▹ the little french boy

« Aller Juuuuuules, viens jouer avec moi ! » Cette petite blondinette qui hurle, c’est ma petite sœur. Nous avons six ans d’écart autant dire que ce n’est pas facile tous les jours. Je viens d’avoir seize ans et elle en a tout juste dix. Elle veut jouer aux poupées tandis que je n’ai qu’une seule idée en tête m’échapper de cette maison pour aller rejoindre mes copains. Pas vraiment le même monde. « Non ma puce, pas maintenant. Ce soir si tu veux. » Je dépose un rapide baiser sur sa joue et sors de ma chambre, décider à quitter la maison. C’était sans compter sur la détermination de la demoiselle. Elle s’accroche à ma jambe et me supplie de rester avec elle. Mon dieu. Voilà qu’elle me refait ses petits yeux de chat pottés. Je peux jamais résister à cette petite bouille. Je la prends dans mes bras et l’emmène avec moi jusqu’au salon. De là, je lui mets son dessin animé préféré à la télévision. Je sais que ce n’est pas très bien, mais maman est occupée au téléphone avec sa cousine et cela risque de durer des heures. Je m’assure que ma petite sœur est bien installer et commence à partir, mais elle ce met à chouiner dans son coin. « T’avais promis que tu restais avec moi aujourd’hui. » « Je sais mais je dois aller voir Maxime pour… Un truc important. » En réalité, il n’y avait rien d’important, je voulais juste retrouver mon meilleur ami pour ce taper un petit foot ou simplement aller flâner aux tuileries pour draguer de jolies demoiselles. Mais il semblerait bien qu’il va falloir que je change de programme. C’est donc en râlant quelque peu que je finis par m’asseoir auprès de la fillette. Tout de suite, elle vient ce blottir dans mes bras et c’est ensemble que nous regardons son film. Ma sœur, c’est toute ma vie. Je serais capable de tout et de n’importe quoi juste pour la protéger. Bien sûr, on ce chamaille comme tout les frères et sœurs du monde, mais au fond je l’aime plus que tout. Chez les Mercier nous sommes très famille. Tout les étés les parents nous envoie dans la campagne pour rejoindre nos grands-parents et tout nos cousins/cousines. Le meilleur moment de l’année selon moi. J’ai beau être un adolescent désormais je ne raterais jamais ces moments, c’est quelque chose de très important et puis je ne pourrais jamais rater l’occasion de faire une connerie avec mes cousins, parce qu’il faut avouer qu’on est plutôt doué pour cela. J’ai beau avoir une tête d’ange comme le disent souvent mes professeurs, j’ai tout de même quelque peu le diable au corps. Je déteste rester inactif, il faut toujours que je bouge, que je fasse quelque chose et souvent cela ce traduit par une petit connerie dont j’ai le secret.


