L'HISTOIRE
« L'histoire est un perpétuel recommencement. »

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Maëllie Anne Fontaine vit le jour le seizième jours du premier mois de l'an mille neuf cent quatre-vingt-six. Elle est le troisième enfant de la famille Fontaine , derrière ses deux grands frère Erik et Godrik, et avant ses deux petites sœurs jumelles, Rafaelle et Gabrielle Une grande famille très soudée et très heureuse dans un petit F4 dans le 18ème arrondissement de Paris.
Même si elle n'était issu pas d'une famille aisé, elle n'a jamais manquer de rien, ni elle, ni ses frères et sœurs d'ailleurs . Il ne lui en fallait pas beaucoup pour être heureuse même si elle préférait prendre soin des autres ; Faisant passer leurs bonheur avant le sien. La jeune femme évolua dans un monde où l'amour et non l'argent ne faisait le bonheur. Elle avait une grande passion à laquelle ,elle exerçait le plus claire de son temps : Le dessin, la peinture. Tout ce qui rappelaient les Arts et était même très douée pour son jeune âge. Maë voyait très rarement son père, souvent à se tuer au travail pendant que sa mère s'occupait d'eux à la maison. La jeune enfant ne s'en était jamais plein mais elle s'était toujours demandé pourquoi est-ce que sa mère ne faisait pas plus pour lui venir en aide. Elle était 'normal', innocente, à cette époque là, sa vie était parfaite et elle n'en demandait pas plus. Maë` n'aurait jamais voulu que cela ne change mais le destin en avait décidé autrement,il avait bien fallut qu'elle grandisse.

Maëllie s'enferma dans la chambre de ses sœurs tandis que son père et sa mère se disputaient à nouveau. Ces disputes incessantes devenaient de plus en plus pesantes. « Mais tu te fous de moi ? T'es qu'une espèce de grosse sal*pe ! », grognait son père, « Mais excuses-moi, bon sang , c'est arriver qu'une fois ! Ça ne signifiait rien, c'est toi que j'aime. », renchérissait sa mère, «  Non, me touche pas p'tain ! Tu me dégoutes. Rien que de penser, rien que de penser qu'il t'as embrasser, qu'il a caressé ton corps, qu'il t'a baisé, qu'il t'a fait jouir, putain, mais putain, me touches pas ! Je ne sais pas si je pourrais un jour te par... », le vacarme causé par ses parents laissa soudain place à la musique la plus assourdissante qu'elle avait pu trouver dans son répertoire. Maë était totalement perturbée par ce qui arrivait à ses parents en ce moment, bien plus qu'elle ne le laissait paraître. Ce n'était pas seulement le couple de ses parents qui volait en éclat, c'était aussi toute la vision qu'elle se faisait de l'amour, de la vie, de tout. Tout était soudain moins beau, plus fade et triste que dans ses souvenirs. A 15 ans, se produisit l'un des bouleversement majeur de la vie de la jeune femme. Le moment où elle commença à sombrer. Le début du déclin. Elle abandonna la popularité, décrocha légèrement des cours et commença réellement à enchainer les petits copains. Mais une part de romantisme subsistait en elle; aussi minime soit-elle, elle ne s'offrit donc pas totalement,à aucuns de ses prétendant pour être honnêtes.
Je suis mystérieuse, aussi ! Charmante ;)

