❖ Comme dit plus haut, Elie a été élevée dans la luxure, avec des parents bien trop riches pour ne pas qu'ils aient trop gâtée leur petite fille chérie. Petite fille chérie qui n'a pas tardé à comprendre bien trop tôt sa situation. Elle s'est rebellée contre ses parents dès l'âge de ses quatorze ans, les disant coupable de sa vie trop fade... Depuis ces temps-ci, la relation qu'elle a entretenu avec ses parents a toujours été catastrophique. Elle cherche en permanence à les énerver et trouve tous les stratagèmes possibles et imaginables pour les agacer. Peut-être cela explique-t-il aussi pourquoi elle passe ses nuit dans le sexe, la drogue et l’alcool ?

❖ Elie fait du mannequina. Elle est particulièrement appréciée et est même connue dans ce milieu. Elle est comptée comme VIP et mange dans des restaurants de star. Pourtant, elle déteste tout particulièrement la mode. Elle a même une haine profonde envers ce milieu, qu'elle désigne comme un plaisir dont chacun pourrait se dispenser. Mais ça, elle le garde secret. Car lorsqu'elle n'est  pas toute seule chez-elle, elle s'habille de manière parfaite, toujours à la pointe de la mode et ce toujours dans le même but : plaire pour mettre du piment dans sa vie.

❖ Ce travail lui rapportant beaucoup d'argent, elle est ce que l'on pourrait qualifier de très riche. Mais elle cherche à utiliser cette argent le moins possible. Elle vie dans un appartement très modeste et si l'on ne connaissait que sa vie du Dimanche on ne se douterais jamais qu'elle utilise des sommes exorbitantes pour des vêtements ou même récemment une voiture de luxe. Chaque fois qu'elle doit utiliser une grande somme pour acheter quoi-que ce soit, elle se maudit elle-même de tant rechercher la popularité. Pourquoi s'obstine-t-elle à acheter si elle ne veut pas ? Là est bien la question qu'elle a à se poser.

❖ Vous pouvez être sûr que chaque semaine, l'homme de ses nuits est quelqu'un de différent. Elle use de son charme, de son visage d'ange et de ses formes parfaite afin de pouvoir obtenir la personne qu'elle souhaite. Ouais, c'est dégueulasse, elle le sait, mais elle le fait quand même. Une fois par semaine -et bien souvent le samedi soir- elle paye une chambre dans un hôtel de luxe pour passer la nuit avec sa nouvelle conquête. Elle ne se risquerait jamais à inviter un jeune homme dans son véritable appartement, car cela gâcherait sa réputation. C'est pourquoi elle se permet d'utiliser une somme d'argent considérable chaque semaine pour une chambre d’hôtel. Et pourtant, malgré toutes ces nuits passés avec des compagnons différents, au fond, Elie cherche l'amour parfait. Un amour qui la ferait rêver, un peu comme dans les contes de fées... mais ça non-plus, personne ne le sait.

❖ En dehors de cette vie, Elie fait des études de langues. Mais elle n'en parle jamais, à personne. Même ses propres parents ne sont pas au courant. Elle s'est découverte une passion pour les langues il y a peu et espère pouvoir devenir interprète le jour ou son charme et ses formes ne suffiront plus et qu'elle ne pourra plus se permettre de se droguer ou de boire.  Elle se prépare à un futur possible quand la vie ne pourra être que fade à ses yeux.

Ces deux Rp sont là pour montrer Elie dans les deux facettes de sa personne, c'est pas le plus important, alors si tu lis pas, je ne te priverais pas de cookies (aa)