« J’ai une surprise pour toi… » Tout excité, j’attrape la main de ma petite amie et l’emmène avec moi. Cela fait désormais un an que nous sommes ensemble et je crois que je n’oublierais jamais le jour où je l’ai rencontré même si cela a été la chose la plus banale du monde. J’étais dans les couloirs du Lycée avec mes copains, tel des premières années légèrement avides de vouloir ce faire une place dans ce monde cruel qu’est le Lycée, nous étions en train de rire comme des idiots pour quelques futilités. La sonnerie avait retentit et docilement j’avais jeté mon sac sur mon épaule et avait commencé à marcher à reculons pour terminer ma conversation. Il n’en avait pas fallut plus pour que je me cogne dans une jeune demoiselle. Une petite blondinette qui c’était confondus en excuse alors que c’est moi qui lui était littéralement rentré dedans. Je l’avais aidé à ramasser ses livres et elle avait disparu en moins de deux minutes, mais j’avais été marqué par son regard et son joli sourire. Pendant une semaine je n’ai que chercher à la revoir. J’avais mis du temps, mais j’avais fini par la retrouver à la bibliothèque du Lycée. J’avais obtenu son prénom, Chanel-Rose et son numéro. On avait commencé à s’écrire régulièrement, mais également à ce voir. Une chose en entraînant une autre, je suis totalement tomber sous son charme et c’est timidement que je l’avais embrassé pour la première fois. Aujourd’hui nous fêtons nos un an et j’avais prévu quelque chose de bien spécial. Tout le chemin elle ce plaint disant ne pas aimer les surprises, mais c’est une fois arriver à l’endroit voulu qu’elle a finit par ce taire. Le grand romantique que je suis l’avait attiré sur le pont des Arts. Un cadenas au fond de ma poche où j’avais fait inscrire nos initiales. « Je t’aime Chanel. » lui dis-je tout en l’embrassant tendrement. Ensemble nous accrochons le cadenas et jetons la clé dans la Seine. C’est peut être débile pour certains, mais j’aime la signification de ce geste, c’est très Parisien diront nous. C’est juste ma manière à moi de lui montrer que je l’aime, car il est clair que je suis totalement amoureux de cette jeune femme. Ma première petite amie.


« Une nouvelle galerie d’art à Paris, c’est courant, presque trop même. Mais il semblerait que Jules Mercier a su trouver le petit truc qui fait la différence. Un petit local intimiste, une mise en avant des œuvres d’art original et une soirée de lancement en compagnie de la haute société artistique auront suffit pour que le jeune Mercier ce fasse un nom dans le métier. Ect, etc. Mon amour je suis vraiment fière de toi. » C’est le troisième journal que Chanel me lit depuis ce matin. Hier à vingt-neuf ans, j’ai ouvert ma première galerie d’art. C’est seulement lorsque j’ai atterris en Première Littéraire que j’ai commencé à prendre conscience que l’art me plaisait sincèrement. J’ai continué mes études là-dedans et me voilà désormais propriétaire de ma propre galerie pour mon plus grand bonheur. L’événement a été couvert par quelques journaux parisiens et toutes les critiques sont élogieuses. Autant dire que je suis ravis, mais ce que je retiens le plus c’est que Chanel est fière de moi. Cela fait douze ans que nous sommes ensemble. Et oui douze ans ! Cela paraît surréaliste, mais elle est la première. Elle est la femme de ma vie. Je ne me voyais pas vivre avec quelqu’un d’autre. Elle est tout ce que j’ai de plus cher dans ce monde. Comme tout les couples on ce dispute régulièrement, mais on s’aime. D’ailleurs en parlant de dispute. Chanel ce lève du canapé et va s’allumer une cigarette au bord de la fenêtre. Je déteste la voir fumer et elle le sait parfaitement pourtant cela ne l’empêche pas de continuer. « Tu voudrais pas éteindre ça ? Pour me faire plaisir. » « Juste une Jules, c’est pas grand chose. » Mais oui. C’est jamais grave avec elle, mais moi je commence à me faire du souci pour elle. J’ai peur que cela atteigne sa santé. Je m’inquiète de plus en plus surtout avec les idées qui commencent à me trotter dans la tête. Je voudrais que l’on commence à penser mariage, mais surtout bébé. J’ai envie de fonder une famille avec elle, je voudrais pouvoir l’appeler Madame Mercier, mais j’ai peur de me lancer. Aussi bizarre que cela puisse paraître, je trouve jamais le moment idéal pour me lancer. Le grand romantique que je suis va devoir mettre sa timidité de côté un jour ou l’autre.

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HORS JEU ▹ GROUPE : Alfred de Musset ▹ AVATAR : Ryan Gosling ▹ SCENARIO ou PERSONNAGE INVENTE : Scénario ▹ PSEUDO/PRENOM : Pain d'Ep ▹ ÂGE : 19ans ▹ OU AVEZ VOUS CONNU LE FORUM? : sur Bazzart ▹ PRESENCE : 5/7j.