« Qui dit pét` ? », lança Michael après avoir tirer trois longue bouffées. La bande réunis comme à son habitude après l'heure du déjeuner derrière le gymnase du lycée, s'adonnait de manière habituelle à leur activités favoris.« Pét` ! », Maë fut la plus rapide. Elle s'empressa de saisir le pétard et tira à son tour quelques longues bouffées. Maëllie avait à présent 17 ans ,sombrait apparemment toujours et à présent en Terminale Littéraire. « J'arrive pas à croire que c'est un des derniers moment qu'on passe derrière ce gymnase ! », se lamentait Joris tandis que c'était au tour d'Amandine de renchérir, « Un des derniers moment de la Smoke Team, les mecs ! Inutile de vous dire qu'on se doit de la savourer : Miamioum ! ». Maëllie lui tendit le pétard comme pour signifier qu'elle était tout à fait d'accord avec elle. Sentant le regard de Michael -qui le regardait depuis le début- devenir de plus en plus pesant, la jeune femme décida de se lever. Trop vite apparemment car elle manqua de s'écrouler mais Michael fit vite fait de la retenir. Maë vit rouge,fit tout aussi vite de se détacher de cette emprise avant de s'éloigner en direction des toilettes les plus proches. Elle avait besoin d'être seule, de respirer, de réfléchir. A peine eut-elle le temps de poser la main sur la porte des toilettes et d'entrer qu'elle pleurait déjà. Pas le temps de dire 'ouf', Michael était déjà là, avec elle dans les toilettes, seuls tout les deux. « Pleures pas, s'il te plaît Maël`.. Je t'aime. »,lâcha-t-il simplement.
C'était bien parce que c'était la fin de l'année et qu'elle ne voulait pas quitter le lycée sans avoir profiter avec la Smoke Team qu'elle avait fermer les yeux sur le fait que Michael en faisait aussi parti. Ils ont commencé à sortir ensemble il y a sept mois, incontestablement sa plus grande relation jusqu'ici. Elle ne saurait dire si elle l'aimait, elle ne savait pas vraiment ce que c'était que d'être amoureux mais elle tenait vraiment beaucoup à lui et ça avait été réciproque, elle le savait. Il s'approchait lentement d'elle, la main en avant, prêt à établir le contact. Il savait comme la faire perdre ses moyens, beau sala*d. L'adolescente reculait à chaque pas qu'il arborait vers elle. Celle situation lui était étrangement familière. Cela lui rappelait les disputes entre sa mère et son père, ils ne s'étaient résolu à se quitter : '' Pour votre bien les enfants, on vous aime'', répétaient-ils. C'était admirable d'un côté. Ils nous aimaient plus qu'ils se détestaient. « T'approches pas, ne me touches surtout pas. Tu me donnes la gerbe,Mika. Pourquoi est-ce que tu as fais ça, dis-moi, pourquoi ? Tu m'aimes... Tu l'as fais alors que tu m'aimais, c'est bien ça le pire.. »,s'enquit-elle calmement enfin , l'ironie était palpable mais tout autant que sa détresse. « Je t'aime, je voulais t'attendre, je le voulais vraiment. Mais comprend, putain, que j'ai des putain d'besoins... Je suis tellement désolé... »,il se collait lentement contre elle. Le pauvre petit cœur de Maë ne mit pas vraiment le temps avant de s'emballer, elle retenait à présent son souffle tandis qu'il se collait toujours plus contre elle. « Je ne l'aurais jamais fais si je n'avais pas été totalement défoncé.. », elle se sentait défaillir, sentir son souffle tout contre ses lèvres était follement tentant. Elle peinait à se rappeler les raisons qui l'avaient pousser à le haïr. « Pardonnes-moi, je t'en prit... Je t'aime. », la jeune femme serra les dents. Elle rassembla tout son courage pour enfin le repousser violemment, beaucoup plus violemment qu'elle ne l'avait voulu. Elle avait du mal à mesurer sa force quand elle était défoncée. Le jeune homme recula, glissa puis tomba durement au sol. Maë resta quelques longues minutes sans broncher, comme si le temps s'était arrêté le temps de ces quelques minutes. Elle n'entendit pas ce qu'il lui dit avant de sort et encore moins l'ordre dans lequel c'était dérouler la scène. Maë n'en revenait pas, elle avait faillit le pardonner pour lui avoir été infidèle plusieurs, pour lui avoir fait du mal. Elle était prête à tout lui pardonner , absolument tout. Alors elle se jura qu'elle ne referait plus jamais ça, plus jamais. Maëllie se promit qu'elle ne pardonnerait jamais une personne qui ne méritait pas le pardon. Elle était certaine de tenir cette promesse à ce moment là, certaine. Mais quelle ironie.



