L'HISTOIRE
« It's time to try defying gravity »

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Je m’appelle Askja Skàdi Ùlfurdottir.., toutes les histoires commencent comme ça je suppose.. On donne son nom, son age, parfois un numéro de telephone… C’est peut être ce que t’attends de moi toi ce soir, mon numéro de telephone, ou un coup d’un soir facile… ? Désolée, je ne me livre pas comme ça. Je peux te dire un peu de choses sur ma vie si tu veux, je suis née en Islande, à Akureyri exactement… Ou plutôt c’est à l’orphelinat d’ Akureyri que l’on a déclaré ma naissance… Mes parents m’ont abandonnés la bas quand je n’étais qu’un bébé encore nouveau né, ne me donnant qu’un nom… au quel je m’accroche depuis. Ùlfurdottir, c’est pas très banal, j’ai fais la connection avec ma dévorante passion pour les loups aussi… mais je ne pense pas que ça ait beaucoup de rapport. T’as juste besoin de savoir que je suis Askja Skàdi Ùlfurdottir, et que j’ai 25 ans. J’ai le prénom d’un volcan et sa signification dans votre langue donne quelque chose de géomorphique, en fait je m’en fous.. mon deuxième prénom est celui de la déesse de la chasse et de la montagne. Tu vois, j’ai quelque chose de lié aux sommets… Ou aux pics du moins, et pourtant les symboles phalliques, très peu pour moi. Ah ouais, t’avais déjà du le remarquer mais je suis gay. C’est pas quelque chose que je crie sur les toits, mais c’est pas quelque chose que je vais cacher non plus, comment le cacher de toute façon… Bah et puis on s’en fiche non ?

Donc tu veux en savoir un peu plus sur mon histoire… ? Que je te raconte mes années d’enfance ? J’en sais rien moi, j’ai grandi avec plein d’autres gosses, et puis j’ai été prise dans une famille d’acceuil quand j’avais genre 4 ou 5 ans. Le père bossait sur des cargos, et la mère était institutrice. Famille tranquille ils n’arrivaient pas à avoir d’enfant et après des années de demarches ils pouvaient enfin adopter. Gloire. L’enfant qu’ils adoptèrent c’était moi. Ils m’ont laissé mon nom, mes prénoms, et ils m’ont offert ce qu’au fond je n’avais jamais eu, une chambre, une vie de famille et des cadeaux. A 5 ans j’étais une gamine épanouie qui aimait les études et fabriquer des objets, j’étais une gamine rêveuse qui rêvait de marcher sur la lune, ou d’un grand avenir dans le genre. À 5 ans j’étais heureuse.


A 11 ans j’ai eu une petite sœur, elle s’appelait Sif, c’est le nom d’une déesse scandinave ça aussi, mes parents adoptifs trouvaient que ça serait assorti a mon prénom et comme ça… ça donnait un petit sentiment de famille. C’était chaleureux, c’était agréable. J’aurais pu vivre un long moment comme ça… Je rentrais dans mes études secondaires poussée par mes parents qui … ben oui, qui étaient mes parents, ils étaient la seule famille que j’ai jamais connu et ils m’aimaient autant que je les aimais. Vraiment. J’étais destinée à des grandes études, à une vie agréable… et à un métier probablement bien payé. Probablement que je ferais des études de droit. A 11 ans, j’étais heureuse aussi.


Quand j’avais 17 ans , tout allait bien. Mes études secondaires touchaient à leur fin, la petite Sif, 6 ans était un rayon de soleil dont je prenais soin pendant mon temps libre quand nos parents travaillaient, et personne n’avais jamais cessé de m’aimer. J’appartenais quelque part et j’etais bien décidée à y rester… autant que je pourrais.

