine je vous dis.
Au fond, c'était mieux quand j'étais une enfant. On ne m'en voulait pas quand je faisais des caprices, la vie n'était pas si compliquée, je ne comprenais pas vraiment ce qu'il se passait, je ne connaissais pas cette affreuse boisson alcoolisée. Je me sens prise au piège dans ce monde d'adulte qui ne me convient pas du tout. Je n'aime pas les gens qui m'entourent, je n'aime que les enfants, les enfants silencieux, calme comme je l'étais avant. Je ne voulais pas grandir, en tout cas pas si vite. Je voulais être comme Peter Pan et ne jamais quitter le pays imaginaire. Maintenant je n'ai plus qu'à noyer mon chagrin dans l'alcool tout en fumant une cigarette longue comme mon petit doigt et qui coûte un bras. J'aime cette solitude mais elle me fait peur. Je finirais donc cette vie seule, au milieu de mon salon comme je l'avais prédis, essayant de me souvenir d'une mélodie du passé, penchée sur mon piano, mon chat sur les genoux. Je chante à tue-tête, je ne m'arrêterais pas, même si quelqu'un vient se plaindre, même si je ne vais pas travailler, même si je finis par me déshydrater. Ma vie est une longue balade triste, écrite avec mes larmes et de la vodka. HORS JEU ▹ GROUPE : Serge Gainsbourg ▹ AVATAR : Lana Del Rey ▹ SCENARIO ou PERSONNAGE INVENTE : PI ▹ PSEUDO/PRENOM : Charlotte/Charloca ▹ ÂGE : 14 ans ▹ OU AVEZ VOUS CONNU LE FORUM? : Top-Site ▹ PRESENCE : 7/7 jours
Dernière édition par U.-Y. Mathilde Ibinot le Mar 26 Mar - 18:45, édité 42 fois
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Invité
Sujet: Re: ░ Mathilde est revenue ● Un piano doit être un ami, c'est-à-dire un confident qui essuie nos rages. Ven 22 Mar - 20:50
Bienvenue
Invité
Invité
Sujet: Re: ░ Mathilde est revenue ● Un piano doit être un ami, c'est-à-dire un confident qui essuie nos rages. Ven 22 Mar - 21:08
Belle gosse.
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Invité
Sujet: Re: ░ Mathilde est revenue ● Un piano doit être un ami, c'est-à-dire un confident qui essuie nos rages. Ven 22 Mar - 21:33
bienvenuuuuue
Mordred A. Selwyn
HEAR ME RAWR.
▹ A PARIS DEPUIS : 04/03/2013 ▹ BAGUETTES ACHETEES : 394 ▹ PSEUDO : laughinearlydied, lou. ▹ CREDITS : belladone (ronnie).
Sujet: Re: ░ Mathilde est revenue ● Un piano doit être un ami, c'est-à-dire un confident qui essuie nos rages. Ven 22 Mar - 21:37
ohmygaaad lana punaise le choix de fifou quoi (c'pas comme si c'était la reine de mes reines hein ). bienvenue et bonne rédaction trop hâte de lire ta fiche (t'as piqué max ma curiosité là).
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Sujet: Re: ░ Mathilde est revenue ● Un piano doit être un ami, c'est-à-dire un confident qui essuie nos rages. Sam 23 Mar - 13:16
Momoche a tout dit ** ♥
bienvenue iciiiiiiiiiiiiiiiiii
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Sujet: Re: ░ Mathilde est revenue ● Un piano doit être un ami, c'est-à-dire un confident qui essuie nos rages. Sam 23 Mar - 13:31
Choix d'avatar trop coooooool
BIENVENUE
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Invité
Sujet: Re: ░ Mathilde est revenue ● Un piano doit être un ami, c'est-à-dire un confident qui essuie nos rages. Sam 23 Mar - 13:45
lanaaa, en plus le prénom mathilde (le mien ) bienvenue à toi !
Invité
Invité
Sujet: Re: ░ Mathilde est revenue ● Un piano doit être un ami, c'est-à-dire un confident qui essuie nos rages. Sam 23 Mar - 14:20
Lana, dieu, quelle beauté, je la nem. Bienvenue ici jolie damoiselle!
Invité
Invité
Sujet: Re: ░ Mathilde est revenue ● Un piano doit être un ami, c'est-à-dire un confident qui essuie nos rages. Sam 23 Mar - 17:42
ohhh mon dieuuu ! :o
Bienvenue et hâte de voir ta fiche !!
N. Mathilde Dumont
♪ I'm tired of feeling like I'm fucking crazy
▹ A PARIS DEPUIS : 22/03/2013 ▹ BAGUETTES ACHETEES : 83 ▹ PSEUDO : Charloca/Charlotte ▹ CREDITS : Shadows
Sujet: Re: ░ Mathilde est revenue ● Un piano doit être un ami, c'est-à-dire un confident qui essuie nos rages. Dim 24 Mar - 13:39
Bienvenue Bon courage pour ta fiche, et si tu as la moindre question, nous sommes là
Coline M. H. Duvauchelle
On cherche l’amour, on croit le trouver. Puis on retombe. De haut. Mieux vaut tomber que ne jamais s’élever ?HELL(A)
▹ A PARIS DEPUIS : 23/02/2013 ▹ BAGUETTES ACHETEES : 482 ▹ PSEUDO : courtesy. (morgane) ▹ CREDITS : bombshell - tumblr
Sujet: Re: ░ Mathilde est revenue ● Un piano doit être un ami, c'est-à-dire un confident qui essuie nos rages. Dim 24 Mar - 16:12
J'ai le plaisir de te valider Le personnage est intéressant bien qu'un peu Je te souhaite un bon jeu ! Tu peux donc aller t'inscrire dans ton groupe, un admin t'y acceptera dans les plus brefs délais
N. Mathilde Dumont
♪ I'm tired of feeling like I'm fucking crazy
▹ A PARIS DEPUIS : 22/03/2013 ▹ BAGUETTES ACHETEES : 83 ▹ PSEUDO : Charloca/Charlotte ▹ CREDITS : Shadows