« Mais non, vas-y à poil aussi ! », Maëllie leva les yeux au ciel tout en mâchant négligemment son chewing-gum sans pour autant accorder un seul regard à Raf ` , sa soeur à peine plus jeune qu'elle. Indifférente à ce qu'elle pouvait bien lui dire. «  T'écoutes jamais maman, hein ? Tout ce que tu veux c'est attirer l'attention sur tes miches, tes nichons et tes long cheveux blond ! Le cocktail adéquat pour attirer tout les gros pervers tordu du quartier ! », la grande blonde soupira longuement, se retourna pour enfin lui faire face tout en lissant les plis de sa très courte robe jaune. « Écoutes, morveuse : mêles-toi seulement de ce qui t'regarde pour une fois. », lui répondit-elle très calmement, limite blasée. Elle était à l'université à présent, elle avait enfin le droit de faire ce qu'elle voulait et ce quand elle le voulait. Elle n'avait d'ordre à recevoir de personne, ni de ses sœur, encore moins de sa mère, de personne. Elle avait enfin la possibilité d'être maîtresse de sa propre vie, elle ne voulait surtout pas finir comme sa mère. Non que sa mère n'avait pas une longue vie très heureuse, non qu'elle n'ait pas été une mère extraordinaire mais parce qu'elle visait plus haut. Maë avait de grand rêve, elle voulait être beaucoup plus qu'une femme au foyer. Maëllie avait l'intention d'être femme totalement différente . « Insipide, pff.. », marmonna sa sœur cadette d'un an et demi tout en quittant la chambre . Gabrielle ne comprenait pas ce qui arrivait à sa sœur, elle changeait de plus en plus. Elle ne voulait pas se prendre la tête avec elle mais l'aider à se retrouver , l'aider à être à nouveau et pleinement elle-même. Mais rien n'y faisait, Maëlle faisait la sourde d'oreille à chaque fois, elle était presque vulgaire et grossière par moment et ça, c'était tout sauf sa sœur. Maëlle était quasi méconnaissable. Gabrielle pouvait comprendre, pas totalement mais elle pouvait essayer. De ses frères et sœurs, ceux qui avait le plus était touché par les conflits entre leurs parents avait était Maëllie et Erik. Pas étonnant qu'ils soient tout deux très proche l'un de l'autre, ils se connaissaient comme personne et se partageaient tout leurs secret. Un lien presque aussi puissant que celui des jumelles, Gabrielle et Rafaelle. Parfois, c'était à la limite de l'inceste ! Du moins ça aurait été le cas si Erik était réellement leurs frère. Seule, Maëllie et ses parents savait qu'il avait été adopté. Mais pour elle jamais leur lien ne changerait, Erik était son frère mais aussi son meilleur ami. Elle avait souvent l'impression qu'il était le seule à la comprendre.

Voilà deux ans qu'elle était à l'université. Elle avait choisi d'étudier la seule chose pour laquelle elle avait un très grand intérêt et ce depuis son plus jeune âge : L'art. En deux ans , elle eut l'occasion de s'épanouir entre les cours,les soirées et la vie universitaire en générale et ça lui plaisait vraiment beaucoup. Maë vivait à présent dans un appartement avec une colocataire vraiment sympathique. Elle voyait sa famille qu'en période de fête ou de vacances scolaires. Enfin, elle avouerait difficilement qu'elle voyait Erik pratiquement toute les semaines, il était à présent un pilier plus qu'essentiel dans sa vie.
Permis, voitures,essences,dépenses et... Pannes ! Maë était légèrement pompette, il était tard et au milieu de nul part. Foutu banlieue parisienne. «Allô, bonsoir, c'est Maïwen qui m'a passé ton numéro. Elle m'a dit que tu pouvais m'aider. Ma voiture vient de me lâcher, je ne peux pas appeler les keufs ou je ne sais quoi... J'ai un peu bu et ce serait une véritable cata... »,il la coupa pour lui dire qu'il comprenait, qu'il était lui-même un peu mécano et qu'elle n'avait qu'à lui dire où elle se trouvait et il rappliquerait aussitôt. Ce qu'elle fit. Le hasard. Elle était loin de se douter qu'elle était sur le point de rencontrer son premier grand amour...

Maëlle avait 20 ans quand elle rencontra celui qui n'a pas bien mit longtemps à la conquérir. Une histoire qui prit très rapidement des tournant de relation sérieuse. Liée par ce qu'elle devinait être l'amour au bout d'à peine un an à ses côté, leur relation était très passionnelle, parfois même trop passionnelle. Il avait bien vite fait d'emménager ensemble dans un appart` rien qu'à eux. Leur ''petit nid d'amour'',comme ils se plaisaient à l'appeler. Maëllie offrit absolument tout à l'élu de son cœur , commençant par son cœur, sa confiance , sa virginité ; Elle s'offrit totalement à Jules. Ils étaient jeunes, irresponsables et totalement fou amoureux ! C'était probablement cette folie qui la poussa à l'écouter lorsqu'il lui demanda de trouver un petit boulot pour l'aider avec le loyer, cette folie qui la poussa à abandonner ses études et à cumuler un tas de petits boulots sans aucun avenir et à paye de misère. Cela lui semblait être la bonne décision et ni ses parents, ni ses frères et sœurs et encore moins Erik n'y pouvait rien. Elle n'avait jamais ressenti un pareil sentiment auparavant . Ce sentiment dévorant , puissant ! Ce bien être, cet harmonie. Elle ne se souvenait pas avoir été aussi joyeuse auparavant, elle était totalement envoutée, totalement.