Ça n’allait pas durer, tu t’en doute, j’aurais pas grand chose à raconter sinon, mon histoire serait un peu plate. C’était un soir banal, on rentrait du restaurant avec Sif et les parents, quand une voiture nous a percutée. Hans et Anna, sont mort sur le coup… et j’ai pris un sale coup qui m’a laissé une immense cicatrice dans le dos. Je la montre pas… En fait, maintenant je m’en fiche, heureusement que je ne la vois pas… ça me rappellerait un moment dont je n’ai pas envie de parler. Enfin, ce n’est pas le plus important ma cicatrice, c’est pas comme si tu allais me voir nue de toute façon, tu demeure un homme… Je disais.. ? Ah oui, l’accident. C’est après l’inhumation que les choses sérieuses ont commencées, j’étais sur les volontés de mes parents bien sur, ils m’avaient toujours considerés comme leur fille, bien que nos sang soient different, et il n’y’aurait pas du avoir beaucoup de soucis, si ce n’est qu’une guerre s’est engagée pour la garde de Sif. J’étais fatiguée, épuisée, et trop jeune pour ça mais j’étais la seule famille qu’elle ait jamais connu. Je voulais sa garde. J’ai quitté mes études, j’ai pris un boulot de serveuse pour ramener de l’argent pour la faire vivre, pour la nourrir, pour être une adulte responsable… Mais ça n’a pas marché, 6 mois plus tard sa fichue grand mère venait me l’arracher et me claquait la porte au nez comme si je n’étais qu’une étrangère. J’en étais une… C’était la première fois que la réalisation me frappait. A 17 ans, je perdais ma famille…


Après ça tu sais, c’était different.. Tout était different. J’ai changé. Certains diraient que c’était la crise d’adolescence, d’autres diraient juste qu’il y’avait une étincelle rebelle en moi qui a éclaté… Après trois mois à me faire claquer la porte à chaque fois que j’essayais d’aller voir ou même d’avoir des nouvelles de Sif, j’ai abandonné. Je m’en voudrais peut être toute ma vie mais j’ai abandonné. J’ai tiré un trait sur la famille, j’ai repris mon nom de naissance, et je suis partie. Ironiquement, c’est grâce à l’argent qu’ils m’avaient laissé que j’ai pu prendre un nouveau départ. Je voulais aller en Angleterre, faire quelque chose de ma vie vers Londres, tirer définitivement un trait sur l’Islande, et pourquoi pas, vivre un peu la vie bohème en Europe. Ça n’a pas vraiment marché comme prévu. Après un léger voyage, j’arrivais, mains dans les poches de mon blouson en cuir à Scrabster, Ecosse… Pas grand chose d’interessant, ville rustique et peuplée de gens à l’esprit étroit. Les meches rouges qui ornaient mes cheveux, mon accent étrange et mon nom imprononçable n’étaient pas les bienvenues, alors je ne suis pas restée…

C’est sur la route vers l’Angleterre que je croisais Rayan, bel homme bien batti, on ne peut plus charmant. La trentaine presque, le visage burriné, les muscles saillants, et un air de … mauvais garçon dont les filles hétérosexuelles rêvent la nuit. Il a tenté de me séduire, ça n’a pas vraiment marché et contrairement à ce que j’aurais pu penser il est devenu l’un de mes … amis. Enfin, autant dire la vérité, il est devenu le seul. Il m’a traité comme un père, comme un grand frère et avec lui je redécouvrais la vie de famille. J’avais 18 ans alors, et il m’a aidé à me reprendre en main.

C’est grâce.. a cause de lui, que je suis rentrée dans le droit chemin. Lui.. c’était pas vraiment un type bien, il traficotait deux trois choses pas très légale, surtout des voitures, et il vivait plus au moins au jour le jour depuis que ses parents l’avaient chassés de chez lui 4 ans plus tot. Ses nuits, il les passait dans le lit des femmes qu’il séduisait, ou dans des granges dont il crochetait l’ouverture… mon arrivée dans sa vie a tout changé. Il est venu avec moi à Londres, l’argent qu’il s’était fait avec ses … activités, il l’a utilisé pour nous payer un toit, puis il a même trouvé un travail pour me payer des études. Un travail légal. Je n’ai jamais compris pourquoi il avait fait ça pour moi, il ne me l’a jamais expliqué… C’était la bonté d’un inconnu, pour qui personne n’avait jamais été bon peut être… ? J’espere qu’un jour il me le dira.