Samedi, 02h30" Avec ce temps caniculaire, on étouffais comme des chiens dans le VIP Room, boîte de nuit Parisienne réputée pour être le QG des stars. Pourtant, je ne m'en serait allée pour rien au monde. Ce garçon me plaisait bien trop pour que je le laisse tomber sans raison. Tout était parfait chez lui, son corps, son visage, ses cheveux... Tout me donnais envie, de plus, lui aussi était très intéressé. Depuis tout à l'heure, il ne cessait de m'embrasser et au fur et mesure que la soirée filait, il devenait de plus en plus tactile. Il ne buvait pourtant pas tant que ça. Tendis que même moi je ne pouvais résister aux subtiles cocktails servis par ces barmans bien trop sages pour tenir une boîte. De plus, je n'avais remarqué aucune personne suspecte de transporter de la drogue, qui aurait put être à l'origine de son comportement fort léger. Ça avait tout simplement l'air d'être son caractère, mais de toute manière, je n'avais pas à me plaindre. Je calquais donc mes gestes aux siens, afin d'être sûre de ne pas aller trop loin, comme je le fais chaque fois qu'il s'agit d'un nouveau compagnon. Mais celui-ci n'était pas bien difficile par rapport à certains. Et bien vite il m'a invitée à le rejoindre dans sa voiture. Comme à mon habitude, j'ai fait durer les choses, juste pour le voir sans mordre les doigts, le voir me désirer encore plus. J'aimais tant ça. Je le regardais m'observer, m'attendre pendant que je prenais un nouveau verre. Je profitais de ce moment de lenteur pour observer tous les recoins de la salle. Elle était plus que chic. Et moi même je me sentais presque mal de devoir fréquenter ce genre d'endroit. C'était bien trop, comparé à ma maison qui reflète ma véritable personne. Je me maudissais à nouveau de vouloir obtenir tant de popularité et après avoir pris tout son temps pour siroter mon cocktail, je le rejoignis à la porte. Je jetais un dernier regard circulaire à la salle afin de vérifier si il n'y avait pas une célébrité que je n'aurais pas remarquée durant la soirée, avant de sortir. Il m'attendait devant la voiture, puis monta à l'intérieur et je le suivis à l'avant. Nous échangeâmes un dernier baiser, avant qu'il ne tourne la clé de la voiture. Je lui indiqua la direction de l’hôtel que j’avais en vue pour ce soir et nous arrivâmes sans problème à notre luxueuse destination. « Une chambre pour deux personne s'il vous plaît » Je pris tout mon temps pour payer et prendre les clés, toujours dans le but de l'allécher encore plus. Cela semblait marcher, étant donné que je cru voir qu'il était presque entrain d'en trembler. Dans la lenteur, je remercia la femme à l'accueil et rejoint l'ascenseur. Il était grand et quatre grand miroirs plus que propres encadrait la petite pièce. Je tira profit de la situation pour arranger mon chignon, ce qui était tout à fait stupide car je savais très bien qu'il serait défait dans quelque minutes, mais je tenais à garder une allure convenable jusqu'au dernier moment. Je tira une dernière fois sur ma jupe et sortis de l'ascenseur. Chambre 32. Je ne pouvais m'empêcher de remarquer la somptuosité de ne ce serait-ce que le couloir. Des dorures sur les murs et le plafond, une moquette d'un rouge trop écarlate qui ne paraissait quasiment pas naturelle, des portes d'un bois rougeâtre, et de belles lettrines dorées désignant le numéro de chaque chambre. Mais je fis comme si de rien n'était, comme si tout était normal. Je pris toujours un temps considérable à effectuer mes gestes et à ouvrir la porte. À peine j'eusse posé un pied à l'intérieur de la chambre que le jeune homme m'attira à lui, fermant la porte et tournant déjà la clé dans la serrure. Puis il se tourna à nouveau vers moi, commençant à m'embrasser. La suite de la soirée ? Vous la connaissez déjà.


Dimanche, 11h36” Je claquais la porte de mon appartement derrière moi, essoufflée après avoir monté les escaliers quatre à quatre, parce que j'étais persuadée que quelqu'un me suivait. C'était comme un mur invisible qui séparait mes deux personnalités. À peine j'eus passé le pas de la porte que ma seule envie fut de me débarrasser de cet accoutrement. Je lâchais mon sac de cuir dans un coin, jetais ma veste sur la chaise la plus proche et retirais mes escarpins d'un coup de talon. Me sentant déjà mieux avec cette couche en moins, je soufflais un coup et me laissais me remettre de ma course dans la cage d'escalier. Je ne vous cache pas que je maudissais l'ascenseur qui était toujours en panne. Me laissant tomber sur le canapé, je détachais mes cheveux et les secouais dans tous les sens afin de les décoller le plus possible. Je soupirais à la vue du texte que je devais traduire en Russe et en Allemand pour Mardi et qui attendait sur mon bureau depuis bien une semaine. J'avais beau me motiver à finir la traduction au plus vite, la motivation se muait toujours en une après-midi à glandouiller sur mon canapé devant ma télé. Télé. Je n'avais pas la force de faire mieux et saisissais donc la télécommande qui résidait sur la petite table en face de moi, avant d'allumer le poste. Mais bien vite, voyant que j'étais condamnée à regarder Tellement Vrai et que même devant cette merde mes yeux fatigués ne tenaient pas le coup, j'ai éteint la télé et me suis levée afin d'aller me faire un café. Ma jupe m'empêchait de bouger mes jambes à ma guise et elle m'agaçait au plus haut point... et comme ma chemise blanche me tenait bien trop chaud, je me suis résolue à préparer mon café en sous-vêtements. Sauf que maintenant, c'était mes cheveux qui me gênaient. Cette tignasse blonde me faisait transpirer de la nuque avec la chaleur et en plus elle trouvait toujours un moyen de venir tremper dans ma tasse alors que je me servais. J'ai finis par remonter mes cheveux en un palmier absolument épique, mais au moins, là, j'étais tranquille. Non, il y avait un dernier truc. Mes yeux et mon visage me grattaient à cause du maquillage que je n'avais pas retiré la veille -on sait tous pourquoi- et je pris la direction de la salle de bain, laissant ma tasse de café derrière moi, afin de me démaquiller. Quand je jugea que j'avais retrouvé mon véritable visage et qu'aucune substance ne serait là pour m'embêter, je retourna à ma boisson. L'avantage c'est qu'elle n'était plus chaude et que je pouvait désormais la boire sans problème : enfin quelque chose qui ne me ferait pas râler à nouveau. Assise sur mon canapé, j'avais une vue parfaite sur quasi tout l'ensemble de l'appartement. À côté, l’hôtel d'hier semblait n'être qu'un rêve. Les papiers peints étaient d'un vert anis vieillit, le parquet crissait, les meubles étaient dignes de ces bon vieux meubles Ikea... et le pire c'est que j'avais tout l'argent pour me payer mieux, mais je ne le faisais pas, parce que c'était là-dedans que je me sentais bien. Un sourire se traça sur mes lèvres à cette pensée. J'étais en quelque sorte fière de moi, tout en me maudissant pour avoir ces deux vies parallèles et cette avidité de la popularité. Il faudra bien que je choisisse l'un ou l'autre un jour, mais pour le moment... je vis ma double vie en paix.