« Tu..tu..tu..tu es..es..tu es en..T'es enceinte ?!!», réussit-il enfin à balbutier, il semblait estomaqué. Elle avait l'impression que ses yeux allait sortir de ses orbites tans il écarquillait les yeux. Maëllie ne savait absolument si sa réaction était une réaction positive ou négative. Elle n'aurait peut être pas dû lui annoncer alors qu'ils étaient un peu sur le point de s'envoyer en l'air après une longue semaine de dur labeur. Son cœur cognait si fort dans sa poitrine qu'elle en venait à ne plus s'entendre penser, cette situation était de la plus stressante qui soit. Elle déglutit assez bruyamment avant d'enfin ouvrir la bouche pour lui demander de dire quelque chose, que s'il ne le faisait pas, elle allait probablement tourné de l'œil à force de retenir son souffle. Pour seul réponse, le visage de Jules se fendit en un large sourire et sa main remonta avec douceur sur son ventre. Maëllie lui rendit son sourire avant de l'embrasser avec la plus grande fougue qui soit. Elle était alors tellement heureuse ! Elle avait 22 ans, elle était amoureuse et attendait un enfant de son amoureux. C'était alors la belle vie, elle n'en revenait pas ! Si un jour on lui avait dit qu'elle serait si heureuse dans sa vie, elle ne l'aurait probablement pas cru. Sa vie avait toujours était que banalité, tristesse et déception jusqu'ici... Elle était loin de se douter qu'elle n'était pas au bout de ses peines.

Cinq mois déjà qu'elle portait l'enfant de Jules. Elle l'avait annoncer à sa grande famille, ils avaient tous sauter de joie même si au départ ils était opposer à cette relation avec Jules. Ils étaient enfin tous aussi heureux pour elle et cela la rendait d'autant plus heureuse. La chose qu'elle n'arrivait pas à comprendre, c'était la réaction d'Erik. Il semblait froid, distant et elle le connaissait assez pous savoir qu'il ne partageait pas le sentiment du reste de la famille. Il n'avait toujours pas confiance en Jules, il ne pouvait toujours pas le voir en peinture. Chose qu'elle n'arrivait pas à comprendre, absolument pas ! Alors elle le rejoignit dans son ancienne chambre après le diner, elle savait pertinemment qu'il y serait. Maëllie ferma brutalement la porte derrière elle et tourna la clé dans la poignée. «  Alors, peux-tu à présent m'expliquer ta réaction de gros débile ? », il ne se retourna même pas, il resta planter devant la fenêtre sans piper mot. Sa réaction lui fit l'effet d'un poignard qu'on lui plantait dans le coeur. « Rik... Pourquoi tu refuses d'être là pour moi ? Rik, s'il te plait, regardes-moi, parles-moi, fais quelques chose je t'en pris ! Je t'en pris... »,disait-elle tout en posant doucement sa main sur son épaule, les larmes au bord des yeux. Erik finit par se retourner et de prendre sa demi-sœur dans ses bras. « Je serais toujours là pour toi, même quand tu ne seras pas sure d'avoir besoin de moi. Je t'aime tellement. », à peine eut-il fini de parler qu'il se penchait pour lui voler un baiser. Maëllie ne réagit pas tout de suite, la situation échapper à tout contrôle. Elle avait du mal à comprendre ce qu'il se passer ! La jeune femme allait pour répondre à son baiser, elle eut le temps de faire un simple mouvement de lèvre inférieur avant qu'elle ne reprenne totalement ses esprits. Elle fit bien vite de le repousser mais tout en restant douce, elle leva la tête vers son demi-frère, il avait quatre ans de plus qu'elle, deux ans de plus que Godrik, il était son frère ! Elle ne faisait aucune distinction entre Grodrik et lui, et n'en avait jamais fait ! « Tu es mon frangin,Rik.. »,dit-elle doucement dans perdre son pour autant avoir perdu son calme, « Et mon meilleur ami. L'amour que je ressens pour toi est une forme d'amour très puissante : l'amour fraternel. Me pardonn.. »,elle fut contrainte de se taire quand il posa son index sur ses lèvres tout en secouant la tête. Maëllie avait simplement besoin de plonger son regard dans le sien pour comprendre toute sa gêne mais à la fois toute sa compréhension. « Toi, me pardonneras-tu ? », elle sourit en ôtant son index de ses lèvre rougit par le rouge à lèvre. «  Tu n'as absolument rien à te faire pardonner!», répliqua-t-elle tout sourire tout en lui envoyant un coup de poing taquin sur le bras. La jeune femme prit ensuite la main de son demi-frère et l'entraina avec les autres, dans le salon de la maison où ils avaient grandi.Non, cette situation n'était pas si gênante que cela, ils faisaient juste comme si de rien n'était .
Jules la fixait, il fixait ses lèvre et les lèvres d'Erik puis leurs mains lié. Maëllie était bien trop occupée à taquiner ses frangin pour se rendre compte que Jules venait de tout comprendre. Mais il ne fit aucune remarque et n'en fera peut être jamais. Chose qui était vraiment étrange, sachant qu'il était d'une possessivité et d'une jalousie sans pareille. Il se leva, le verre de champagne à la main, prêt à porter un toast : «  J'aimerais porter un toast ! », tout le monde s'empressèrent de lever leur verre et de demander pourquoi est-ce qu'ils portaient ce toast, il répondit : « Pour le futur bébé et pour... », il regarda Maë qui comprit bien rapidement où est-ce qu'il voulait en venir, alors elle souleva son verre d'eau à son tour et termina sa phrase : «  et pour nos futur noces ! On va se marier ! », Maë risqua un regard discret vers Erik, il souriait, enfin il semblait heureuse pour elle et rien n'aurait pu rendre ce moment encore plus merveilleux.