A 22 ans, j’avais un diplôme de littérature en poche et j’étais probablement destinée à faire de grandes choses, je pouvais peut être faire d’avantage d’études, ou peut être que… Enfin, je n’étais pas encore sure, et Rayan venait de se faire virer du garage dans le quel il travaillait. On a décidé de partir, à l’aventure tous les deux. C’est peut être fou cette histoire, pour toi qu’a toujours le cul posé sur ta chaise, mais il faut que tu comprenne qu’on avait pas d’attache, juste des flirts sans lendemain avec des filles qu’on retrouvait parfois dans le lit de l’autre quelques jours plus tard… On était deux grands enfants qui avaient perdus lourds… sans que je ne sache quelle était sa perte à lui… Et quand l’un d’entre nous au terme d’une soirée d’alcool a sorti le mot " ROAD TRIP. " Ça a fait des etincelles dans nos yeux. On a tout empaqueté le lendemain, on a vendu le surplus, nos deux vieilles voitures, on a rendu l’appartement que l’on louait, et avec rien de plus que deux sacs chacun, on a taillé la route. C'était un peu un nouveau rève tu vois on voulait tailler la route en Europe... la Russie, l'Allemagne, tout le reste...

Les paysages étaient splendides, et la lanière de mon appareil photo autour du bras, je m’exaltais sur chaque nuage, chaque arbre, chaque ville, chaque route et essayais d’immortaliser chaque moment que possible sur pellicule. Oui.. A l’ancienne, avec un appareil photo en argentique. Je sais tu t’en fiche mais c’est pour l’anecdote, je n’ai jamais été très friande des nouvelles technologies, de ces choses la… Bouais je sais tu veux du croustillant, mais il n’y’en a pas vraiment eu. On était… plus ou moins paisibles. La voiture tu sais, tu veux que je te parle de la voiture ? A la base on s’est un peu disputé avec Rayan sur la voiture d’ailleurs, il voulait prendre un gros 4x4 ou un pick up et moi je voulais une Thunderbird. Ouais, en bonne romantique je voulais vraiment me la jouer Thelma et Louise… Au final, ça n’a été aucun des deux, j’ai poussé un cri de joie en voyant une Mustang cabriolet de 66’ ROUGE ! Rayan ne m’a même pas posé la question, on a choisi celle la, et on est parti à l’aventure. Je sais, je sais… Mais j’ai rien d’autre à te dire. Bon ok, je vais éviter de rentrer dans trop de détails sur combien je l’aime cette voiture…

Et puis, je devais avoir 22 ans quand on a decidé de s'installer en France. Ça nous avait conquis. On s'est un peu battus mais finalement on a porté notre choix sur Paris. grande ville siil en était ça nous rappelait quand même Londres et c'était pas trop mal. On s'est installé dans un quartier legerement bohème... Rayan était déjà convaincu lui, un vieil homme lui avait proposé de bosser au garage avec lui, et au fond, ça n’a pas été trop dur de trouver sa place.

Pour moi non plus ça n’a pas été bien dur en fait je suis tombée sur l'annonce d'un resto qui cherchait une serveuse et ... Bah je suppose que j’ai fais l’affaire. J’avais un peu d’experience, quelques mois dans ma jeunesse, et franchement… si ça me permettait de vivre une vie tranquille pourquoi pas. Je sais, t’es en train de t’arracher les cheveux, j’ai un diplôme en littérature, une belle gueule, et plus que ça d’ailleurs, et je prefere m’enterer comme ça à travailler comme serveuse … plutôt que de faire quelque chose de … gratifiant. Ben, figure toi que je trouve ça gratifiant moi, j’écoute les gens, je les sers, je regarde leur sourire quand je leur remplis à nouveau la tasse de café devant eux.. Bah, c’est pas plus dérangeant qu’autre chose. Et puis, qui a besoin de professeurs de littérature hein ? C’est pas que je suis désabusée mais presque [Note de ton auteur : Y’a pas que toi ma vieille, y’a pas que toi… Oups.] alors voilà. Faut faire avec, ça fait deux ans maintenant que je vis ici. Et ça me plait. Et puis en plus... J'écris. J'ai publié quelques nouvelles, et ça continue comme ça. Ça me permet de mener un train train chouette... Et de passer le temps aussi.

Et puis entre vous et moi, ma patronne est plutot charmante. Alors la compagnie ici n'est pas mauvaise. La La La ! Je devais vous le dire quelque part!

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HORS JEU ▹ GROUPE : Molière je crois 'o' ▹ AVATAR : Meghan Ory ▹ SCENARIO ou PERSONNAGE INVENTE : Inventé ▹ PSEUDO/PRENOM : Luka ▹ ÂGE : 25 ▹ OU AVEZ VOUS CONNU LE FORUM? : Aucune idée j'ai suivi Nina ▹ PRESENCE : Frequente. Un peu plus rarement le week end x3