«  Je n'ai pas très envie ce soir. », lui annonça-t-elle simplement sans pour autant se retourner tandis qu'il s'était dangereusement rapproché d'elle. La jeune femme se crispa quand il glissa tout de même sa main sur sa cuisse puis la remonta vers l'intérieur de sa cuisse et pour finir sous le fin tissus de la petite culotte en coton. Elle se tendit d'autant plus quand elle sentit ses doigts en elle, lentement elle se cambra sous la douleur. Ses 'caresses' n'étaient en rien doux ni tendre , ce n'était même pas des caresses. La jeune maman rassembla le peu de courage qu'il lui restait pour essayer de le repousser, « Non... arrête.. ». Il n'en fallait pas plus à Jules pour qu'il se mette en colère, il la retourna durement et assouvit ses bas instinct sans aucunes vergogne. « Tu me fais mal...arrête ! »,hoqueta-t-elle en essayant de le repousser. Il referma durement sa main autour du cou raffiné de son épouse et lui intima de la fermer et il ne s'arrêta pas avant de s'être entièrement vider les couilles.
Maëllie quitta lentement le lit, chancela difficilement jusque la salle de bain, y pénétra et referma aussitôt la porte à clé derrière elle. Elle entra tout habiller sous la douche, peina à faire tourner les robinets tant elle tremblait. Les gouttes d'eau chose avait à peine commencer à couler qu'elle s'était déjà mis à pleurer, elle se laissa lentement glisser sur le sol de la douche. Ce n'était pas la première fois que son mari la violait, mais sa réaction était toujours la même après les actes de violence de son époux. Cela avait commencé après la naissance de Marie Anne Lefèvre, leur petite fille. Elle avait à présent trois ans et cela faisait plus de quatre ans qu'elle était marié à Jules. Trois ans que ce supplice durait, trois ans qu'elle ne disait rien, trois ans que son époux la maltraitait. Violemment, son poing alla rencontrer la dur paroi de la douche. Maëllie ne pouvait s'en prendre qu'à elle même , elle ne comprenait pas où est-ce qu'elle avait mal fait, ce qu'elle avait fait pour mérité cette vie minable ! Elle ne savait absolument pas comment elle avait fait pour finir ainsi, c'est à dire tout le contraire de la femme qu'elle voulait être ! Maëllie était devenu la femme qu'elle ne voulait surtout pas être : La femme au foyer qui pardonne absolument tout les frasques de son mari, non par amour mais par crainte. Toute l'amour qu'elle avait un jour ressenti pour cet homme c'était envolé pour laisser place à des sentiments tout aussi fort : la haine et la peur. Oui, Maë haïssait le père de son enfant du profond de son âme et en avait une peur bleu . Oui, parce qu'il la battait en plus de la violer. Jules la traitait comme une sous-individu. Il la battait, la séquestrait à la maison, lui interdisait tout contact avec le monde extérieur et sa propre famille. Maëllie avait seulement le droit de sortir faire les course, elle aurait à de nombreuse fois pu s'enfuir durant ces excursion vers le supermarché mais elle avait bien trop peur. Sa peur la dévorait totalement, dévorait sa vie. Ce n'est pas pour elle qu'elle avait peur mais pour sa fille, jamais elle n'oublierait le jour où il avait menacé de faire du mal à leur fille si elle lui désobéissait. Jamais, ô grand jamais elle ne risquerait de mettre la vie de son enfant en danger. Jamais. Et pour sa sécurité, elle était prête à subir toute les tortures que son époux pouvait bien lui infliger.

« Maë ! Maëllie c'est toi !? », la jeune femme releva les yeux vers son interlocuteur qui se trouvait à l'autre bout du rayon. Il était encore plus grand, plus blond, plus beau que dans ses souvenirs et il était accompagné d'un homme tout aussi beau que lui. La jeune femme déglutit, baissa légèrement la tête afin qu'il n'aperçoive pas les bleus et rougeurs sur son visage qui témoignait les écart de conduite de son mari. Elle récupéra Marie du cadi, grimaça en sentant une vive douleur dans les côtes puis commença à s'enfuir, abandonnant ses courses. « Maë ! Putain attend ! », il avait été bien plus rapide et lui faisait à présent face. « J'y crois pas, c'est vraiment toi, Maëllie ? »,la jeune femme gardait la tête baissé, refusant de répondre ou de faire quoi que soit sinon elle allait fondre en larme devant tout ce bon monde. « woui-woui , c'est ma tite maman Ma-yéllie ! »,répondit Marie âgée d'à peine trois ans. « Et toi, tu y'es qui ? », Maëllie ne bronchait toujours pas, elle gardait la tête baissé. « Le grand frère de ta maman, je suis ton tonton Erik. », répliqua son demi-frère avec une tendre douceur dans sa voix mais Maëllie sentait qu'il était vachement intrigué. La jeune femme se sentit fondre, cela faisait tellement longtemps qu'elle n'avait pas entendu parler avec autant de douceur, cela faisait tellement longtemps qu'elle n'avait pas vu Erik, tellement longtemps ! Vivement , elle déposa Marie au sol avant de sauter dans les bras d'Erik et ce malgré la forte douleur au niveau de ses côtes. « Tu m'as tellement manqué, je suis tellement désolé, je ne voulais pas disparaître m.. », « mais quoi, petite sœur ? », « Rien ! » Non qu'elle n'est pas confiance en lui, elle avait encore une fois bien trop peur pour parler.
La jeune femme rentre après avoir passer un bon moment avec son demi-frère et son tout nouveau petit copain. Cela lui avait fait un bien fou de le revoir, cela lui avait redonner espoir. Bien entendu, elle n'avait rien dit à Erik, elle le connaissait bien trop bien pour savoir qu'il n'aurait fait qu'une bouchée de Jules. Mais elle avait senti qu'il ne croyait vraiment à son histoire de déménagement à l'étranger. Elle n'avait pas trouver mieux pour expliquer ses trois ans de silence. Maëllie referma doucement la porte derrière elle, demanda à Marie d'aller jouer dans sa chambre avant de traverser le salon en direction de la cuisine. « Où sont les courses ? » Quelle idiote !!!,se dit-elle tandis qu'elle déglutissait quand il se présenta devant elle. Elle allait passer un sale quart d'heure et elle ne croyait pas si bien dire. Un sale quart d'heure, quel euphémisme !

Ce jour là, elle serait probablement morte sur le sol du salon. Ce jour là, il battit presque à mort, il aurait surement réussit son coup si Erik n'avait pas forcé la porte de l'appartement à temps. S'il ne l'avait pas sauvé des griffes du monstre qu'était son mari avec la précieuse aide de son petit copain.
« Maë, reste avec nous, reste avec nous. L'ambulance ne va plus tarder, parles-moi, s'il te plait ! », lui répétait son demi-frère , serrant la petite main frêle de Maëllie dans la sienne. Il n'était pas médecin mais il voyait qu'elle perdait beaucoup de sang, qu'elle avait de plus en plus de mal à rester éveiller. « Si..s'il..m'arrive... », Erik secouait la tête frénétiquement, il refusait d'entendre sa demi-sœur lui dire un truc pareille.Il refusait de laisser tomber, il n'allait rien lui arriver. Il ne le permettrait pas, il ne le permettrait plus ! Plus jamais il la laisserait tomber. Il s'en voulait tellement, il se disait que tout était de sa faute. Il se disait qu'il aurait pu intervenir, qu'il aurait pu l'aider mais il savait bien que c'était faux.Maëllie n'en faisait toujours qu'à sa tête, jamais elle ne l'aurait écouté. « Marie.. », il tenta de se calmer pour hocher doucement la tête. « Comme si c'était ma propre fille ! Je te le promet »,il avait cru voir un semblant de sourire sur ses lèvres avant qu'elle ne perde conscience. Il resta là, à fixer son magnifique visage à présent plein d’ecchymoses , ses long cheveux blond à présent empourpré de sang. Il ne bougea pas, il ne lâcha pas sa main jusqu'à l'arriver des ambulancier qui le contraint en quelques sorte à le faire .



Maëllie ouvrit difficilement les yeux. La lumière du jour agressa ses rétines si violemment qu'elle se vit dans l'obligation de refermer les yeux en grimaçant. Sa main se referma sur celle qu'elle avait la sienne, les même mains qu'elle avait tenu avant de fermer les yeux. « Maë... », la voix d'ordinaire si assurée et joviale de son demi-frère trahissait une certaine détresse, une certaine tristesse, une certaine fatigue et cela avec un soupçon d'espoir. La jeune femme ouvrit à nouveau les yeux qu'elle gardait plisser tandis qu'elle le cherchait du regard. Elle était inquiète. Les seules fois où elle avait entendu son demi-frère parler de la sorte, c'était durant leur excursion en Bretagne quand elle avait à peine 19 ans. L'excursion en Bretagne avait été motivé par la recherche des véritable parents d'Erik. Il voulait savoir ses origines, d'où est-ce qu'il venait réellement et il avait réussit. Il avait apprit que sa mère était étudiante en médecine quand elle l'a abandonné, elle apprit aussi qu'elle était morte pas même quelques années après son adoption. Durant cette excursion Maëllie l'avait entre autre pousser à rencontrer ses grand-parents et c'était là qu'ils avaient fait la connaissance de Naïg, une chouette gamine de 12 ans. Une de ses cousines, une de ses véritable cousine ! La seul famille qu'il se connaissait car ses grand-parent n'était pas présent ce jour là et il n'avait jamais trouvé la force d'y retourner.
Bip,bip,bip,bip,bip. Maëllie croisa enfin le regard de son demi-frère et le puzzle semblait se remettre en place. Elle revoyait Jules lever la main sur elle, écraser durement sa clope dans son cou avant de l'envoyer se fracasser contre le mur. La jeune femme se souvenait de la forte douleur qu'elle avait ressenti au niveau des côtes, de la tête, du cou, des bras, du dos, des jambes. Elle se souvenait que la colère de Jules était bien douloureux. Elle se souvenait de plus grand chose, c'était un des ses derniers souvenir. « Où suis-je ? »,sa voix raisonna comme celle d'une étrangère. « A l'hopital.. »,il serra la main de la jeune femme dans la sienne , la caressa tout doucement. Il lui rappelait un petit oisillon blessé. Il était tellement heureux qu'elle se soit enfin réveillé, après près de quatre mois dans le coma. Tout ça à cause de maudit fils de p*te contre lequel il avait porté plainte, le juge n'attendait que le témoignage de sa femme ou sa mort pour le condamner. Maëllie fronça les sourcils, leva lourdement la main pour poser ses doigts sur les cernes de son demi-frère. Cela le vieillissait tellement ! « Ca fait quatre mois que tu es dans le coma, Maëllie.. », sa main retomba lourdement sur le lit. Quatre mois, quatre mois, quatre mois. Elle avait perdu quatre mois de sa vie ! « Marie, où est ma Marie ? », s'enquit-elle subitement, « Où est ma fille ! ». Elle avait laissé Marie seule pendant si longtemps, elle espérait qu'elle n'ait rien, elle espérait qu'elle aille bien ! Espoir.


Jules Lefèvre était enfin dernière les barreaux, le divorce avait enfin était prononcé. Elle avait à présent 26 ans et après avoir passé la fin de l'année précédente en Normandie chez ses parents-car,oui,ils avait déménager dans l'ancienne maison des grand-parents. Histoire de ne pas laisser mamie seule avec le fantôme de papi.-. La jeune femme avait eut besoin de se retrouver loin de tout, loin de Jules surtout un bon moment. Il avait fallait qu'elle réapprenne à vivre sans avoir de compte à rendre à personne. Et elle en avait profité pour compléter quelques formation qui l'aiderait à être institutrice quand elle aura décidé d'enfin reprendre le travail. Car oui, pour parvenir à reprendre un vie à peu près normal, c'est ce dont elle avait besoin. Un travail, c'est de quoi elle aura besoin pour subvenir aux besoins de sa Marie. Maëllie avait bien conscience que le travail n'était que la première étapes, elle ne pouvait décemment pas vivre éternellement chez ses parents ! Alors elle chargea Rafaëlle, une de ses sœur qui bossait dans l'immobilier de lui trouver un chouette appartement sur paris et de mettre en vente 'le nid d'amour'.
Plus important, elle avait reprit contact avec sa famille, ses amis. Elle dû lui expliquer pourquoi est-ce qu'elle n'ouvrait pas la porte quand ils passaient, pourquoi est-ce qu'elle ne répondait jamais aux lettres, aux coups de fils , aux messages. Pourquoi est-ce qu'elle fait la morte pendant trois ans et aucuns d'eux ne la jugèrent, ils la soutinrent, tous. En réalité, toute le monde était gentils avec elle, comme si elle était une petite princesse. Tous la mettait sur un piédestal, tous accouraient de tout les sens pour répondre à tout ses besoins, des désirs. Bien que cela la dérangeait, bien que cela l'outrait au plus au point elle n'osait rien dire. Elle souffrait d'un sérieux complexe d'infériorité bien qu'ils la plaçait au dessus de tout. « Dis leur, s'il te plait. », « Bon d'accord ! Mais je reste disponible au besoin, tu le sais ? », « Merci, Gab' »,dit-elle simplement en raccrochant le téléphone. Elle soupira longuement, cela lui avait couté du courage pour enfin leur demander de la traiter normalement, d'arrêter de la traiter comme si elle était un survivant de guerre. Et le fait qu'elle puisse leurs dire à tous lui fit comprendre qu'elle était fin prête à reprendre une vie normale avec sa fille.


« Non, veux pas ! », sanglotait Marie en s'accrochant à la longue jupe de sa mère. Marie était à présent âgée de quatre ans et demi et sa mère tout juste vingt-sept ans. Elles vivaient dans un très chouette appartement dans le marais depuis à présent quelques mois .Marie, elle , leur python royal(Peaudesac) et leur chatte(Beauté). Maëllie ré-apprenait toujours à vivre, ce n'était pas facile tout les jours mais heureusement qu'elle avait sa Marie. Elle était sa raison de vivre, la raison pour laquelle elle faisait tant d'effort ! Marie avait besoin d'une bonne mère, d'une mère équilibrée et non paranoïaque ou encore complément lâche et faible. Ce n'était pas encore gagner mais elle n'arrêtera jamais d'essayer, aussi longtemps qu'elle sera en vie. Elle ferait tout pour sa Marie. C'est pour cela quand elle se mit à pleurer en s'accrochant à sa jupe, elle n'eut pas le courage de la décrocher . Elle avait autant envie que Marie de ne pas aller en classe ce matin là, cela la peinait tellement de la laisser partir. C'était terriblement difficile ! Elle allait craquer quand:« Hey Marie, regarde ... je te présente Allie. Elle va entrer dans la même classe que toi. Est-ce que tu crois que je peux te la confier pour la journée ? Je suis sûr qu'une grande fille comme toi, peut veiller sur elle ... » et à sa grande surprise voir sa Marie lâcher sa jupe et hocher la tête. Un sourire vint éblouir son visage d'ordinaire si triste quand sa fille prit la main d'Allie en direction de leurs classe. C'était sans aucun doute éprouvant de la voir tourner les talons mais elle était d'une autre part tellement heureuse. Son enfant était à l'école, sa petite fille, son petit bébé ! Bon, ce n'était pas sa première année en maternelle mais c'était sans aucun doute la première rentrée à laquelle Maëllie assistait. Et cela avait rendu possible grâce à cette personne. « Merci », lui avait-elle dit d'une petite voix tout en tournant la tête vers son sauveur du jour. Elle rencontra ses yeux d'un bleu si pure de plein fouet, chose qui la déstabilisa légèrement, elle détourna le regard gênée, aussi apeurée qu'un petit oisillon et étrangement attirée par son regard envoutant. Leur regard se rencontrèrent donc à nouveau et la peur prit le dessus sur l'attirance. Ils échangèrent un faible sourire gêné, se dirent au revoir et se quittèrent. Rencontre étrange, certes mais cela reste une rencontre.
Maëllie s'assurera cette fois-ci à ne pas reproduire les erreurs du passé, elle ne fera plus confiance aux hommes aussi facilement, elle ne laissera plus aucun homme entrer dans sa vie avec autant de faciliter que Jules l'avait fait. En réalité, si ça ne tenait qu'à elle, elle ne laisserait plus aucun hommes entrer dans sa vie et elle fait tout pour l'empêcher. En réalité, elle a peur, tellement peur . Elle est et à toujours été la seule maitresse de son destin, la seule à avoir toujours fait les mauvais choix. Est-ce que cela à changer ? Seul l'avenir nous le dira...

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HORS JEU ▹ GROUPE : Mr. Tout Le Monde▹ AVATAR :Bar Refaeli ▹ SCENARIO ou PERSONNAGE INVENTE : Scénario▹ PSEUDO/PRENOM : Mehza▹ ÂGE :18 ans ▹ OU AVEZ VOUS CONNU LE FORUM? : Facebook ▹ PRESENCE : au moins 4/7 voir plus ou moins, cela dépend.